Radio Circulab

Brieuc Saffré & Justine Laurent

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Ce podcast est animé, tous les mercredis, par Justine Laurent et Brieuc Saffré.

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#53 - Comment proposer une alternative funéraire régénérative ? avec Pierre Berneur
15-11-2023
#53 - Comment proposer une alternative funéraire régénérative ? avec Pierre Berneur
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd’hui, Brieuc tend le micro à Pierre Berneur, consultant en innovations sociales qui accompagne les structures en économie sociale et solidaire à maximiser leur impact socio-écologique, et fondateur de l’association Humo Sapiens. Humo Sapiens a une ambition simple : repenser complètement la fin de vie,  l’humification ou comment recréer de la vie à partir de la mort. Principe de base en économie circulaire par ailleurs. La solution funéraire, imaginée par l’association Humo Sapiens repose sur la transformation d’un corps en humus. Et donc de nos tombes en arbres. De nos cimetières en forets. Solution à la fois très concrète et basée sur l’imaginaire. Pour rappel, voici les trois solutions en vigueur en France pour traiter l’après vie : l’inhumation, véritable héritage chrétien, la crémation,et le don à la science. Si la crémation représentait un cas pour 1000 dans les années 80, elle représente aujourd’hui 50% des options choisies. Notre façon de vouloir partir de ce monde rejoint la façon dont on a habité le monde. On veut mettre de la distance entre nous, humains, et le Vivant. Le choix de l’inhumation s’inscrit en effet dans une volonté de se protéger des agressions extérieures dans une capsule protectrice. La crémation, quant à elle, se veut plutôt une logique d’évitement de la dégradation du corps au contact du Vivant. Notre rapport à la mort traduit notre déconnexion totale au monde du Vivant. Et si on imaginait un mode de sépulture cherchant à affirmer notre appartenance au monde du vivant ? Choisir comment redevenir poussière relèverait presque du droit humain… Un mode de sépulture par humification permettrait de réintégrer le cycle du vivant avec un coût écologique inexistant. 73% des Français se disent prêts à poursuivre leur effort écologique jusqu’à leurs funérailles selon un sondage mené par Humo Sapiens auprès de la Maif. Quels sont les impacts associés aux pratiques en vigueur actuelles ? A titre d’informations, l’inhumation consommerait plus de 830 kilos de CO2, la crémation plus de 230 kilos de CO2. Ce qui voudrait dire que même en fin de vie, on émettrait près d’une tonne (pour ceux qui choisissent la première solution) de CO2 ! En effet, pour l’inhumation, l’empreinte carbone tire ses origines dans les matériaux et leur transport, la construction des caveaux, les plaques de marbre, le cercueil, la fabrication… Concernant la crémation, l’humain est composé de 80% d’eau. L’eau n’est donc pas ce qui brûle le mieux… D’où le coût énergétique énorme. Si vous souhaitez plus d’informations sur Humo Sapiens, contactez Pierre sur son Linkedin ou visitez leur site internet. Merci Pierre pour cet épisode passionnant !Pour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
#52 - Comment le mouvement vrac a-t-il évolué en France ? avec Célia Rennesson
01-11-2023
#52 - Comment le mouvement vrac a-t-il évolué en France ? avec Célia Rennesson
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Célia Renesson est co-fondatrice et directrice de l'association Réseau Vrac et Réemploi. Brieuc avait reçu Célia dans l'épisode 41 en février 2020. Fondé en 2016, Réseau Vrac est une association professionnelle qui réunit plus de 1200 acteurs du secteur. C’est un lobbying vertueux et puissant pour faire bouger les lignes. En 2023, les associations Réseau Vrac, Réseau Consignes et Réseau Consignes Île-de-France fusionnent. Cette union, rebaptisée Réseau Vrac et Réemploi, renforcera leur impact sur la réduction des déchets d'emballage. Je suis allée au Salon du Vrac en mars dernier et j’ai été agréablement surprise de voir que le vrac n'est plus réservé aux microbrasseries ou aux marques alternatives, mais que les grandes marques s'emparent du sujet sur certains produits. Alors, j’ai invité Célia pour faire une mise à jour sur l'évolution du mouvement zéro déchet et la croissance de l'industrie de la vente en vrac et en contenants réutilisables en France. Comment l'industrie du vrac a-t-elle évolué, notamment dans la cosmétique ? Comment la coopération entre les grandes marques a-t-elle émergé ?Comment rendre les emballages en vrac et réutilisables disponibles dans les supermarchés, afin de répondre aux habitudes de consommation de la majorité des Français ?Quel a été l'impact de la pandémie sur les habitudes de consommation éco-responsable ?Quelle est la différence entre ces deux types d'emballages (vrac ou réutilisable) et quels sont les défis auxquels l'industrie est confrontée face à l'opposition des fabricants d'emballages jetables ?Quelles sont les contributions au gouvernement pour généraliser la réutilisation des emballages. "C'est important d'avoir les bons messages et de les répéter et d'accompagner le geste conso parce qu'on a été déshabitués." Pour promouvoir ce changement de comportement des consommateurs vers la réduction des déchets et l’association vous invite à suivre "Le Mois du Vrac et du Réemploi", en mars 2024, 31 jours pour mieux consommer ! Merci Célia d’avoir partagé tes convictions et l’engagement de toute ton équipe. Rendez-vous dans 3 ans ! JustinePour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
#51 - Comment mettre en place le Netflix de Décathlon ?
