Parcours

Parcours, le podcast

Des vies qui ont quelque chose à vous dire. Bien souvent  « invisibles », « inaudibles », des hommes et des femmes que l’on entend ou que l’on écoute peu, témoignent chaque mois de leur réalité.

Ils racontent leur quotidien, leur trajectoire, ils confient leurs difficultés mais aussi leurs engagements et leurs espoirs.

Un podcast documentaire proposé par la rédaction du Secours Catholique.


Crédits :

Reporters : Clarisse Briot, Cécile Leclerc-Laurent, Djamila Ould Khettab, Dimitri Partouche, Benjamin Sèze

Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre

Voix : Charles-Antoine Berthonneau

Réalisation : Guillaume Giraud

Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue

Producteurs exécutifs : wave.audio

Vignette : Marc Lafon

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Episodes

« Je ne suis pas un robot, c'est eux les robots »
06-11-2024
« Je ne suis pas un robot, c'est eux les robots »
Dans Parcours, nous tendons le micro pour plusieurs épisodes aux “oubliés du numérique”. Pas forcément très âgés, ils sont pourtant pénalisés par le mouvement actuel de dématérialisation des services publics. Déjà fragilisés par leur situation de précarité, ils se retrouvent contraints à faire les démarches d’accès à leurs droits uniquement sur Internet, alors qu’ils sont mal équipés, ou qu’ils ne maîtrisent pas l’outil informatique. À la clé, des erreurs, des oublis, parfois un renoncement et une aggravation de leur situation. C’est notamment le cas de beaucoup de personnes étrangères qui peinent ainsi à renouveler leurs papiers.Dans ce deuxième volet, notre journaliste Clarisse Briot est allée à la rencontre de Larbi, un Tunisien qui vit dans le quartier populaire de Jussieu, à Versailles.Larbi, 48 ans, fréquente tous les jeudis un groupe d'entraide du Secours Catholique qui échange sur les difficultés matérielles et financières rencontrées au quotidien par ses membres, et sur les dysfonctionnements dans l'accès à leurs droits. La dématérialisation des démarches administratives (auprès de la Caisse d'allocations familiales notamment) est un des sujets récurrents. Le groupe s'en fait l'écho à notre micro, tandis que Larbi confie son "parcours du combattant" pour obtenir le renouvellement de sa carte de séjour de dix ans, alors que la prise de rendez-vous en Préfecture ne se fait plus que sur Internet. Crédits : Reporter Clarisse Briot - Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon
« La dématérialisation, c'est de la déshumanisation »
06-11-2024
« La dématérialisation, c'est de la déshumanisation »
Pour plusieurs épisodes, Parcours va à la rencontre des “oubliés du numérique”. Ce sont des hommes et des femmes, pas forcément très âgés, déjà fragilisés par une situation de précarité. Désormais, ils subissent aussi le mouvement de dématérialisation des services publics et la fermeture des guichets. Contraints d’effectuer leurs démarches uniquement par Internet, alors qu’ils ne maîtrisent pas l’outil ou qu'ils ne sont pas équipés, ils finissent parfois par abandonner et par renoncer à leurs droits, aggravant ainsi leur précarité.Dans ce premier volet, nous suivons notre journaliste Cécile Leclerc-Laurent à Somain, une petite ville du Nord de la France, à la rencontre de Maria-Christina. À 62 ans, Maria-Christina a vécu toute sa vie dans le Nord où elle a enchaîné les petits boulots. Il y a dix ans, elle a subi de gros problèmes de santé. Depuis, elle perçoit l'allocation aux adultes handicapés (AAH). Pour se sentir utile, Maria-Christina est bénévole dans une permanence d’accueil du Secours Catholique. Comme beaucoup de personnes qu’elle accompagne, elle déplore la fermeture progressive des services publics à Somain. Maria-Christina doit maintenant effectuer toutes ses démarches d'accès à ses droits en ligne, sur l'ordinateur premier prix qu'elle a acquis dans ce but, ou encore depuis son smartphone. Maria-Christina "patauge" un peu, mais elle se débrouille malgré tout. Crédits : Reporter Cécile Leclerc-Laurent Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon
