ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes

Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. read less
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Épisodes

L'IA est-elle essentielle à l'apprentissage des enfants ?
Hier
L'IA est-elle essentielle à l'apprentissage des enfants ?
Voici un sujet brûlant : l'IA est-elle essentielle à l'apprentissage des enfants ? Aux Etats-Unis, 88 % des parents d'élèves estiment que l’intelligence artificielle sera cruciale pour l’éducation et la carrière future de leurs enfants.Mais, voilà l’autre face de la médaille. Presque autant de parents disent ne pas savoir si l'IA fait déjà partie du programme scolaire de leurs enfants.Explosion d'outils d'IA pour l'éducationDonc, d’un côté, ils voient l’importance de cette technologie, et de l’autre, il y a un vrai flou sur son intégration réelle dans les écoles.Pourtant depuis l'an dernier, on assiste a une explosion d'outils d'IA pour l'éducation, comme Revisely, qui permet de faire des quizz pour réviser, ou encore MathGPT Pro, qui permet d'apprendre les mathématiques. L’objectif est de personnaliser l’apprentissage pour chaque élève, mais aussi d’alléger le travail des enseignants.Mais là où tout ceci devient intéressant, c’est le décalage entre les attentes des parents et la réalité. Une enquête menée par Samsung montre que plus de 80 % des parents d'élèves pensent qu'il est primordial de former les enseignants à l’utilisation des outils IA. Ils veulent donc que les enseignants sachent comment intégrer cette technologie en classe. Et on les comprend.70 % des parents d'élèves sont optimistes quant à l’impact de l'IA sur l’apprentissage de leurs enfantsCar on parle d'une génération d'élèves, la génération Alpha, qui va grandir avec l’IA comme un élément central de leur vie, autant que l’électricité ou internet pour les plus anciennes générations.Mais ce n’est pas tout. Selon la même enquête, près de 70 % des parents d'élèves sont optimistes quant à l’impact de l'IA sur l’apprentissage de leurs enfants. Ils imaginent par exemple que l’IA peut créer du contenu pédagogique ou répondre directement aux questions des élèves. Certains pensent même qu’elle pourrait simuler des situations du monde réel pour mieux préparer les élèves à affronter le quotidien.Alors, quel est l’enjeu ici ? Il faut absolument que tout le monde soit mieux informé. C’est essentiel pour éviter des inégalités dans l’accès à ces outils et pour que les élèves puissent tirer le meilleur de cette technologie, tout en l’utilisant de façon responsable.En conclusion, l'IA est bel et bien en train de s'imposer dans le monde de l'éducation, mais il y a encore du travail à faire pour aligner les attentes des parents, la formation des enseignants, et l’utilisation concrète en classe.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ring lance la recherche de fantôme avec ses sonnettes connectées
Il y a 2j
Ring lance la recherche de fantôme avec ses sonnettes connectées
Voici une opération marketing des plus originales lancée par le fabricant de sonnettes connectées Ring.Ring est une entreprise connue pour ses caméras de sécurité et ses interphones. Et à l'approche d'Halloween, elle propose une offre peu commune au Etats-Unis. Un prix de 100 000 dollars doit récompenser la meilleure vidéo de fantôme capturée par une de leurs caméras installée chez un client."La grande recherche de fantômes"Ring promet une très forte récompense pour une vidéo où l'on voit une apparition fantomatique filme à partir de ses caméras connectées.Bien sûr les vrais fantômes sont bienvenus. Mais même si vous n’avez pas de fantômes dans votre maison, pas de panique ! Le concours permet d'envoyer des vidéos de scènes créées avec du maquillage, des costumes ou des accessoires.C’est évidemment une façon pour Ring de promouvoir ses produits tout en s’amusant avec la thématique d’Halloween.Un jury prestigieux évalue les vidéosParmi eux, on retrouve l'acteur Finn Wolfhard, connu pour son rôle dans la série Stranger Things, mais aussi une chasseuse de fantômes professionnelle.A noter que les juges évaluent les vidéos sur quatre critères. Il s'agit de la clarté de l’apparition, de l’originalité de la vidéo, de la dimension divertissement et enfin de la manière dont le fantôme interagit avec l’équipement Ring.Attention, un seul gagnant remportera le prix.Une façon brillante de combiner marketing, divertissement et créativitéCette opération met aussi l'accent sur la capture de données par les objets connectés du quotidien, qui accumulent de plus en plus de données sur notre environnement, sans même que nous y prêtions attention.Cela met également en avant la qualité des caméras Ring, capables de capturer les moindres détails, qu'ils soient réels... ou un peu plus surnaturels !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Apple Intelligence, c'est un gros bébé qui débarque sur vos iPhones
Il y a 3j
Apple Intelligence, c'est un gros bébé qui débarque sur vos iPhones
Aujourd’hui, on parle d’Apple et de son nouveau bébé, nommé Apple Intelligence.L’outil d’intelligence artificielle générative débarque sur certains iPhones avec l’arrivée d’iOS 18.1. Mais attention, ce nouveau compagnon numérique va aussi demander un peu de place sur votre appareil. Voyons ensemble ce que cela signifie pour vous, et ce même si Apple a bien précisé qu'Apple Intelligence ne sera disponible dans l'hexagone que l'année prochaine.Apple Intelligence nécessite 4 Giga de stockageD’après une récente documentation technique d’Apple, pour installer et utiliser Apple Intelligence sur votre iPhone, il vous faudra libérer pas moins de 4 gigaoctets de stockage. Et ces 4 Go s’ajoutent à l’espace nécessaire pour installer iOS 18.1.Et Apple Intelligence sera disponible sur l’iPhone 15 Pro, l’iPhone 15 Pro Max, et tous les modèles d’iPhone 16, ainsi que sur les iPads et Mac équipés des processeurs M1 et ultérieurs. Cependant, il est important de noter que seuls les iPhones ont besoin de ces fameux 4 Go, les exigences pour les iPads et Mac pourraient être différentes.4 Go, c'est un point de départ, la taille du stockage va augmenterApple est très clair sur ce sujet. Les besoins en stockage pour Apple Intelligence augmenteront à mesure que de nouvelles fonctionnalités seront déployées. Donc pour le moment, on parle de 4 Go, mais il est possible que ce chiffre double à mesure que l’intelligence artificielle d’Apple s’enrichit de nouvelles capacités.Au fil de l’année, on pourrait facilement atteindre 8 gigaoctets. Donc, si vous avez l’habitude de garder votre iPhone rempli de photos, vidéos et applications, c’est peut-être le moment de faire un peu de ménage !Il va donc falloir choisir le bon modèle d’iPhoneSi vous êtes sur le point d’acheter un nouvel iPhone, surtout un iPhone 16 ou 16 Pro, voici le conseil du jour.Evitez les modèles 128 Go. Avec le besoin de stockage pour Apple Intelligence, il sera judicieux d’investir dans un modèle avec plus de mémoire.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jony Ive et Sam Altman s'associent pour créer l'appareil qui va supplanter le smartphone