18-10-2023
#51 - Comment mettre en place le Netflix de Décathlon ?
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Pour cet épisode de "reprise", je suis ravi de vous partager ma conversation avec Luc Teerlinck. Pendant 4 ans, Luc a eu l'opportunité de créer son job chez Décathlon Belgique. Il a d'ailleurs une profonde gratitude pour l'approche managériale positive et libérée de cette belle enseigne ! Cette expérience intrapreneuriale, lui a permis de prendre des décisions de manière plus efficace et d'avoir une grande créativité. Avec ses équipes, il s'est penché sur l'économie de la fonctionnalité afin de mettre en place un modèle plus vertueux, plus soutenable. Au lieu de valoriser la possession, choisissons de valoriser l'utilisation. C'est ainsi qu'est né le "Netflix de Décathlon", un nouveau concept testé dans 2 magasins belges qui permet aux clients d'accéder à l'ensemble du catalogue Decathlon en échange d'un abonnement mensuel. We Play Circular a déjà été testé par 70 familles et les performances économiques prévisionnelles sont exceptionnelles. C'est une excellente nouvelle, car la réduction de l'impact environnemental est également proportionnelle. Alors, soyez-vous aussi déraisonnable et osez écouter ma conversation avec Luc !Pour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
Comment recréer le lien entre nos urines et l'agriculture ?
20-10-2020
Comment recréer le lien entre nos urines et l'agriculture ?
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Savez-vous que votre urine est un véritable réservoir de sels minéraux et nutriments précieux pour l’agriculture ? Pourtant, en 1920, la moitié des urines des Parisiens collectées dans les égouts étaient valorisées par les agriculteurs. L’arrivée du pétrole a complètement chamboulé ce schéma de traitement de l’urine, à tel point que l’agriculture dominante aujourd’hui importe des minéraux depuis le Maroc ou la Russie par exemple. Revaloriser 300 millions de litres d’urines par an Notre invité de cette semaine, Michaël Roes connait bien le sujet. Il a cofondé l’année dernière la société Toopi Organics. Spécialisée dans la valorisation des urines, cette entreprise a pour objectif de valoriser 300 millions de litres d’urine chaque année en France. Le chiffre semble délirant, cependant cela ne représente « que » 10% des urines nationales annuelles. Dans cet épisode, Michaël nous raconte comment, au fur et à mesure des rencontres, il s’est lancé sur ce sujet riche de potentiels. Du retraitement de l’eau à la valorisation de l’urine dans les champs agricoles, en passant par les impacts en termes d’émissions de gaz à effet de serre, mais aussi en pollutions et consommations d’énergies évitées, la revalorisation telle que proposée par Toopi Organics permet d’avoir des impacts fantastiques à l’échelle nationale. Étant donné nos habitudes de fonctionnement depuis de nombreuses décennies, les générations actuelles n’ont, pour la plupart, pas conscience de tout ce potentiel et réalisent encore moins que c’est le traitement actuel des urines qui est la source de nombreux dégâts. Par exemple, le traitement de l’eau en France est un plus gros marché que celui de l’agriculture. D’autant que ce traitement génère de nombreuses pollutions de cours d’eau et donc de pertes de biodiversité par exemple. Cette approche systémique du sujet est brillamment racontée par Michaël qui s’appuie également sur la thèse de Fabien Esculié. Dédiée au système alimentation/excrétion des territoires urbains et publiée en 2018, cette thèse met en avant tout le potentiel de valorisation des urines pour repenser le système alimentaire français. Découvrez le résumé éclairant de Fabien en 180 secondes. Michaël nous raconte aussi son parcours avec déjà 3 autres entreprises créées, et va, sans aucun doute, vous impressionner par son ambition, les premières réussites de Toopi Organics, tout en restant très humble. Je tiens à te remercier pour ta disponibilité pour partager ta passion et te souhaite bonne chance pour la suite.Pour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
Comment recréer des lieux de vie au cœur des villes à travers la gestion des biodéchets ?
