Pour démarrer cette série ! Mon parcours, la place de la pnl dans ma vie, pour quelle raison suis-je le plus sollicité, micro et macro changement, l'impact de ma personnalité, ce qui anime mon envie d'accompagner le changement. L'ambition de ce podcast : partager des clés pratiques pour plus de qualité de vie…

Paul Pyronnet a grandi, durant ses 7 premières années d’existence, dans la Communauté de l’Arche fondée par Lanza Del Vasto, disciple de Gandhi et précurseur du mouvement de la non-violence. Paul a ensuite vécu une succession d’aventures. Certaines ont été très porteuses, d’autres ont été plus difficiles à vivre, notamment en engendrant des difficultés économiques. Il s’est intéressé à la sophrologie, à la gestalt-thérapie, à l’analyse transactionnelle, puis a découvert la PNL dans les années 90 avec Alain Cayrol. La PNL plaît énormément à Paul, car cette pratique est beaucoup plus axée sur les solutions et le passage à l’action. Paul a ensuite créé en 2010 l’Institut Paul Pyronnet, lequel s’est fortement développé depuis, notamment grâce aux formations qu’il propose, en présentiel ou en ligne. Le parcours de Paul permet de prendre conscience que tout est possible. Même si cela demande du travail et que des périodes difficiles peuvent survenir, vous pouvez réaliser vos rêves.

À l’âge de 7 ans, Paul Pyronnet change d’environnement, habitant dorénavant en haut d’un immeuble. Ce changement de milieu a créé une cassure en Paul, qui a vécu des situations compliquées, notamment de violence. À 8 ans, il s’est fait agresser. Il s’est petit à petit habitué à la violence, en devenant lui-même membre d’un clan, seul moyen qu’il avait trouvé pour gagner en autorité.  Puis, le père de Paul, ancien professeur de philosophie devenu prêtre ainsi que Guy Gilbert, également prêtre, l’ont encouragé à agir en accord avec ses valeurs. Paul a ensuite commencé des cours de secourisme. Il a même effectué du sauvetage en mer malgré sa phobie de l’eau. Il s’est mis à agir de manière constructive, et s’est rendu compte qu’il aimait aider les personnes en difficulté. C’est en partant à l’armée que Paul découvre le développement personnel, et en particulier la PNL. Il a ensuite continué à se former en suivant un cursus professionnalisant.

Rien n’est permanent, sauf le changement. Il existe deux types de changements :  Le changement d’environnementLe changement dans sa propre existence pour entraîner un changement de relation avec son entourage. Il s’agit du meilleur changement à moyen et long terme La mise en marche du changement comporte 4 phases : La phase d’automne, où nous nous laissons aller en restant dans notre routine.La phase d’hiver : notre environnement ne nous nourrit plus. Nous continuons de réaliser les mêmes activités, jusqu’à ce que cela fasse trop mal.La phase de printemps : nous passons enfin à l’action pour modifier ce qui ne convient plus dans notre vie.La phase d’été, où nous consolidons ces nouvelles habitudes. Nous connaissons de plus en plus de succès. Et à un moment donné, nous retombons dans les automatismes et donc, dans la phase d’automne. L’important est d’effectuer, régulièrement, de petits pas pour changer et progresser.

Les micro-changements peuvent s’effectuer dans tous les domaines de votre vie. Mais l’objectif est de commencer à changer soi-même avant que les changements s’opèrent dans d’autres domaines. Sauf que lorsque nous voulons nous transformer, l’environnement ne va pas forcément nous suivre dans notre processus. C’est là que l’art de bien communiquer intervient. Le problème avec l’entourage survient lorsqu’il existe des divergences de points de vue soutenues par des valeurs opposées. Le but ici est de considérer, de reconnaître l’autre dans sa propre réalité en l’écoutant et en s’ouvrant à une sensibilité différente. Si la personne se sent agressée, elle va se refermer sur elle-même. Si elle se sent reconnue, elle va s’ouvrir. Nous ne sommes pas obligés d’accepter le comportement de l’autre, ni même de le comprendre. Nous devons juste comprendre que nous restons des êtres humains, réagissant différemment au gré des circonstances. La vie personnelle reste la meilleure école pour grandir. Plus nous réalisons de petits pas, plus nous allons accomplir de grandes choses.

L’ennéagramme est un modèle très ancien, comportant des Lois mathématiques, faisant découvrir des cartographies, sous forme de cercle, et permettant d’expliquer le fonctionnement de la psyché.  Il existe 9 types de personnalité :  1 - perfectionniste 2 - altruiste 3 - battant 4 - romantique 5 - observateur 6 - loyaliste 7 - épicurien 8 - leader 9 - médiateur Le but de l’ennéagramme n’est pas de nous enfermer dans un profil, mais plutôt de nous aider à nous en sortir. En analysant notre profil type, nous découvrons : nos peur et désir principaux ;notre manière de réagir et de nous comporter en nous sentant en sécurité ou en insécurité ;notre façon de fonctionner afin de nous sentir aimés ;ce qui nous anime et nous permet de vivre en accord avec nos valeurs, nos talents. Il n’y a pas de bon ou de mauvais profil, il existe juste des niveaux de développement dans chaque profil. L’ennéagramme nous permet d’aller à la rencontre de la diversité qu’il existe autour de nous et en nous.