« Au Burundi, la vie est difficile mais nous gardons espoir » (2/2)
28-08-2024
« Au Burundi, la vie est difficile mais nous gardons espoir » (2/2)
Dans Parcours, nous sommes au Burundi. Dans ce deuxième volet de cet épisode qui nous emmène à la rencontre de la jeunesse de ce pays le plus pauvre du monde, nous suivons notre journaliste Cécile Leclerc-Laurent. Dans le centre du pays, en milieu rural, à Mugera plus précisément. Cécile retrouve Annick, qui racontait dans le premier volet sa vie quotidienne entre son petit commerce peu rentable et ses tâches domestiques écrasantes, loin de ses rêves professionnels de jeune diplômée. Cette fois, Annick nous emmène rencontrer un club de jeunes. Le club Justice et Paix, fondé par la Commission diocésaine du même nom. Car au Burundi, les tensions ethniques et politiques sont toujours présentes, et la cohésion sociale un travail de longue haleine.À Mugera, Annick et d’autres jeunes se rassemblent les samedis matins dans un club de jeunes. Ensemble, ils discutent des problèmes de la communauté, ils dansent, chantent et écrivent des sketchs. « Le club a pour but de créer un climat de solidarité, pour voir comment on peut cohabiter ensemble », explique Bosco, l’un des encadrants du club. « Pour rester unis, il faut quelque chose qui nous unisse », dit encore Bosco. Alors, régulièrement, les jeunes jouent leurs sketchs ou dansent devant les habitants des villages environnants, pour gagner un peu d’argent et financer leurs projets de développement économique. Ensemble, les jeunes cultivent un champ de maïs et élèvent des porcs. Tout ceci les aide à lutter contre la pauvreté et entretient la solidarité au sein de la communauté. « Notre village vit mieux grâce au club Justice et Paix », conclut Justin. Tous espèrent ainsi tourner la page des conflits passés et construire la paix du futur.Crédits : Reporter Cécile Leclerc-Laurent Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon
« Au Burundi, la vie est difficile mais nous gardons espoir » (1/2)
28-08-2024
« Au Burundi, la vie est difficile mais nous gardons espoir » (1/2)
Dans ce nouvel épisode de Parcours, nous quittons la France pour rejoindre le Burundi, en Afrique centrale, dans la région des grands Lacs, où nous resterons également lors de notre prochain épisode. Cécile Leclerc-Laurent s’est rendue dans ce pays, qui est, d'après la banque mondiale, le pays le plus pauvre du monde. Le Burundi est aussi un pays où deux habitants sur trois ont moins de 35 ans. Avec elle, nous prenons la direction de Mugera, une localité rurale située dans le centre du pays. Grâce à l’intermédiaire de la Commission diocésaine Justice et Paix, notre journaliste a pu entrer en contact avec Annick. Dans cet épisode, elle va à la rencontre de cette jeune femme qui tient un petit commerce depuis deux ans.Annick, âgée de 32 ans, est diplômée en commerce. Son mari travaillant à Bujumbura, la capitale, cette jeune mère élève seule ses deux filles âgées de 6 et 4 ans. Elle témoigne de ses difficultés : n’ayant pas trouvé de poste correspondant à ses études, elle a monté, à Mugera, un petit commerce. Mais elle a du mal à en vivre car les clients sont rares. L’argent qu’Annick gagne est directement investi dans l’approvisionnement de la boutique. « Le Burundi est un pays pauvre et la vie y est très difficile. Même l’entrepreneuriat n’est pas rentable », explique-t-elle, soulignant le fait que, comparé aux autres habitants de Mugera, elle peut paraître « riche ». Annick témoigne aussi de sa condition de femme et des tâches domestiques écrasantes qui lui incombent, loin de ses rêves professionnels de jeune diplômée. « Une femme doit s’occuper de tout. C’est comme cela : c’est notre devoir ici au Burundi », note-t-elle. Malgré tout, Annick dit garder espoir pour l’avenir. Crédits : Reporter : Cécile Leclerc-Laurent Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon
« La lutte continue ! » (2/2)
11-07-2024
« La lutte continue ! » (2/2)
Dans Parcours, nous vous racontons l’histoire d’une lutte. La lutte menée par des habitants de deux immeubles insalubres de Gennevilliers, près de Paris. Dans le premier volet, nous faisions la rencontre de trois habitants, Nodiade, Moussa et Soualiho. Vivre là, en famille, était difficile, mais mieux que la rue. Finalement, nous apprenions qu’un incendie allait sonner le début de leur mobilisation pour améliorer leur sort.  Dans ce second volet, toujours au micro de Clarisse Briot, ils font le récit de ce combat : l'incendie qui leur fait prendre conscience de la grande précarité de leur situation, l'union de leurs forces, leurs démarches pour obtenir l'attention des élus locaux et de la Préfecture, les réunions, la peur de l'expulsion du jour au lendemain, puis les premières victoires et les relogements. Ils racontent aussi leur fierté d'avoir participé à ce combat collectif, et ce qu'ils retiennent de cette expérience. Nodiade, que l'on retrouve dans son nouveau "chez elle", un logement social enfin adapté à la taille de son foyer, n'abandonne pas le combat : tant que tout le monde n'a pas retrouvé un toit, la lutte continue ! Crédits : Reporter : Clarisse Briot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon
« La lutte continue ! » (1/2)
11-07-2024
« La lutte continue ! » (1/2)
Dans Parcours, voici l’histoire d’une lutte. La lutte menée par des habitants de deux immeubles insalubres situés à Gennevilliers, près de Paris. Pendant des années, ces habitants ont été victimes d’un marchand de sommeil. Considérés comme des squatteurs, ils se sont regroupés pour affronter la menace de l’expulsion et faire entendre leur droit à être relogés dignement. Nodiade, Moussa et Soualiho font partie de ces habitants. Pendant la lutte, qui a duré cinq ans, ils se sont faits leurs porte-parole. Clarisse Briot est allée à leur rencontre, pour qu’ils racontent ce combat. Voici le premier volet de cette histoire en deux épisodes.  Dans ce premier volet, direction le quartier populaire des Grésillons, à Gennevilliers. Après un passage par "Ça Grésille", le local du Secours Catholique, lieu ressource pour les habitants, nous faisons la rencontre de Nodiade. Cette mère de trois enfants vit sa dernière nuit dans le logement insalubre qu'elle occupe avec son compagnon depuis dix ans, sans droit ni titre, au 1 Bis, l'un des deux immeubles frappés d'insalubrité. Puis nous rencontrons Moussa, son voisin de palier, qui vit là depuis huit ans. Il se bat contre les fuites d'eau, et n'a pas encore de perspectives de relogement. Enfin, nous rencontrons Soualiho, longtemps habitant du numéro 51, mitoyen au 1 Bis. Il est aujourd'hui hébergé dans un hôtel social à Nanterre, avec sa femme et son fils. Tous trois racontent leur arrivée dans ces immeubles et leur situation de précarité, jusqu'à un incendie qui va sonner le début de leur mobilisation.  Crédits : Reporter : Clarisse Briot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon
« Je vis dans ma voiture depuis neuf mois »
08-04-2024
« Je vis dans ma voiture depuis neuf mois »