Il y a 4j
Jony Ive et Sam Altman s'associent pour créer l'appareil qui va supplanter le smartphone
Aujourd’hui, nous allons parler d’un retour en force sur la scène technologique. C'est le grand retour de Jony Ive, l’ancien designer en chef d’Apple. Il construit désormais son propre empire après avoir quitté la marque à la pomme. Vous vous souvenez sûrement de lui. Il est le cerveau créatif derrière des produits iconiques comme l’iPhone, le MacBook ou encore l’iPad.Et bien, cinq ans après avoir quitté Apple, Jony Ive s’associe à OpenAI pour concevoir un appareil d’un nouveau genre. C'est un partenariat inattendu ! En voici les détails.Jony Ive a quitté Apple en 2019. Depuis, il est à la tête de son propre studio de design, nommé LoveFrom. Et depuis quelque temps, il travaille main dans la main avec Sam Altman, le PDG d’OpenAI, pour développer un appareil d’intelligence artificielle révolutionnaire. Ce projet, qui pourrait lever jusqu’à un milliard de dollars de fonds d’ici la fin de l’année, doit aboutir à la commercialisation d'un appareil qui est bien plus qu’un simple smartphone.L’idée est de créer un dispositif qui intègre de l’IA générative, comme Chat GPT, pour proposer des fonctionnalités inédites aux utilisateurs. Imaginez un appareil qui comprend, analyse et répond à vos besoins en temps réel, et ce sans que vous ayez besoin d’intervenir manuellement. Ce n’est plus de la science-fiction, c’est le futur que Jony Ive et Sam Altman envisagent.Alors ce nouveau type d'appareil va-t-il totalement remplacer les les smartphones ?En collaboration avec OpenAI, Jony Ive planche sur un matériel qui pourrait changer notre façon d’interagir avec la technologie, en s’inspirant des premiers iPhones mais avec des capacités d’intelligence artificielle.Les deux hommes ont été présentés lors d'un dîner par Brian Chesky, le PDG d’Airbnb, un proche de Sam Altman. Ils ont échangé par la suite sur la manière dont l’IA peut transformer notre quotidien. Le résultat de leurs discussions porte sur la conception d'un appareil capable de résumer et prioriser vos messages, de reconnaître des objets, et même répondre à des requêtes complexes comme réserver un voyage.Bref, cette nouvelle technologie promet de libérer l’utilisateur de nombreuses tâches manuelles. Donc oui, cela pourrait bien marquer la fin des interfaces traditionnelles de smartphone.Un écosystème de produits d’IA en pleine effervescenceReste que ce projet un peu fou est aussi le symbole d'un écosystème de produits d’IA en pleine effervescence. Car ce projet de Jony Ive et d'OpenAI s’inscrit dans une vague plus large de développement d’appareils intelligents.Prenons par exemple l’AI Pin de Humane. Ce dispositif portable est conçu par d’anciens employés d’Apple. A noter l'arrivée récente sur le marché du R1 de Rabbit, présenté au dernier CES en janvier. Ces produits montrent bien que l’ère des smartphones traditionnels est peut-être derrière nous. Et que le futur de la tech pourrait résider dans des dispositifs plus intuitifs, plus intelligents, et surtout, toujours connectés.Pour l’instant, aucune date de sortie n’a été annoncée pour l’appareil conçu par Jony Ive et son équipe. Mais le projet attire déjà l’attention de tout le secteur.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Disney se fâche avec Slack à cause d'un piratage de grande ampleur
Il y a 1 semaine
Disney se fâche avec Slack à cause d'un piratage de grande ampleur
Aujourd'hui, on parle d'un conflit majeur entre Disney et Slack. La célèbre entreprise de divertissement a décidé de bannir complètement l'outil de messagerie professionnelle après un piratage de grande ampleur. Voici ce qu’il faut retenir de cette affaire en trois points.Premier point, le piratageUn hacker nommé Nullbulge a réussi à voler plus d'un téraoctet de données sensibles à Disney, et tout cela via Slack.Les informations volées incluent non seulement des données stratégiques et financières, mais aussi des informations personnelles sur les employés et même certains clients.Pour vous donner un ordre d'idée, Nullbulge a publié en ligne plus de 44 millions de messages provenant des channels Slack de Disney, près de 19 000 feuilles de calcul, et au moins 13 000 documents PDF.Des feuilles de calcul et des PDF ? Oui, parce qu'il est possible d'héberger dans les messages de Slack des fichiers. C'est plus simple pour travailler et échanger entre collègue. Mais c'est donc plus simple à voler si un pirate pénètre dans Slack.De fait, ce vol massif met en lumière les failles de sécurité de cet outil, pourtant très populaire dans les entreprises.Dans le cas de Disney, le hackeur Nullbulge a détaillé avoir d'abord dupé un développeur de Disney et avoir réussi à pénétrer dans son ordinateur.Deuxième point, la réaction de DisneyFace à cette fuite monumentale, Disney a décidé de bannir Slack dans l'ensemble de ses organisations.De nombreuses équipes au sein de l'entreprise ont déjà commencé à migrer vers d'autres outils de communication se félicite la direction de l'entreprise.Un document interne de Disney explique que l'entreprise souhaite se tourner vers des plateformes plus intégrées et plus sécurisées pour ses besoins professionnels. Ce n’est pas seulement une mesure de sécurité, mais aussi une stratégie pour mieux contrôler et protéger les échanges internes.Troisième point, les conséquences pour SlackCette affaire jette évidemment le discrédit sur la réputation de l’outil de communication, qui est largement utilisé par les entreprises du monde entier.Ce piratage rappelle aux entreprises l'importance de sécuriser leurs outils de communication et de bien former leurs employés aux bonnes pratiques de cybersécurité.L'exemple de Disney montre que même les grandes entreprises peuvent être vulnérables et que les décisions pour protéger les données doivent être drastiques.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi LinkedIn ne peut pas entraîner son IA sur les CV des français ?