13-10-2020
Comment recréer des lieux de vie au cœur des villes à travers la gestion des biodéchets ?
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Rencontre avec Aurélie Deroo, fondatrice de Cocottarium, une solution de valorisation des biodéchets et de création de lien social au cœur des villes. Depuis de nombreuses années Aurélie Deroo est passionnée par les phénomènes sociologiques et comment l’architecture et l’urbanisme participent à l’évolution des sociétés et à refléter ces évolutions. C'est donc assez naturellement qu'Aurélie se tourne vers une formation d’architecte d’intérieur et de designer avec l'envie de : « Faire de se métier, le design, un métier où l’on peut changer les choses, les modes de vie, en concevant différemment. ». Suite à quoi elle étudiera pendant plusieurs mois le sujet et les projets de reconstruction de la biodiversité sur les plateformes pétrolière en réhabilitation, avant de travailler dans le luxe en tant que designer. Après avoir expérimenté ces différents univers, et leurs limites, et inspirée par l’architecte Michel Foucault ainsi que la Nature qui l’entoure, elle se lance dans une nouvelle aventure. En 2016, elle participe au concours « jardins, jardin » pour construire le jardin de demain lors duquel elle se rend vite compte que l’animal n’a plus sa place dans les jardins, et dans les villes. Elle a voulu aussi redonner vie aux kiosques à musique d’antan qui étaient des lieux de vie, de rencontres… et souhaite ainsi recréer des lieux de vie où on a "un prétexte" à se retrouver. C’est ainsi qu’Aurélie créée Cocottarium. Cocottarium c’est un mélange entre le poulailler et le kiosque à musique. Cocottarium est installé au cœur des villes, à destination des habitants, des salariés, des citoyens… Cocottarium c’est un moyen de se rencontrer, de découvrir les poules, de discuter, de valoriser ses biodéchets, d’avoir accès à des œufs gratuitement… Mais alors comment ça marche ? C’est une idée qui parait innovante mais c’est une idée vielle comme le monde, ce qui change ce n'est pas le poulailler mais la place que lui donne dans la ville., l'usage qu'on en a, ce qu'on construit autour comme expériences et aventures : - Dans chaque Cocottarium sont installées des poules, de race ou sauvées de l’abattoir. - Les habitant déposent leurs biodéchets dans des collecteurs de proximité. - Des structures d’insertion encadrées par une équipe pédagogique tri et distribuent les biodéchets aux poules. - Les œufs sont collectés par ces mêmes professionnels. - Enfin, ces mêmes œufs sont distribués gratuitement dans les commerces de proximité, autour du Cocottarium. Et cela peut se passer au coeur de la ville ou dans les Parcs en partenariat avec des collectivités, dans des écoles ou lycées ou au sein d’entreprises comme c’est le cas au siège Carrefour de Massy (91) Cocottarium c’est donc à la fois : - un outil de sensibilisation pour que les gens réagissent dans leur comportement et puisse contribuer au tri des biodéchets - un outil de (re)connexion au vivant, qui permet aux personnes de se sentir mieux, d’être apaisés, plus sereins (et c’est prouvé !) - un moyen d’aider les particuliers à répondre à la loi de transition énergétique qui les obligera à trier leurs biodéchets à la source d’ici 2025 - un lieu de vie, de partage, de communication où l’on se retrouve, on apprend, on se rencontre Et en plus, Cocotarrium c'est un modèle économique viable et durable. Autant vous dire que ce projet démultiplie les impacts, en faisant confiance au facture humain, à la nature et en n'utilisant beaucoup de bon sens et de choses simples. Merci Aurélie, bravo bravo à toi et longue vie au Cocottarium.Pour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
Comment permettre aux entreprises de s'auto-financer ?
10-09-2020
Comment permettre aux entreprises de s'auto-financer ?
