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LA PLUS GRANDE DÉCOUVERTE DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ ! | PIERRE JOVANOVIC | GPTV
Le 15 Novembre 2024, Pierre Jovanovic était l’invité du Monde Réel, animé par Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde.Ensemble, ils abordaient la découverte de la tombe de l’Apôtre Pierre, une aventure archéologique menée par Margherita Guarducci, éminente archéologue et épigraphiste italienne, qualifiée de « la plus mystérieuse des aventures du XXe siècle ».Pierre Jovanovic, journaliste économique, éditeur, est auteur d’essais historiques, théologiques, financiers et politiques. Il anime également la chaîne Pierre Jovanovic – La revue de presse. Il vient de publier 888: « L’humour noir et les pouvoirs surnaturels du Christ ».La découverte de la tombe de Saint Pierre : une aventure archéologique extraordinaireParmi les grandes découvertes archéologiques, celle de la tombe de l’Apôtre Pierre, identifiée par Margherita Guarducci, marque l’histoire par son importance spirituelle. Tout commence en 1939 lorsque Pie XI exprime son souhait d’être enterré près du tombeau de Saint Pierre. Des fouilles secrètes sous la Basilique Saint-Pierre sont alors entreprises, jusqu’à ce qu’un ouvrier découvre par accident une nécropole romaine enfouie depuis des siècles.En 1956, Margherita Guarducci, spécialiste en épigraphie, prend la tête des fouilles. Grâce à ses compétences en déchiffrement, elle met au jour des inscriptions qui situent la tombe du premier Apôtre, cachée dans un labyrinthe souterrain.Une reconnaissance papale et scientifiqueEn 1968, le Pape Paul VI confirme officiellement l’authenticité des reliques de Saint Pierre. Lors d’une audience privée, il déclare : « Je la remercie, en mon nom et en celui de l’Église, d’aujourd’hui et de demain. » Jusqu’à son dernier discours en 1978, il réaffirme leur importance pour les fidèles.Margherita Guarducci, archéologue florentine et professeure à l’Université La Sapienza de Rome, a consacré 40 ans de sa vie à ces recherches. Entre 1956 et 1958, elle analyse les graffitis du célèbre « mur G » de la nécropole, où sont retrouvés les ossements attribués à Saint Pierre. Ses découvertes sont publiées dans une œuvre monumentale : I graffiti sotto la Confessione di San Pietro in Vaticano.Une enquête digne d’un roman d’aventuresGuarducci combine méthode scientifique et intuition pour interpréter les indices laissés par les premiers chrétiens. En 1967, à la demande de Paul VI, elle accompagne le Patriarche Athénagoras dans la nécropole. Ensemble, ils découvrent des inscriptions mêlant les noms du Christ, de Marie et de Pierre.Un héritage entravé, mais triomphantMalgré son succès, Guarducci doit affronter des critiques et ses désaccords avec la méthodologie des fouilles précédentes lui valent des hostilités. Après la mort de Paul VI, elle est écartée du Vatican, et son ouvrage Pierre, fondement de l’Église est retiré de la vente.En 2013, le Pape François réhabilite son travail en exposant publiquement les reliques de Saint Pierre. Grâce à sa ténacité, l’Église retrouve le lieu où reposaient les restes du premier pape. Le cardinal Joseph Ratzinger résume cette découverte : « Unglaublich, incroyable. »Un trésor pour l’Église et l’histoireMargherita Guarducci, disparue en 1999 à 97 ans, repose à Grottaferrata auprès de l’anthropologue ayant examiné les ossements de Saint Pierre. Son œuvre, traduite par Pierre Jovanovic, dévoile une enquête fascinante sur les origines du christianisme.Ne manquez pas d’enrichir votre culture avec des analyses profondes en recevant votre revue mensuelle Géopolitique Profonde.https://geopolitique-profonde.com/