19-09-2024
Pourquoi LinkedIn ne peut pas entraîner son IA sur les CV des français ?
Aujourd’hui, voyons pourquoi LinkedIn, le réseau social pour les professionnels est empêché d'entraîner son IA sur les CV des utilisateurs français.De fait, LinkedIn récolte de plus en plus de données pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle. Pourtant, il y a une exception notable. Les utilisateurs de l’Union Européenne, dont les Français, ne sont pas concernés par cette collecte.Premier point, pourquoi cette exception ?La réponse tient en quatre lettres : RGPD. Le Règlement Général sur la Protection des Données, mis en place en 2018 dans l’Union Européenne, impose des règles très strictes sur l’utilisation des données personnelles.Ce règlement exige que toute entreprise, y compris LinkedIn, obtienne le consentement explicite des utilisateurs avant d’utiliser leurs données pour entraîner des modèles d’IA.Sans ce consentement, LinkedIn n’a tout simplement pas le droit de puiser dans les informations personnelles des utilisateurs européens pour améliorer ses systèmes d’intelligence artificielle.Deuxième point, et c'est important, LinkedIn ne s’est pas gêné pour récolter des données de ses utilisateurs dans d’autres régions du monde.Aux États-Unis par exemple, LinkedIn utilise déjà les posts, articles, et messages privés de ses membres pour entraîner ses modèles d’IA générative. Et ce sans leur demander clairement leur avis.Pour les utilisateurs en dehors de l’Union Européenne, il faut donc aller chercher dans les paramètres de confidentialité de LinkedIn pour désactiver cette collecte, et refuser ainsi que leurs données soient utilisées. C’est une démarche volontaire, et peu de gens sont au courant de cette possibilité.Il n'est donc pas surprenant que cette collecte massive de données ait provoqué la colère de nombreux utilisateurs de par le monde.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Procès antitrust en Europe : pourquoi Google rit, pourquoi Qualcomm pleure !
18-09-2024
Procès antitrust en Europe : pourquoi Google rit, pourquoi Qualcomm pleure !
Aujourd'hui, nous allons parler des très récents rebondissements dans les procès antitrust en Europe. Pourquoi Google a de quoi se réjouir, tandis que Qualcomm fait grise mine ?Alors, que s'est-il passé ?Google vient de remporter une victoire importante dans un procès dont le verdict lui imposait une amende d'un peu moins de un et demi milliard d'euros. Verdict imposé par l'Union européenne.Suite à une plainte de Microsoft, cette amende avait été infligée à Google en 2019 pour avoir abusé de sa position dominante avec sa plateforme de publicité AdSense.Le géant de la tech avait empêché les sites web d'utiliser d'autres intermédiaires pour afficher des publicités. Une pratique jugée illégale par la Commission européenne.Mais coup de théâtre : le Tribunal de l'Union européenne vient d'annuler cette amende.Le tribunal a estimé qu'il n'est pas prouvé que ces pratiques avaient réellement découragé l'innovation. Et c'est important. Car l'une des raisons principales de lutter contre les monopoles, c'est la conviction que ceux-ci freinent la concurrence, et donc l'innovation. Et que l'innovation est essentielle à la prospérité économique.Passons maintenant à Qualcomm.Le fabricant américain de puces, lui, n'a pas eu les faveurs du tribunal. En effet, Qualcomm tentait de faire réduire une amende antitrust de plus de 240 millions d'euros, également imposée par la Commission européenne en 2019.Il lui était reproché d'avoir vendu ses puces à des prix inférieurs au coût de fabrication entre 2009 et 2011. L'objectif était d'empêcher un concurrent, Icera, de se développer.Mais malgré les efforts de Qualcomm pour convaincre le tribunal, ses arguments ont été rejetés, et l'amende a été maintenue.Ces deux décisions contrastées soulignent bien les défis auxquels la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, est confrontée.Elle a remporté d'importantes victoires ces derniers temps contre Google et Apple sur des questions fiscales. Mais côté lutte contre les pratiques anti-concurrentielles, obtenir gain de cause dans des procès antitrust complexes n'est pas toujours simple.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Amazon enterre le télétravail, voici pourquoi
17-09-2024
Amazon enterre le télétravail, voici pourquoi
Aujourd'hui, on parle d'une décision forte annoncée en début de semaine par le PDG d'Amazon, Andy Jassy. Il s'agit de la fin du télétravail partiel pour ses employés.Amazon exigera désormais à partir du 2 janvier prochain que tous ses salariés retournent au bureau cinq jours par semaine. Ce virage managérial marque la fin d’une politique de trois jours en présentiel minimum qui était en place jusqu’à présent.Alors pourquoi ce retour à 100 % au bureau ?Andy Jassy l’explique dans une lettre adressée à ses équipes. Selon lui, la présence au bureau renforce la culture d’entreprise et facilite la collaboration entre collègues.Il insiste sur le fait que la créativité, le brainstorming et l'innovation sont plus efficaces quand les employés sont ensemble et en présentiel. Pour être clair, Amazon a observé que les équipes se connectent mieux lorsqu'elles sont physiquement dans le même espace.Alors, cette mesure est-elle purement une question de productivité ? Et bien pas vraiment. Amazon cherche aussi à rationaliser ses effectifs. Dans la même lettre, Andy Jassy a mentionné la suppression de certaines "couches" au sein de l'organisation.En d’autres termes, certains postes pourraient disparaître si l'entreprise juge qu’ils ne sont plus nécessaires. C’est une manière pour Amazon de rester flexible et de fonctionner, "comme la plus grande startup du monde".C'est très clair, quiconque ne revient pas au bureau risque de voir son poste supprimé.Pour Andy Jassy, ce n’est pas une première. Depuis son arrivée à la tête de l'entreprise en 2021, après avoir dirigé la division cloud computing de l'entreprise, il a supervisé des réductions d’effectifs massives.Amazon a déjà licencié des milliers d'employés dans le cadre de ces ajustements, un mouvement en partie justifié par la fin de la pandémie et la réduction des coûts qui en a découlé.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi l'internet très haut débit Starlink va changer vos voyages en avion