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Le confinement a provoqué de grosses difficultés économiques et même si l'Etat a mis en place un large système de prêt garanti, la question du financement de la trésorerie entre entreprises reste clé dans cette période incertaine. Peut-être avez-vous déjà entendu parler du WIR, une monnaie complémentaire inter-entreprise qui existe depuis plus de 100 ans, celle-ci permet aux entreprises d'apporter de nouvelles facilités de trésorerie. C'est en appliquant ce principe qu'Arthur Bard et Samuel Cohen ont créé en 2015 France Barter. Mais qu'est-ce que c'est ? C’est une plateforme gratuite qui permet aux entreprises de faire des économies de trésorerie en remplaçant des achats par des échanges. Cette marketplace, créée en 2015, permet de faciliter des échanges multilatéraux, via une unité de compte, le Barter euros. France Barter se rémunère en prenant 5 % du montant de chaque échange en euros. Si cela existe en France depuis 2015, ce système de « troc » s’est développé en Suisse il y a près de 100 ans avec la création de la monnaie WIR. C'est une création ingénieuse d'entrepreneurs qui sert aux entreprises à garantir l'accès à des liquidités. Aujourd’hui, 50 000 PME suisses, soit 1/5 de la globalité des entreprises suisses, sont actives dans ce réseau. France Barter, un outil d’optimisation d’actifs pour les sociétés. Après avoir travaillé sur des opérations de compensation par achat, Arthur Bard s’est inspiré du modèle suisse pour monter France Barter en 2015, avec son associé Samuel Cohen. Selon lui, la mécanique du système Barter c’est un réseau « d’entreprises qui se financent entre elles ». Jusqu’à présent, beaucoup d’entreprises de petite taille et PME étaient plus enclins à participer à cet échange de services. C’est un réseau d’entraide, souvent local, qui attire beaucoup d’entreprises. 80 % des échanges se font d’ailleurs localement. Le fait de se financer entre entreprises sans le besoin d’une banque est un atout indéniable. Avec la crise sanitaire de 2020, de plus en plus grands groupes rejoignent ce mouvement et participent aussi à ce système de compensation. On estime que le montant de ce type de transactions s’élève aujourd’hui à 12 milliards au niveau mondial. "Comment peut-on faire mieux avec ce qu’on a déjà ? » C’est le leitmotiv d'Arthur Bard et son équipe. Les entreprises ont à la fois des actifs inutilisés et ont du mal à financer leur activité en fonds de roulement. Elles se limitent pourtant à proposer seulement certains services. En effet, ces dernières années, les démarches d'écologie industrielle ou d'économie circulaire se concentrent généralement sur le déchet. France Barter les aide à ne pas se limiter à ces ressources et à utiliser tout ce qu’elles ont à disposition. Par exemple, les espaces de stockage, comme le propose aussi Space Fill, sont fréquemment des atouts négligés. Plus récemment, des clients comme des CCI ou des réseaux d’entreprises échangent leurs services. France Barter a même intégré une association d’agriculteurs, agri-echange.org, qui leur permet de s’échanger leurs outils de production. France Barter est donc un outil qui facilite la multiplicité et la diversité des échanges, en marge des transactions monétaires classiques. Encore merci Arthur pour ton temps et bonne route à France Barter.Pour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
Comment mettre fin à la folie des bouteilles en plastique ?
30-07-2020
Comment mettre fin à la folie des bouteilles en plastique ?
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Thibault Lamarque a fondé Castalie en 2011 pour "mettre fin à la folie des bouteilles en plastique." Avant d'apporter une solution aux restaurateurs, entreprises ou bistrots désireux de proposer de l'eau à leurs clients ou collaborateurs, sans produire de déchet plastique, Thibault travaille sur l’accès à l’eau dans les pays en voie de développement, sur la distribution d’eau et le commerce équitable. Hormis le fait qu’il soit poisson, le thème de l'eau le ramène a beaucoup de ses plaisirs et environnement. L'eau est l’élément le plus important pour la vie, et d’un point de vue géopolitique il y a de nombreux enjeux. Corréler l'accès à cette ressource avec la génération de déchets ne fait pas sens pour lui. D'autant que Thibault est aussi un fervent adepte d’eau pétillante pour laquelle les alternatives zéro-déchet sont encore rares. Lorsqu'il découvre la solution SodaStream, un monde s'ouvre à lui. Thibault souhaite aller plus loin. Aujourd'hui, Castalie c'est 90 millions de bouteilles à usage unique économisées. Sur les 16 milliards de bouteilles consommées annuellement, la marge est encore grande, mais l'entreprise sociale (agrémentée ESUS) a prévu d'aller très loin et de relever le défi. Au-delà du développement de son offre de fontaines actuelle, Castalie a d'autres projets en bagage et n'a pas fini de créer de l'impact. C'est le premier épisode de notre podcast Activer l'économie circulaire dédié à l'eau et je suis très heureuse de pouvoir parler de ce sujet aussi passionnant qu'inquiétant au regard des tensions existantes sur cette ressource. Merci Thibault pour cette interview passionnante, et bravo pour ce parcours.Pour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
Comment les collectivités territoriales peuvent améliorer la résilience du système alimentaire ?
