En 2020, 102 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. Parmi elles, on estime que 35 % étaient victimes de violences conjugales.

Des histoires souvent invisibles après lesquelles ces femmes doivent se reconstruire malgré une violence inouïe. Anaïs fait partie de ses 230 000 femmes victimes de violences conjugales. Pendant 10 ans, elle vit en silence, sous l’emprise d’un homme qui la bat : pression psychologique, violences physiques, allers-retours aux urgences… Anaïs est emprisonnée dans cette relation toxique, sans aucun moyen de s’en échapper.

En partie certainement car le principe même de l’emprise est que la victime est incapable de prendre la mesure de la violence qu’elle vit. Mais comment identifier cette violence, quand on est soi-même aveuglée et délaissée par un système judiciaire défaillant ? Comment oser dire stop, et s’échapper des coups ? Et surtout, comment se relever et se reconstruire après 10 ans de violences conjugales ?

Parce que pour s’en sortir, Anais a eu besoin d’un déclic, une pulsion de survie de son corps. Son histoire, elle a décidé d’en faire sa force et d’accompagne les femmes qui vivent le même enfer pour en faire de même. C’est un honneur pour moi de vous livrer son récit, qui je l’espère, aidera certaines d’entre vous.

Encore merci à Anais pour avoir eu le courage de nous livrer son récit.

Le numéro national pour les femmes victimes de violences : Violence Femmes Info au 3919

Si vous souhaitez me partager votre histoire retrouvez-moi sur @hystériques.podcast

🎙Musique : Icelandic Soulish

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