16-09-2024
Pourquoi l'internet très haut débit Starlink va changer vos voyages en avion
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD TECH, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNET. Je suis Elia, votre présentateur IA, et tous les jours j’évoque avec vous un fait marquant de l’actualité numérique pour les professionnels.Et aujourd’hui, voici une innovation qui pourrait révolutionner les voyages en avion. Le service d'internet très haut débit Starlink va bientôt débarquer dans les aéronefs de la compagnie United Airlines.En clair, vous allez enfin pouvoir dire adieu aux connexions Wi-Fi lentes et capricieuses en plein vol !Alors, pourquoi est-ce que c’est si important ?Eh bien, United Airlines prévoit de lancer un service Wi-Fi gratuit à très haut débit grâce à Starlink, le réseau de satellites développé par Space X, dès 2025.Cette technologie devrait équiper environ 1 000 avions de la flotte à terme.Je vous laisse imaginer le changement ! Vous pourrez regarder vos séries préférées, jouer en ligne ou faire des visioconférences en plein vol. Et ce sans interruption !Mais qu'est ce que donne à Starlink un avantage sur les autres solutions utilisées actuellement pour se connecter en Wi-Fi dans les avions ? Ce sont ses satellites en orbite basse. Contrairement aux satellites traditionnels, qui sont en orbite bien plus haute, ceux de Starlink réduisent la distance que les données doivent parcourir entre l'appareil et les constellations de satellite.Résultat, des connexions plus rapides et une latence bien plus faible.Starlink annonce même des vitesses théoriques allant jusqu'à 220 mégabits par seconde, ce qui est très impressionnant pour une connexion en vol. Cependant, des tests récents montrent des vitesses autour de 100 mégabits par seconde. Mais cela reste largement suffisant pour une utilisation fluide d'internet.Et ce qui est vraiment intéressant, c’est que United Airlines proposera ce service gratuitement !Fini les frais supplémentaires pour se connecter à bord. Et surtout, plus besoin de croiser les doigts pour que la connexion fonctionne correctement pendant tout le vol.Car le Wi-Fi à bord des avions, déployé depuis 2016, n’a jamais vraiment brillé par ses performances. Les compagnies aériennes devaient choisir entre se connecter à des antennes au sol – efficaces mais inopérantes au-dessus des océans – ou à des satellites géostationnaires, souvent peu fiables.Mais avec Starlink, tout ça change. La couverture sera bien meilleure, même au-dessus des zones comme les océans ou les montagnes.Si ce pari est réussi, cela pourrait bien sûr pousser d’autres compagnies aériennes à franchir le pas. Peut-être verrons-nous bientôt Air France ou British Airways adopter cette technologie.Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site ZDNET.FR, et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZD TECH sur vos plateformes de podcast préférées.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi et comment les nouveaux écouteurs d'Apple deviennent des aides auditives
13-09-2024
Pourquoi et comment les nouveaux écouteurs d'Apple deviennent des aides auditives
Aujourd'hui, on parle d'une innovation d'Apple qui pourrait bien changer la vie de millions de personnes malentendantes.Aux Etats-Unis, la FDA vient de donner son feu vert pour que les tout nouveaux écouteurs intra auriculaire AirPods Pro 2 soient utilisés comme aides auditives médicalisées. Et cela en vente libre.Oui, vous avez bien entendu. Vos AirPods pourraient bientôt servir de prothèses auditives.Alors comment ça marche ?Les AirPods Pro 2, la dernière version des écouteurs sans fil d'Apple, embarquent une fonctionnalité d'aide auditive, qui sera disponible dès cet automne.Ce mode est configuré par un test de cinq minutes, réalisé sur un iPhone.Il permet de mesurer le niveau de perte auditive de l'utilisateur, à savoir une perte légère ou modérée.Une fois le test effectué, les AirPods Pro 2 peuvent amplifier de manière efficace les voix, les médias et même les appels téléphoniques pour les rendre plus faciles à entendre.Et voici pourquoi c'est importantPrès de 10 pourcent de la population française souffre de perte auditive. Et ce chiffre grimpe à plus de 50 pourcent chez les plus de 60 ans.Or, les appareils auditifs traditionnels coûtent plusieurs milliers de dollars. Ce qui les rend inaccessibles pour beaucoup. En comparaison, les AirPods Pro 2 sont vendus moins de 300 euros. Ils pourraient donc devenir une solution auditive bien plus abordable pour de nombreuses personnes.Enfin, qu'en est-il pour le marché français ?Pour le moment, les aides auditives grand public comme les AirPods Pro 2 ne sont pas référencées par le Ministère de la Santé pour une prise en charge par la sécurité sociale et les mutuelles de santé.Mais le tableau de référencement des aides auditives est mis à jour régulièrement. Apple pourrait donc tenter de faire approuver cette nouvelle fonctionnalité en France pour pénétrer ce marché. A moins que la vente en libre service lui suffise, comme aux Etats-Unis.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Copilot pour Microsoft 365 : 30 € par mois, mais combien de temps réellement gagné ?
12-09-2024
Copilot pour Microsoft 365 : 30 € par mois, mais combien de temps réellement gagné ?