30-06-2020
Comment les collectivités territoriales peuvent améliorer la résilience du système alimentaire ?
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Qu'en est-il de la résilience du système alimentaire français ? Dans les grandes villes françaises, l'approvisionnement local dans les achats alimentaires tourne autour de 2% en moyenne. Pourtant, on prône souvent la puissance agricole de notre pays qui exporte massivement des denrées alimentaires. Le confinement imposé par la gestion du Covid 19 a néanmoins mis en avant quelques limites de notre système alimentaire : difficultés à trouver de la main-d'œuvre, perturbation des chaines logistiques et augmentations brutales du prix des fruits et légumes. Le problème serait-il bien plus profond ? Quelques jours avant le 2ᵉ tour des élections municipales, j'ai eu l'occasion d'échanger avec Arthur Grimonpont, co-fondateur des Greniers d'Abondance. Créée en 2018, cette association travaille activement sur le sujet de la résilience alimentaire des territoires. Elle a publié cette année un excellent rapport intitulé Les Greniers d’Abondance (2020) Vers la résilience alimentaire. Faire face aux menaces globales à l’échelle territoriale. Après avoir dressé le tableau des menaces qui se font de plus en plus pressante sur le sujet, les auteurs indiquent 11 voies de résilience pour permettre de retrouver du sens dans notre alimentation et affronter au mieux les problématiques du 21ᵉ siècle. Reconsidérer notre agriculture comme un sujet central. En effet, dans nos sociétés modernes, la majeure partie de la population ne réalise pas l'omniprésence du pétrole dans nos approvisionnements et la déconnexion à notre agriculture. Pourtant, jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, la problématique de la résilience alimentaire d'un territoire était fondamentale. Dès le Moyen-Âge, l'élection du maire dépendait fortement de sa capacité à répondre à cette question. Au milieu du 20ᵉ siècle, la France a décidé de transformer son agriculture vers un modèle ultra-productif en spécialisant les régions en fonction de leurs contextes. Alors que la productivité et les exportations vont faire un bond majeur, la population agricole et la biodiversité présente dans les champs vont chuter irrémédiablement. Depuis quelques années, le réchauffement climatique multiplie les sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes. Un agriculteur se suicide chaque jour. Le tableau est loin d'être reluisant. Voilà pourquoi l'éclairage d'Arthur sur cette problématique est éclairant. Arthur et son équipe nous invitent à nous emparer de ses sujets et à les porter auprès des collectivités territoriales. Je vous invite chaudement à lire le rapport en pdf et à l'offrir à votre nouveau Maire ou représentant de collectivité territoriale. Non seulement très accessible, ce rapport livre un constat clair et honnête de la situation. Il donne aussi plein d'espoirs, car les chantiers de résilience proposés sont pleins de bon sens, vérifiés techniquement et ne demandent qu'à être déployés le plus largement possible. Encore merci Arthur pour ton témoignage et très bonne continuation au Grenier d'Abondance.Pour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
Comment repenser les usages pour sortir de la culture du déchet ?
05-06-2020
Comment repenser les usages pour sortir de la culture du déchet ?
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) En pleine crise sanitaire, la question se pose : quelle place pour l'usage unique dans notre économie ? Après 20 ans d'expérience dans le secteur de l'emballage, c'est son histoire personnelle qui pousse Emmanuel Auberger à fonder Uzaje (ex Solzero) entreprise de l'économie sociale et solidaire spécialisée dans le réemploi des emballages à échelle industrielle. Cette création est partie de trois constats : Les conséquences sanitaires et environnementales du plastique à usage unique ;La place prépondérante des déchets d'emballage dans nos poubelles, nos rues et nos océans ;Le peu de place accordé à la réutilisation dans les dynamiques et projets d'économie circulaire, au profit de la réduction et du recyclage. En 2019, Emmanuel décide de s'insérer dans ce contexte pour apporter aux acteurs économiques de la restauration hors domicile une solution pour inscrire leurs modèles dans une économie circulaire. Il fonde Uzaje qui construit et opère des centres de lavages qui vont permettre le réemploi des emballages, à échelle industrielle. Bien que la valeur première de Uzaje soit de proposer des solutions à grande échelle pour le réemploi des contenants, l'entreprise accompagne ses clients sur toute la chaîne et les étapes de conception, pour assurer qu'il ne manque aucune brique et que l'évolution soit la plus facile et impactante possible. Uzaje propose donc également d'accompagner ses clients sur le bon choix des contenants, sur l'optimisation des taux de retours ou la conception d'une expérience utilisateur efficace. C'est ainsi que des premières expérimentations voient le jour dans la restauration commerciale avec des distributeurs qui souhaitent s'engager, ou auprès de la restauration collective, notamment dans le cadre de la loi EGALIM. En plus de s'insérer dans un contexte légal favorable (lois AGEC et EGALIM), Uzaje permet de répondre à l'évolution des utilisations en cours, mais également à venir. Un podcast qui redonne sa place à l'usager et nous inspire quant à l'évolution en cours des pratiques et à la nécessaire transition des filières, pour sortir du plastique à usage unique, même en temps de crise. Merci Emmanuel pour ta lucidité. Un épisode par Justine Laurent.Pour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
Comment repenser la ville avec l'urbanisme circulaire ?