L’ennéagramme est un outil fantastique pour s’ouvrir à l’ouverture et à la compassion, pour nous-mêmes comme pour les autres. Il peut être utilisé dans tous les domaines, professionnel comme personnel. Cet outil nous permet également d’aller à la rencontre de nos zones d’ombre et nous apprend à pouvoir les accueillir et les transformer, pour qu’elles se transforment en zones de lumière. Si nous nous accueillons et que nous nous considérons, nous agirons de la même manière avec nos semblables. Si nous nous trouvons dans un schéma répétitif, il convient de ne pas culpabiliser, mais de nous responsabiliser. L’ennéagramme nous aide à corriger ce schéma. Vous pouvez, dans un premier temps, vous poser les questions suivantes : Y a-t-il des choses insatisfaisantes dans ma vie qui se répètent ?Comment je participe à ces difficultés ?Si je ne change pas ce problème, quelle va en être la conséquence pour moi ?Qu’ai-je déjà réellement transformé dans ma vie ? Quelles ressources ai-je en moi ?

Selon une étude menée par le site Newpharma, environ deux tiers des Français prennent de bonnes résolutions pour le Nouvel An.  Cette analyse précise également que 5% des gens affirment tenir leurs résolutions, 63% les tiennent parfois, et 9% ne les respectent jamais. Cette étude démontre ainsi qu’il est difficile de tenir ses résolutions. Le but est donc de réaliser de petits pas pour y parvenir. Cependant, les premiers pas peuvent être douloureux. Dans ce cas, demandez-vous déjà quels bénéfices vous allez tirer de vos résolutions sur le moyen et le long terme. Puis, apprenez à célébrer chaque petit pas et à ressentir du plaisir à les réaliser.  Vous pouvez également effectuer un bilan de l’année passée : de quoi avez-vous été le plus fier ? Enfin, qu’avez-vous envie de garder, d’arrêter et que souhaitez-vous accomplir de nouveau ? Prendre de petites décisions et les tenir sur le long terme permet d’accomplir de grandes choses.

Nous aimons tous le confort, voilà pourquoi nous avons des automatismes. Bien qu’il soit normal d’en avoir, cela limite, quelquefois, le champ des possibles. Ainsi, vous pouvez déjà vous poser les questions suivantes : est-ce ma vie me convient ? Si non, en quoi puis-je devenir l’acteur de ma vie ?  Il faut savoir que nous sommes les premiers responsables de notre vie. Être acteur de son existence, c’est être porté par une valeur de liberté et de responsabilité. Bien sûr, nous n’avons pas la main sur tout. Cependant, nous avons la main sur notre façon de réagir à un évènement. Nous ne devenons pas acteurs de notre vie du jour au lendemain. Tout dépend du niveau de conscience des personnes, lequel peut être plus ou moins élevé. Il convient déjà de décider de reprendre le pouvoir sur certaines choses pour ensuite, progresser au fur et à mesure. Pour ce faire, vous devez être au clair avec vos objectifs et vos valeurs. Soyez le changement que vous voulez être dans le monde.

Contrairement à ce que l’on pense, faire ce que l’on veut ne rend pas libre. Il n’existe pas de liberté réelle sans prise de responsabilités. Nous avons tous des automatismes. Certains sont bons pour nous, d’autres moins. En effet, nous préférons tous le confort pour en retirer un bénéfice immédiat. Sauf que cette attitude a un coût sur le long terme. Pour connaître la liberté, il convient de passer à l’action et d’accepter de vivre certaines contraintes, mais qui nous amènerons vers le bonheur.  Pour vous permettre d’y voir plus clair, posez-vous les questions suivantes : quel est le prix à payer pour connaître la liberté ? Quel est le prix à payer pour ne pas prendre mes responsabilités ?  Prenons conscience de la chance que nous avons, ne serait-ce que pour exister. Éprouvons de la gratitude pour notre vie et pour le fait d’avoir la possibilité de passer à l’action pour tendre vers plus de bonheur.