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD TECH, le podcast quotidien de la rédaction de Z D NET. Je suis Elia, votre présentateur IA, et tous les jours j'évoque avec vous un fait marquant de l'actualité numérique pour les professionnels.Aujourd'hui, un point sur Copilot pour Microsoft 365, l'IA intégrée à la suite bureautique Microsoft 365.La question est simple. Qu'apportent au quotidien les 30 € par mois dépensés pour l'abonnement. Combien de minutes de travail cet abonnement permet t-il d'économiser ?Les premiers retours d’expérience nous viennent de Corée du Sud. Là bas plus de cent entreprises utilisent déjà cet outil.Alors, que nous montrent ces premiers retours ?Tout d'abord, Microsoft avance qu'un gain de temps moyen de trois minutes par jour suffit à justifier le coût de l'abonnement.Sur la base d’un employé moyen qui travaille huit heures par jour pour un salaire annuel de 40 000 €, ces trois minutes par jour suffiraient à couvrir largement le coût de l'abonnement mensuel de trente euros.Surtout, un porte-parole de Microsoft affirme que les utilisateurs de Copilot peuvent économiser bien plus que trois minutes par jour. Il affirme que le gain monte à 45 minutes !Cela inclut des tâches comme la rédaction de courriels, l'organisation de réunions, et la recherche d’informations. Le temps économisé serait donc dix fois supérieur au coût de l’abonnement. Du moins sur le papier.Mais Microsoft précise bien que ce gain de temps dépend surtout du type de poste.Ce sont principalement les cadres et les managers qui tirent le plus d’avantages de cette IA. Et ce pour optimiser des tâches de gestion, de suivi de projets, ou encore de rédaction de comptes rendus de réunions.Et surtout c'est l'intégration avec des outils de collaboration comme Outlook et Teams qui permet d'automatiser l’attribution des tâches, d'éviter les oublis et de mieux suivre les progrès des équipes.Microsoft compare cette révolution technologique à celle de l’imprimerie de Gutemberg. L'idée est que ce genre d'innovation peut être mal perçue au début. Mais qu'il est essentiel de comprendre comment bien l’utiliser.Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site ZDNET.FR. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZD TECH sur vos plateformes de podcast préférées.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Strawberry, la nouvelle petite bombe d'OpenAI arrive
11-09-2024
Strawberry, la nouvelle petite bombe d'OpenAI arrive
C'est un projet intriguant d'OpenAI. Il s'agit d'une nouvelle intelligence artificielle baptisée "Strawberry", ou fraise en français.Ce qui rend Strawberry unique, c'est sa capacité à "réfléchir" avant de répondre, et ce contrairement aux modèles d'IA classiques qui proposent des réponses instantanées. Cette IA prendra entre 10 et 20 secondes pour produire une réponse plus aboutie.Mais alors, pourquoi cette lenteur ?L'idée est de permettre à Strawberry de mener ce que l'on appelle de la "recherche approfondie". Dans le détail, l'IA ne se contente pas de générer une réponse rapide. Elle planifie suffisamment à l'avance pour naviguer de manière autonome sur Internet et chercher des informations de manière plus fiable.L'objectif pour OpenAI est ici que son IA prenne le temps de raisonner pour éviter ce qu'on appelle les "hallucinations", c’est-à-dire des réponses incorrectes ou absurdes.Enfin, comment OpenAI compte y arriver ?Grâce à une méthode appelée le "post-entraînement". Strawberry a été développée en affinant les modèles d'IA générative déjà existants pour améliorer leurs performances.Pour le moment, cette nouvelle IA ne pourra traiter que du texte, et ne sera donc pas multimodale. Mais c’est déjà une avancée importante. Surtout que d’autres acteurs comme Google, Meta ou Microsoft expérimentent aussi des approches similaires pour améliorer le raisonnement des modèles d’IA.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Finis les mots de passe, bienvenue aux clés de passe
22-11-2022
Finis les mots de passe, bienvenue aux clés de passe
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui, je vous explique pourquoi nous allons passer des mots de passe aux clés de passe. Et surtout, pourquoi c'est mieux. Adieu les mots de passe ? L'éditeur de gestionnaire de mot de passe 1Password vient d'annoncer qu'il supportera en 2023 les clés de passe ou clés d'accès. Et une démo est d'ors et déjà disponible. Mais qu'est ce que sont les clés de passe ? Les passkeys, c'est le terme en anglais, utilisent la norme WebAuthn, créée par l'Alliance FIDO et le World Wide Web Consortium - le W3C - et servent à remplacer les mots de passe par des paires de clés cryptographiques. Cette paire est composée d'une clé publique qui peut être partagée et une clé privée qui ne l'est pas, et qui permettent aux utilisateurs de se connecter à des comptes. WebAuthn est pris en charge par Google Chrome, Apple Safari et Microsoft Edge. Les clés WebAuthn fonctionnent également avec des systèmes biométriques comme Face ID d'Apple et Windows Hello de Microsoft. 1Password rejoindra donc Apple, Google et Microsoft qui ont déjà mis des passkeys à la disposition des développeurs et des utilisateurs pour leurs navigateurs et systèmes d'exploitation respectifs. Le mois dernier, PayPal a ajouté la prise en charge des passkeys sur iPhone, iPad et Mac pour se connecter à PayPal.com. Mais quelle est la différence entre les passkeys et les mots de passe ? Et bien les passkeys sont plus résistants que les mots de passe au phishing et aux attaques par force brute sur les mots de passe. Ils permettent également de se passer d'un code d'authentification à deux facteurs, qui sécurise mieux les mots de passe. 1Password affirme que les principaux avantages des passkeys sont qu'elles sont fortes par défaut, et surtout qu'il n'est pas nécessaire de les mémoriser puisqu'elles sont stockées sur l'appareil. Surtout, la clé privée n'est pas partagée avec le site Web auquel on se connecte. Et enfin, la clé publique ne peut pas être utilisée pour deviner la clé privée.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Tuvaluans premiers réfugiés climatiques du metaverse
21-11-2022
Les Tuvaluans premiers réfugiés climatiques du metaverse