07-04-2020
Comment repenser la ville avec l'urbanisme circulaire ?
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) En France, l'artificialisation des sols est un sujet récurrent. On entend souvent que "l'équivalent d'un département français est artificialisé tous les 7 ans". Cette donnée, aussi imprécise qu'inexacte, cache en réalité une multitude de problèmes (pertes de biodiversité, d'espaces agricoles, moins bonne absorption de l'eau, pertes de résilience et bien d'autres). Sylvain Grisot, fondateur de l'agence d'urbanisme Dixit.net et auteur du récent Manifeste pour un urbanisme circulaire, est l'invité de l'épisode 42 du podcast. L'équivalent de 5 terrains de foot chaque heure est artificialisé en France Sylvain a justement bien étudié ce phénomène qu'il considère comme un "dysfonctionnement systémique" tant il représente la partie émergée de l'iceberg. Il ajoute que l'équivalent de 5 terrains de foot chaque heure est artificialisé en France, soit 30 000 Ha par an. Ce phénomène est aussi européen puisque toutes les 7 semaines, c'est l'équivalent de la ville de Londres (elle-même 7 fois plus étendue que Paris) qui est absorbée sur les campagnes du continent. L'étalement urbain ne suit pas forcément la croissance démographique. Celui-ci a été permis par la voiture. On l'oublie vite, mais l'arrivée de la voiture dans nos villes ne datent "seulement" d'une centaine d'années, mais son impact sur l'espace urbain a été considérable. Que ce soit par rapport aux piétons ou bien ou termes de développement des infrastructures, la voiture a été et est sur-utilisée. Elle a surtout permis d'habiter de plus en plus loin des centres-villes.  48% de l'espace urbain est dédié à la voiture La ville a donc développé les infrastructures pour ce mode de transport, à tel point que 48% de l'espace urbain ne correspond qu'à des routes et des parkings. L'hébergement, la fonction principale que l'on attribue à la ville, ne représente que 18% de ce même espace. Le déséquilibre est criant. Ce modèle de développement urbain ne date pourtant que des années 70. Les difficultés à venir d'approvisionnements en pétrole et donc la hausse de son prix permettent d'anticiper rapidement que ce modèle n'a pas beaucoup d'avenir. Il va falloir repenser la ville et ses usages pour l'adapter aux problématiques du 21ᵉ siècle. Dans notre entretien et dans son Manifeste pour un urbanisme circulaire, Sylvain évoque les principes clés de l'urbanisme circulaire : Recycler les espacesTransformer l'existantIntensifier les usages Il décline aussi de nombreux exemples pertinents qui doivent désormais être généralisés pour s'adapter au plus vite. Je vous invite aussi à vous intéresser au livre très accessible, largement documenté et qui traite de façon globale ce sujet qui nous concerne tous. Je remercie Sylvain pour la qualité de nos échanges et lui souhaite une excellente continuation dans le développement de l'urbanisme circulaire.Pour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
Comment démocratiser et développer le vrac ? Réseau Vrac
31-03-2020
Comment démocratiser et développer le vrac ? Réseau Vrac
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd'hui, nouvel épisode avec Celia Rennesson, Co-Fondatrice et Directrice de Réseau Vrac. Fondé en 2016, Réseau Vrac est une association professionnelle qui réunit les acteurs de cette nouvelle offre en France et à l'international. Étant donné le fort développement du vrac un peu partout en France, il me semblait intéressant de creuser le sujet avec Celia. D'abord porteuse de projet d'une boutique de vrac à Paris puis co-fondatrice de Réseau Vrac, Celia nous dévoile l'historique du secteur depuis quelques années et les premières réussites de l'association créée avec Zero Waste France et Didier Onraita (Fondateur de My Retail Box et Day by Day). Dans cet épisode, Celia nous explique le succès grandissant du vrac auprès des Français, ses nombreux impacts sur la chaine de valeur du secteur de l'alimentaire, que ce soit de la production (agriculture bio, relocalisation de la production...) jusqu'au consommateur (le fait-maison, le gaspillage alimentaire, la sortie des emballages jetables...) en passant évidemment par les distributeurs et les marques. Un grand merci à Celia et son équipe pour leur accueil et très bonne chance pour la suite.Pour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
Comment participer facilement à la protection de l’environnement ?