Pour ce nouvel épisode, Clarisse Briot a rencontré Roger. Depuis un an et demi, Roger, 73 ans, retraité, est sans domicile fixe. Et depuis neuf mois, c’est dans sa voiture qu’il passe ses journées et ses nuits, sur le parking d’un centre commercial en région parisienne. Une expulsion et un conflit familial l’ont conduit à cette situation. En attendant de retrouver un logement, Roger préfère à un hébergement en foyer, l’intimité de sa voiture.  Roger décrit son quotidien - ses nuits sans (tellement de) sommeil, ses journées un peu vides dans l'habitacle de son véhicule - mais aussi les liens qu'il tisse avec les caissières de l'hypermarché où il fait quelques courses le matin ; les passants qui, à force, le connaissent et l'aident d'une pièce ou de quelque chose à manger, ainsi que les bénévoles et les bénéficiaires d'un accueil de jour du Secours Catholique. Il s'y se rend chaque semaine (et démarre pour cela sa vieille Mégane break) pour prendre une douche, faire une lessive, boire un café et manger une collation. Roger espère s'en sortir. Pour cela, assure-t-il, il ne devra compter que sur lui-même. Crédits : Reporter : Clarisse Briot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon
« Les papiers, ça change le sens de votre vie »
15-03-2024
« Les papiers, ça change le sens de votre vie »
Dans cet épisode de Parcours, Cécile Leclerc-Laurent rencontre Hafidh, un Algérien qui vit en France depuis huit ans. Au micro de notre journaliste, il raconte les multiples galères qu’il a vécues alors qu’il était sans-papiers, puis comment le fait d’être régularisé a changé sa vie et celle de sa famille. Hafidh, 35 ans, vit en France depuis 2016. Avec sa femme, il a décidé de quitter son pays d’origine, l’Algérie, à cause du manque de perspectives professionnelles. Mais il ne pensait pas que les conditions de vie seraient aussi difficiles : travail non déclaré, peur d’être contrôlé et expulsé, hébergement dans des chambres d’hôtel via le 115, etc. Un quotidien anxiogène pour le trentenaire, sa femme et ses enfants nés au fil des ans. La scolarisation des enfants et le fait qu’Hafidh ait finalement obtenu un contrat de travail lui ont permis de demander un titre de séjour d’un an renouvelable en 2022. Un soulagement pour la petite famille qui vit désormais dans un logement social. Hafidh a aussi pu se lancer dans une formation de chauffeur de taxi. A notre micro, il confie sa joie de se sentir « un citoyen comme tout le monde ». Crédits : Reporter : Cécile Leclerc-Laurent Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon
« Je ne suis pas seulement une maman »
01-02-2024
« Je ne suis pas seulement une maman »
Dans ce troisième épisode de Parcours, Sana, qui vit à Vaulx-en-Velin (Rhône) confie son quotidien stressant de maman solo de deux enfants, ses doutes, ses craintes, ses envies pour eux et pour elle.Sana est trentenaire, tunisienne et diplômée en chimie. En 2019, elle s’est séparée de son mari violent et a quitté la Corse où ils vivaient ensemble. Après un an de galère, d’hôtels en foyers, elle a fini par trouver un logement social à Vaux-en-Velin, dans la banlieue de Lyon. Elle y élève seule ses deux enfants Israa, 7 ans, et Ryan, 9 ans.  Ça n’a pas été facile de caler un rendez-vous pour rencontrer Sana, chez elle. On a fini par se mettre d’accord sur un lundi après-midi, c’était son seul créneau. Et encore, elle a dû faire sauter une séance chez le kiné. Quand ce n’est pas le kiné, c’est l’orthophoniste ou l’orthoptiste pour ses enfants, une démarche administrative ou un rendez-vous pour trouver du boulot… Son agenda ressemble à une partie de Tetris où il faut aussi intercaler les courses, les activités des enfants, les réunions à l’école, la vie de la maison. Sana est à 100 à l’heure. D’ailleurs, elle parle vite. Trop vite, elle le sait, elle le dit elle-même, en rigolant. Mais ne peut pas s’en empêcher. Alors on s’accroche. Et on l’écoute, nous raconter ses craintes, ses doutes, ses envies. Un podcast documentaire proposé par la rédaction du Secours Catholique.Crédits :Reporter : Benjamin SèzeRédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel MaistreVoix : Charles-Antoine BerthonneauRéalisation : Guillaume GiraudMusique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles DomergueProducteurs exécutifs : wave.audio Vignette : Marc Lafon