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui nous allons voir comment un archipel du Pacifique menacé de disparaître imagine son avenir dans le metaverse.  Le petit pays insulaire de Tulavu, à mi-chemin Hawaï et l’Australie dans l’Océan Pacifique, ne veut pas disparaître. Menacé par la montée des eaux, l’archipel de Tuvalu compte sur le Metaverse pour ne pas finir comme l’Atlantide.  Les dangers d'une submersion marine partielle sont particulièrement importants pour les pays insulaires du Pacifique, qui sont déjà confrontés à des inondations, des tsunamis et des cyclones dangereux. Alors que la Cop 27 vient de se terminer, le gouvernement de Tuvalu ne voit qu’une issue possible aux perspectives sombres des climatologues  : devenir la première nation numérique du monde.  Dans une interview filmée, le ministre des affaires étrangères, Simon Kofe, a déclaré que son pays devait réfléchir à d’autres moyens de se préserver face à l'augmentation du niveau des eaux.  Recréer un jumeau numérique de l’archipel dans le metaverse apparaît comme une solution de dernier recours. A défaut de sauver l’archipel de disparition, cela pourrait permettre à ses 12 000 habitants d’en préserver l’histoire et la culture pour les générations à venir… au moins virtuellement.  Le metaverse pourrait préserver les points de repère physiques de Tuvalu, comme les églises et les monuments. Le métavers hébergerait également la culture du pays, comme la langue et les coutumes, afin que le peuple de l’archipel puisse s'engager dans des pratiques culturelles de n'importe où dans le monde. Si le recours au métavers est bien le scénario du pire, l'inaction à l'échelle mondiale a forcé Tuvalu à envisager de faire du métavers sa nouvelle maison. Mais cette situation soulève une autre question : le métavers est-il capable d'accueillir un pays entier ? Il pourrait y avoir des problèmes de puissance de calcul et de prix des casques de réalité virtuelle. D’autant que le metaverse n'est pas nécessairement une alternative écologique. Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi la CNIL avertit les supporters français qui se rendent au Qatar de laisser leur smartphone à la maison
18-11-2022
Pourquoi la CNIL avertit les supporters français qui se rendent au Qatar de laisser leur smartphone à la maison
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi la CNIL avertit les supporters français qui se rendent au Qatar de laisser leur smartphone à la maison. Vous avez toujours envie d'aller supporter les Bleus au Qatar ? Je dis - toujours envie - parce qu'à l'approche du match d'ouverture de la Coupe du Monde, ce dimanche, les polémiques explosent sur le bien fondé de l'attribution de cette compétition à ce pays. Et côté tech et protection des données personnelle aussi, il semble qu'il y ait quelques soucis. Sachez déjà que le Qatar interdit de filmer et de prendre des photos avec votre smartphone dans les bâtiments gouvernementaux, les écoles, les logements pour travailleurs migrants, les lieux de culte et les hôpitaux.  Mais ce n'est pas tout. La CNIL française - la la Commission nationale de l'informatique et des libertés - recommande aux supporter de voyager avec un smartphone vierge, ou d'utiliser un ancien téléphone remis à zéro. Voire de prendre un téléphone jetable prépayé. Et pourquoi donc ?  Et bien parce que le gouvernement qatari incite fortement des ressortissants étrangers qui foulent leur territoire d'installer deux applications mobiles qui s'apparentent, selon les experts en cybersécurité, à des logiciels d'espionnage. La première application, nommée "Hayya", permet de s'orienter et de se rendre aux matchs. La seconde application, nommée elle "Ehteraz", permet de suivre l'épidémie de Covid-19.  Et ces deux applications mobiles puiseraient a gogo dans vos données hébergées dans vos smartphones. Pire, ces deux applications permettraient de supprimer ou de modifier le contenu de votre téléphone, et même, cerise sur le gâteau, de passer des appels.  "L'une des applications collecte des données pour savoir si un appel téléphonique est passé et avec quel numéro", a déclaré de son côté l'autorité allemande de protection des données. "L'autre app empêche l'appareil sur lequel elle est installée de se mettre en mode veille." Bien sûr, les conditions générales d'utilisation de ces applications sont explicites à ce sujet. Mais oui, vous aussi vous en les lisez pas. Le ministre français du numérique, Jean-Noël Barrot, a de son côté insisté sur le fait que contrairement à la France, le RGPD n'existe par au Qatar. D'où l'idée poussée par le CNIL de voyager avec un smartphone vierge de toutes informations personnelles. Et si jamais vous tenez absolument a emporter votre smartphone dans les stades qatari, le gendarme français de la vie privée conseille de - je cite - "limiter les autorisations systèmes à celles strictement nécessaires".  La CNIL recommande également aux voyageurs d'installer les applications juste avant leur départ et de les supprimer dès leur retour en France, ou encore de ne se connecter qu'à des réseaux Wi-Fi sécurisés.  "En tout état de cause, une vigilance particulière sera à apporter au contenu qui pourrait vous placer en difficulté vis-à-vis de la législation du pays visité", ajoute l'autorité de protection des données. Et d'illustrer le propos avec des contenus LGBT+ interdits dans le pays.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les tendances RH qui vont façonner l'année 2023
17-11-2022
Les tendances RH qui vont façonner l'année 2023
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui nous allons nous intéresser aux tendances RH qui vont façonner l’année 2023.  Dans un monde post-pandémique, l’environnement de travail a été bouleversé. Le télétravail et le travail hybride ont gagné les usages, forçant nombre d’entreprises à composer avec des équipes dispersées, qui collaborent à distance avec plus de flexibilité que par le passé. En 2023, certaines tendances RH pourraient bien s’accentuer, et avec elles, des conséquences bien réelles sur notre manière de travailler. Prenons quelques exemples. Tout d’abord, il est certain que le travail hybride n’est pas prêt de disparaître. Bien que de nombreuses entreprises forcent leurs employés à revenir au bureau - et nous en avons eu un exemple très récent chez Twitter -, ces dernières ne lâchent pas le travail hybride et à distance pour autant.  Et avec une inflation qui augmente encore le coût de la vie, les employés ne voudront peut-être pas dépenser plus pour acheter de l’essence, un déjeuner à l’extérieur ou encore le café du matin. Sans compter que de nombreux bureaux se débarrassent également des agencements traditionnels, maintenant que les employés travaillent régulièrement depuis chez eux. Bon nombre d’experts des ressources humaines s’accordent à dire que les réaménagements de bureaux dans les années à venir pourraient favoriser le travail collaboratif et réinventer profondément l’open space. Deuxième tendance à laquelle on peut s’attendre l’année prochaine : l’investissement en hausse dans les formations, pour permettre aux salariés de se doter des compétences dont ils ont besoin.  