19-03-2020
Comment participer facilement à la protection de l’environnement ?
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Isabelle Susini est directrice depuis 5 ans du 1% For the Planet France, une organisation à but non lucratif dédiée à la philanthropie environnementale. La protection de l'environnement a vite été pour Isabelle une évidence. Après des études de commerce dans le marketing, Isabelle rapidement repris ses études en protection de l’environnement. Elle a travaillé chez Yves Rocher et après 1 année de voyage à vélo, elle a rejoint l’équipe Patagonia Europe, en tant que directrice de la RSE et de la philanthropie. Cette aventure chez Patagonia lui a permis de rejoindre très vite l’aventure 1% For the Planet France et de participer à son développement en Europe. Car c'est bien Yvon Chouinard, fondateur de Patagonia, qui a été également à l’initiative de 1%. Philanthropie environnementale, de quoi parle-t-on ? La philanthropie environnementale est un transfert de ressources, en général financière, mais aussi de compétences, vers les organisations qui jouent un rôle dans la protection de l'environnement, qui visent à limiter la destruction des écosystèmes ou encore à valoriser les actions de restauration et de résilience. Alors que la protection de l’environnement est la préoccupation principale des Français depuis 2018, d'après le CREDOC, uniquement 7% des sommes de la philanthropie dédiées par les entreprises, sont reversées à la protection de l’environnement. Ce qui est encore plus contradictoire par rapport à la place de la protection de l’environnement dans les médias. Aujourd'hui, la philanthropie concerne davantage la culture, en France du moins. Qu'est-ce-que le mouvement 1% For The Planet ? Comment fonctionne-t-il ? Le mouvement 1% For the Planet France s'adresse aux entreprises de toutes tailles, et vise à les convaincre de reverser 1% de leur chiffre d'affaires à l’une des 500 associations agréées (en France) les plus efficaces sur les thématiques environnementales. Leur action consiste non seulement à ressembler les mécènes au sein d'une même communauté, mais également à identifier et valoriser les entreprises les plus efficaces en matière de protection et régénération des écosystèmes naturels, et à faciliter et augmenter le don auprès de ces associations. Quel est l'objectif de réunir les acteurs de la philanthropie au sein d’une même communauté (donneurs-associations-partenaires médias) ? rassurer les entrepreneurs et entreprisescréer des partenariats (cofinancement, rencontres) et se rencontrer notamment à travers les Rencontres associations et philanthropesaccélérer les dons grâce à un partage et à une mise en commun de convictions, ce qui permet notamment aux associations de dégager davantage de temps pour défendre leurs actions Les associations passant la majorité de leur temps à chercher des financements ou des mécènes, l'action de One Percent For The Planet, leur permet de dégager du temps pour ce qui est vraiment utile : protéger et régénérer les écosystèmes naturels. Et chez One Percent, l'Humain a une place importante ! C'est ça qui fait la force du réseau. Pourquoi devenir mécène ? Ce que nous dit Isabelle, c'est que dans la plupart des cas, il y a une cohérence entre l’engagement philanthropique et la politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) menée par l’entreprise. Donc le premier point est tout simplement de compléter, continuer ou valoriser une démarche RSE de qualité. La philanthropie est également l’acte le plus facile en matière de soutien à une cause, notamment la protection l'environnement. "C'est presque la première étape à mettre en place." Dans les faits, la plupart des entreprises qui sont membres de 1% sont déjà engagées et souhaitent rejoindre un réseau avec qui elles partagent leurs valeurs et leurs actions. "La philanthropie est l’acte le plus facile. C'est presque la première étape à mettre en place." Enfin, la philanthropie, comme première action, peut permettre à l'entreprise de faire évoluer sa démarche RSE ou sa stratégie. Car si c'est l’entreprise qui nourrit la philanthropie, c'est également la philanthropie qui nourrit l’entreprise parce qu'elle peut être un fil conducteur pour une politique RSE. Pour conclure, bien au-delà d'une action "pansement" la philantrophie environnementale défendue et proposée par One Percent For The Planet permet d'investir dans des projets qui font sens et d'inscrire son entreprise dans une démarche collaborative et impactante. De manière simple. Car comme aime le dire Isabelle : Tout le monde a à 1%. Rendez-vous sur : https://www.onepercentfortheplanet.org/frPour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