Il existe une grande différence entre contrôle et maîtrise.  Être acteur de sa vie, c’est prendre le contrôle de celle-ci. Cependant, il y a lieu de clarifier la notion de contrôle. Êtes-vous un contrôlant ou plutôt une personne ouverte, souple et qui maîtrise les situations qui se présentent à vous ? Pour retrouver la maîtrise de sa vie, il convient de changer nos habitudes. En effet, nous pouvons accepter des situations qui ne nous conviennent pas, où l’on ne s’écoute pas, et rester longtemps dans celles-ci. Et cela mène à l’insécurité intérieure. Nous pouvons également nous suradapter à une situation, ce qui a pour conséquence de nous rendre contrôlants, envers nous-mêmes et les autres. C’est ainsi que nous pouvons ressentir un vide intérieur, que nous allons chercher à remplir avec un besoin immédiat pour éviter la souffrance. En effet, il est plus simple d’accéder à un bien-être direct, en gardant les mêmes habitudes. Bien souvent, nous cherchons tout de même à changer. La motivation nous gagne au début d’un nouveau changement. Cependant, nous nous laissons vite aller, car le désir de confort instantané reste trop important. Voilà pourquoi il est nécessaire d’être orienté vers les solutions. Contrôler notre existence, c’est surtout maîtriser nos réactions et nos actions lors des évènements qui surviennent. Nous pouvons parvenir à la maîtrise de notre existence de deux manières différentes. Il s’agit de deux types de réussites : La réussite matérielle, en obtenant et possédant ce que nous désirons, et ce, tout en mettant en place des stratégies pour y arriver. Émotionnellement, en agissant en accord avec nos valeurs et en nous sentant nourris en vivant la vie à laquelle nous aspirons. L’essentiel est d’être connecté avec ses désirs et à ses valeurs au service d’une dimension fonctionnelle.

Que veut dire le terme lâcher prise ? ‍Lâcher prise, c’est accueillir ce qui est et coconstruire avec. Quelquefois, nous ne maîtrisons pas les situations. Par exemple, une personne qui n’arrive pas à maîtriser une émotion. Plus celle-ci accueille son émotion, plus son intelligence intérieure va apparaître, ce qui l’aidera à mieux gérer cette émotion. Plus nous ressentons de plaisir à faire ce que l’on fait, moins l’enjeu va nous sembler grand. Nous allons atteindre un état de flow. Nous ressentons ainsi moins de pression et atteindrons bien plus facilement nos objectifs, et ce, tout en donnant le meilleur de nous-mêmes. Le lâcher prise permet donc une augmentation des performances. Il s’agit de l’un des meilleurs outils dans le domaine de la gestion du stress. Dans chaque petit pas, il existe une occasion de lâcher prise. Ne recherchons pas la perfection pour passer à l’action, car autrement, nous n’agirons pas. Pour arriver à lâcher prise, vous pouvez déjà inspirer. Inspirer va vous ramener à vos ressentis dans l’ici et maintenant. Fermez ensuite les yeux si vous le pouvez. Cela vous aidera à prendre de la distance par rapport à la situation que vous vivez. Puis, souriez. Sourire permet de faire travailler des milliers de neurones d’une façon différente de d’habitude. Vous vous détendez. Puis, dites merci, ne serait-ce que dans votre tête. Cela vous permettra d’éprouver de la gratitude à l’égard de votre environnement. Il est normal de ressentir de la peur. Mais plus vous l’accueillerez, plus vous arriverez à la gérer. En donnant juste le meilleur de vous-même, vous allez être très surpris des résultats que vous obtiendrez et des feedbacks que vous allez recevoir.  La réussite est une succession de petits pas.

Souvent, vouloir tout contrôler dénote un manque de confiance en soi. La confiance en soi permet de se positionner à l’égard de soi-même, de ses ressentis, mais également à l’égard des autres. En effet, difficile de s’épanouir si nous pensons que notre environnement est juste là pour nous juger. Il peut donc y avoir une difficulté à rayonner. La confiance est la capacité que nous ressentons à maîtriser un processus. Il existe une dimension émotionnelle et une dimension en rapport avec les expériences que nous avons déjà vécues dans un domaine. Si nous avons vécu des expériences positives, notre confiance en soi augmentera. À l’inverse, nous risquons de la perdre.  La perte de confiance se vit également au travers du discours que nous nous tenons. Si nous vivons un échec et que nous en tirons des enseignements, notre confiance en nous ne va pas baisser. Ce discours joue fortement sur les ressentis que nous avons. En fait, lorsque nous percevons une situation future, nous l’analysons à travers ce que nous avons vécu. Ces références sont visuelles, auditives, et kinesthésiques, c’est-à-dire liées au ressenti. La PNL peut vous aider à changer votre façon d’imaginer le futur. Si cet événement futur doit être bénéfique, quelle posture, énergie, quels comportements et discours allez-vous adopter ? Cet outil préparera votre système nerveux à prendre le bon circuit. Le vecteur émotionnel et un aspect très important lorsque l’on parle de confiance en soi. Plus nous allons donner une information claire au système nerveux, puis celui-ci va prendre une posture et de la puissance à l’égard de cette position. P : pensée. C’est ce que nous allons capter avec nos canaux sensoriels et notre mental E : énergie : nos ressentis, la réaction neuro-émotionnelle A : action : nos comportements, notre posture