D’ailleurs, selon une enquête récente d’Amazon et de Workplace Intelligence, plus de 80 % des employés placent l’amélioration de leurs compétences en tête de leurs priorités pour l’année prochaine. Finalement, quelle que soit l’organisation de travail adoptée, le mot d’ordre en 2023 est la flexibilité. L'équilibre entre vie professionnelle et personnelle est devenu un enjeu précieux. Les phénomènes que l’on observe ces derniers temps, tels que le “quiet quitting” ou la Grande Démission aux Etats-Unis, sont la preuve que les entreprises qui ne parviennent pas à injecter plus de flexibilité dans leur organisation de travail pourraient risquer de perdre leurs meilleurs talents. Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi la NSA veut que vous changiez de langage de programmation
16-11-2022
Pourquoi la NSA veut que vous changiez de langage de programmation
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi la NSA vous demande de changer votre langage de programmation pour améliorer la sécurité de votre code. C'est un message que tient à faire passer la NSA - la principale Agence américaine de renseignement - aux développeurs. Il faut en finir avec les langages C et C++. Et pourquoi donc ? Parce que ces langages sont susceptibles de permettre des attaques informatiques qui utilisent la mémoire informatique. Et se passer de C ou C++ pourrait signifier une réorientation vers C#, Go, Java, Ruby, Rust ou encore Swift. Et ces langages ont par ailleurs déjà fait leur preuve. Un exemple ? Java est le langage le plus utilisé dans les entreprises et pour le développement d'applications Android. Un autre exemple ? Swift figure dans le top 10 des langages de programmation les plus utilisés, notamment bien sûr grâce au développement d'applications sous iOS. L'agence d'espionnage américaine cite des recherches récentes de Google et de Microsoft selon lesquelles 70 % des problèmes de sécurité dans le navigateur Chrome et le système d'exploitation Windows, sont liés à la mauvaise gestion de la mémoire avec les langages de programmation C et C++. Reste la question de savoir pourquoi C et C++ ont des problèmes de mémoire. "Ils offrent beaucoup de liberté et de souplesse dans la gestion de la mémoire tout en s'appuyant fortement sur le programmeur pour effectuer les vérifications nécessaires sur les références mémoire" mentionne la NSA. L'Agence recommande donc d'utiliser un langage à mémoire sécurisée lorsque cela est possible. Et le langage Rust semble être le principal candidat au "remplacement" de C et C++. Le noyau Linux d'ailleurs a récemment introduit Rust comme deuxième langage après le C. Ces projets développés en Rust ne remplaceront pas l'ancien code C ou C++. Oui, ce sont de nouveaux projets qui auront les faveurs de ce nouveau langage. Même son de cloche chez Microsoft. Mark Russinovich, le directeur technique de Microsoft Azure, a récemment appelé tous les développeurs à utiliser Rust plutôt que C et C++ pour tous les nouveaux projets. Il faut cependant bien comprendre que l'utilisation d'un langage sécurisé pour la mémoire n'empêche pas par défaut l'introduction de bugs de mémoire dans les logiciels. De plus, les langages autorisent souvent des bibliothèques qui ne sont pas écrites dans des langages sûrs pour la mémoire. Enfin, La NSA note que certains langages recommandés peuvent avoir un coût en termes de performances. Donc dans ce cas là, les développeurs peuvent prendre des mesures pour renforcer la sécurité les langages non sécurisés en mémoire. L'équipe Chrome de Google par exemple, étudie plusieurs méthodes pour renforcer le langage C++. Et il semble que C++ restera dans la base de code de Chrome dans un avenir prévisible. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quand le fax fait de la résistance 
15-11-2022
Quand le fax fait de la résistance
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi le fax, que l’on croyait mort et enterré, fait de la résistance.  L’arrivée d’internet n’a pas mis totalement fin au télécopieur. Même en 2022, on trouve ici et là quelques poches de résistance, malgré la généralisation du courrier électronique.  Le fax, cet appareil électronique qui permet d’envoyer une copie exacte d’une page de texte ou d’images au destinataire, en utilisant une ligne téléphonique, est notamment encore répandu au Japon. Alors que l’archipel nippon traîne des pieds en matière de transition numérique, bon nombre d’employés utilisent encore des fax pour échanger des documents, comme il y a quarante ans.  Ces vieilles habitudes s’observent surtout dans le public. Les ministères et les agences japonaises utilisent en effet le fax pour traiter des informations hautement confidentielles, comme les procédures judiciaires et le travail de la police.  Dans le même temps, ailleurs dans le monde, l’adieu au télécopieur prend son temps. Au Royaume-Uni, l’Ofcom, l’autorité britannique de régulation des communications, pense à modifier les règles de télécommunication qui pourraient officialiser l’obsolescence du fax. Des modifications qui pourraient intervenir en 2023, nous dit un article de la BBC.  L’Ofcom veut, pour faire court, retirer le fax de la liste des services universels obligatoires que doivent fournir les opérateurs telcos. Ces règles avaient été mises en place au début des années 2000, à une époque où le courrier électronique n’était pas aussi répandu qu’il l’est aujourd’hui. A présent, les alternatives aux télécopieurs sont plus largement disponibles, à commencer par les pièces jointes par mail et les scans directement via smartphones.  En France, Free proposait encore jusqu’à présent des services fax à ses abonnés. Mais l’opérateur français va bientôt couper les frais : il a programmé la fin de son service de fax le 30 novembre prochain. Dans une quinzaine de jours, les clients ne pourront plus utiliser son service lancé en 2007 pour envoyer et recevoir des fax gratuitement, en ligne.  On peut lire un message lapidaire sur les pages d’assistance de Free pour prévenir de l’arrêt prochain du service. Un mot qui passe presque comme une lettre à la poste, en 2022, où la majorité du public ne l’utilisait déjà plus.    Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vers déclin inéluctable d’AMP de Google ?