Comment planter des forêts sur des terres détruites ? Viridis Terra
25-02-2020
Comment planter des forêts sur des terres détruites ? Viridis Terra
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Ces derniers mois, plusieurs scientifiques ont affirmé qu'il fallait planter massivement des forêts pour permettre de réduire le changement climatique. Capturer le carbone présent dans l'atmosphère peut s'avérer salvateur, non seulement, pour lutter contre le dérèglement climatique, mais aussi pour régénérer la biodiversité, améliorer la vie des sols et améliorer les rendements agricoles. La géo-ingénierie, le fait de tenter de manipuler le climat à grande échelle, est souvent liée à des techniques très sophistiquées, mais rarement éprouvées à grandes échelles. Pourtant, quand on regarde bien, les écosystèmes vivants proposent des solutions très pertinentes qu'il nous faut répliquer à grande échelle. C'est exactement ce que Martin Beaudoin Nadeau a compris en créant Viridis Terra. Basé au Québec avec aussi des activités sur l'ensemble du continent américain et en Afrique, Martin nous raconte dans ce nouvel épisode tout ce qu'il a mis en place depuis 2015 pour régénérer les terres dégradées. "On propose des placements pour régénérer des forêts avec des rendements de 10% par an" Viridis Terra s'est notamment concentré sur les terres détruites par l'extraction minière. Les techniques développées par l'entreprise permettent de faire repousser des plantes en quelques mois et donc d'imaginer de faire repousser des forêts durables et autonomes. Martin et son équipe ont développé un savoir-faire exceptionnel et nous racontent toutes les subtilités liées aux régions, particulièrement entre les tropiques ou plus proches des pôles, pour capturer efficacement du carbone.   Terres détruites en Haïti puis terres ensemencées par Viridis Terra après quelques mois   Plantations en Haïti après quelques années Martin évoque également le lancement prochain du fond Trees of Lives qui permet à des investisseurs de n'importe quel taille (particuliers ou fonds d'investissements) d'investir dans des placements pour permettre la régénération des sols. Cela permet des impacts énormes que ce soit en terme économique (rendement de 10% par an), de régénération des sols, de la biodiversité ou encore d'amélioration de la résilience des populations qui vivent des productions des arbres plantés. Je tiens à remercier Martin pour sa disponibilité et à lui souhaiter bonne chance pour ces prochaines années cruciales sur ces problématiques.Pour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
Comment la conception de business models permet de valoriser des ressources locales ? Solution Recyclage
11-02-2020
Comment la conception de business models permet de valoriser des ressources locales ? Solution Recyclage
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Pour clore cette mi-série sur le recyclage avec Stephan et Arnaud, nous avons rencontré Olivier Humeau, entrepreneur nantais, fondateur notamment de Solutions Recyclage. Il nous présente son parcours, mais nous raconte aussi toutes les subtilités du modèle d'affaire des recycleurs à moins grandes échelles que les majors du secteur (Veolia, Suez, Paprec particulièrement). Que ce soit pour les bouteilles, les gobelets ou bien d'autres gisements encore, les contraintes sont nombreuses. Néanmoins, à l'époque où Olivier s'intéresse au sujet, il identifie beaucoup d'opportunités et surtout un besoin croissant exprimé par de plus en plus d'entreprises. L'aventure Solution Recyclage est lancée, mais au même moment, la crise de 2008 est déclarée. Les débuts sont plus compliqués que prévu, mais après 12 ans, les faits sont là. L'entreprise suit les besoins de ses clients et lance même une nouvelle activité dans le secteur de la construction, premier gisement de déchets au niveau national. Dans cet épisode, vous aurez le retour d'expérience d'Olivier sur : comment faire évoluer son business model suite à des évènements contrairescomment les entreprises ont évolué sur le sujet du recyclage depuis une quinzaine d'annéescomment la société a récemment changé de regard sur le sujet des ressources et du changement climatique Un grand merci à Olivier pour la qualité des échanges et bonne chance pour la suite !Pour aller plus loin :  Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ;Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ;Inscrivez-vous à notre newsletter ;Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.