14-11-2022
Vers déclin inéluctable d’AMP de Google ?
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi le format AMP de Google décline inéluctablement. Ces trois lettres, “AMP”, ne vous parlent peut-être pas, mais vous les avez sûrement déjà croisées sans même le savoir dans vos recherches en ligne. Ce sigle-  pour “Accelerated Mobile Pages” - renvoie à un format d’affichage des pages web sur mobile déployé par Google depuis 2016. Destiné à l’origine à améliorer l’expérience sur mobile en diminuant le temps de chargement des pages, ce format est aujourd’hui remis en question. Ses premiers clients, les éditeurs de presse, lui tournent tout bonnement le dos après une série de revirements techniques imposés par Google, qui n’ont visiblement pas bonne presse. Au départ, AMP a rapidement été adoptée par de nombreux éditeurs de presse. Plusieurs raisons expliquent ce mouvement : d’une part, l’importance grandissante de la consultation de sites web via mobile et les l’intérêt économique derrière ce regain d’audience, et d’autre part, les avantages de référencement offerts par ce format, puisque Google Search a pendant un temps mis en avant en exclusivité ces formats AMP dans son carrousel tant convoité. Sans compter que l’intérêt des éditeurs pour AMP s’est renforcé dès lors que Google a accordé une prime à la vitesse de chargement dans le classement des résultats de recherche. Fin 2020, près de 90% des éditeurs français de presse utilisaient alors AMP. Mais force est de constater que cette hype a été de courte durée, puisque de plus en plus d’éditeurs abandonnent aujourd’hui ce format. L’une des raisons principales de ce revirement est la décision de Google en 2021, de cesser d’accorder l'exclusivité du carrousel aux contenus affichés en format AMP. S’en sont suivi d’autres changements techniques impopulaires. Par exemple, les restrictions imposées dans les règles de développement d’AMP ont rendu le tracking des utilisateurs plus complexe à mettre en œuvre côté éditeurs, impactant in fine leurs revenus publicitaires. Le recours systématique à un serveur cache Google pose également question. Via ses serveurs de cache, Google devient le fournisseur du contenu, ce qui a pour conséquence de limiter encore plus le suivi des internautes pour les éditeurs. Les éditeurs deviennent techniquement tierces parties sur leur propre contenu. Les éditeurs de presse sont loin d’être les seuls acteurs d’internet à se désengager d’AMP. Pour preuve, Twitter ne supporte plus les redirections vers les pages AMP depuis novembre 2021, comme le rappelle le PEReN, le pôle d’expertise de la régulation numérique, dans un récent rapport sur le sujet. Plus récemment, les navigateurs Brave et DuckDuckGo ont choisi de rediriger les pages AMP vers les pages d’origine non-AMP. Et de nombreuses extensions permettent aussi de contourner la technologie sur tous les navigateurs. Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Frankencloud, le monstre du cloud qui vous guette
10-11-2022
Frankencloud, le monstre du cloud qui vous guette
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi la complexité de l'architecture cloud peut tuer votre projet de migration, surtout en matière de cloud hybride. L'adoption du cloud ne ralentit pas. Mais cela ne signifie pas que 2023 sera une année facile pour les utilisateurs de services informatiques à la demande. Selon un récent rapport du Gartner, les dépenses mondiales de services de cloud public devraient augmenter de 20,7 % pour atteindre 592 milliards de dollars en 2023, contre 490 milliards de dollars en 2022. Dans le même temps, KPMG affirme que neuf entreprises sur dix considèrent que leur adoption des systèmes de cloud computing est désormais "avancée". Et que près des trois quarts d'entre elles sont désormais en train de migrer des charges de travail stratégiques vers le cloud. Bref, le cloud computing est désormais considéré comme un pilier fondamental de la technologie pour de nombreuses entreprises. De quoi booster les recrutements dans ce secteur, mais de moins en moins dans les DSI des grandes entreprises. "Nous cherchons à nous défaire des compétences sur le stockage, le calcul, bref, sur l'infrastructure" indiquait avant-hier Frédéric Vincent, le DSI du groupe Renault, en commentaire de l'accord entre la marque au losange et Google Cloud. Autre point saillant du développement du cloud, le manque de personnel dans le domaine de la cybersécurité. Les entreprises doivent faire face à un double défi dans ce domaine, soit une demande extrême et des taux élevés d'attrition liés au stress et à l'épuisement professionnel. IBM précise que c'est tout particulièrement l'essor du cloud hybride qui soulève des défis spécifiques en matière de sécurité. Pourquoi ? Parce que la nature hybride de ce type de cloud crée davantage de points d'entrée potentiels pour les pirates. Par ailleurs, la mise en place des infrastructures de cloud, qu'elles soient hybrides, privées ou publiques, devient plus complexe. IBM explique que les entreprises utilisatrices doivent éviter d'être victimes du "Frankencloud", c'est à dire un environnement difficile à maîtriser et presque impossible à sécuriser. Un exemple ? Les dépendances à des services tiers dans les infrastructures de cloud créent des vulnérabilités supplémentaires et des "angles morts" qui peuvent être exploités par les pirates. La solution ? Adopter une approche holistique de la sécurité et surtout une vision claire des données hébergées dans l'infrastructure. Côté prévisions, le Gartner s'attend à ce que les services de PaaS, soit Platform-as-a-Service, et de SaaS, c'est à dire Software-as-a-Service, subissent les impacts les plus importants de l'inflation qui devrait se maintenir au moins au cours des 12 prochains mois. La cause ? Encore une fois les problèmes de personnel. Sid Nag, analyste du Gartner, mentionne que "des salaires plus élevés et un personnel plus qualifié sont nécessaires pour développer des applications de SaaS modernes" et ce alors que "les entreprises devront relever le défi de réduire les embauches pour contrôler les coûts". Quoi qu'il en soit, les perspectives pour les professionnels du cloud en 2023 restent optimistes, pour l'instant.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.