DONORS | TIPS

Emilie Compignie

DONORS | TIPS, le podcast qui rapproche les donateurs des fundraisers! Ce podcast, proposé par Emilie Compignie, offre des interviews de donateurs institutionnels suisses et internationaux afin qu'ils puissent transmettre aux organisations à but non lucratif, et plus particulièrement aux fundraisers, des informations clés et des astuces pour une collecte de fonds réussie. Emilie est Fondatrice de E | C Consulting qui propose une expertise pour les organisations à but non lucratif en collecte de fonds, création de projets, processes internes et installation à Genève (https://ec-consulting.ch) read less
AffairesAffaires

Épisodes

Fondation Famille Lemarchand ou comment créer un juste équilibre entre l'humain et la nature
21-11-2024
Fondation Famille Lemarchand ou comment créer un juste équilibre entre l'humain et la nature
« On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce que l’on aime ». Cette citation de Jacques-Yves Cousteau résume à merveille le travail qu’essaie d’accomplir toute personne ou organisation engagée pour la préservation et la protection de l’environnement: partager sa passion pour inspirer les autres à faire de même.  Selon le Répertoire National des Associations, la France compte plus de 40 000 associations environnementales actives, témoignant d'un engagement citoyen remarquable. Ces organisations, souvent ancrées dans leurs territoires et méconnues du grand public, constituent un maillon essentiel entre les politiques nationales et leur mise en œuvre concrète au niveau local. La France métropolitaine et d'outre-mer abrite un patrimoine naturel exceptionnel, avec plus de 180 000 espèces animales recensées. Cependant, selon l'Office Français de la Biodiversité, une espèce sur cinq est aujourd'hui menacée d'extinction sur le territoire national. Face à ce constat alarmant, la mobilisation pour la protection de la faune sauvage n'a jamais été aussi cruciale. Les causes sont multiples : artificialisation des sols, avec l'équivalent d'un département français bétonné tous les 10 ans, fragmentation des habitats naturels, pollutions diverses, ou encore impacts des pesticides sur les insectes pollinisateurs, dont 30% des colonies d'abeilles disparaissent chaque année en France (UNAF, 2023). Dans ce contexte, les associations locales de protection de la nature jouent un rôle essentiel. De la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) avec ses 57 000 adhérents aux petites associations locales, ce sont des milliers de bénévoles et de professionnels qui œuvrent quotidiennement pour préserver notre biodiversité.  Mais les besoins financiers sont considérables : l'État français estime à 2,9 milliards d'euros par an les besoins de financement pour la biodiversité entre 2024 et 2030. Pourtant, selon un rapport de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité, il existe un déficit annuel de financement d'environ 750 millions d'euros pour atteindre les objectifs nationaux de protection de la biodiversité. Alors comment éveiller à la nature?  Je n’aurais pas pu trouver un meilleur invité  pour parler de ce sujet que Pierre Lemarchand, le fils des fondateurs de l’enseigne Nature et Découvertes, également fondateurs de la fondation du même nom, puis de la fondation Famille Lemarchand. Une famille passionnée de nature depuis toujours, mais aussi passionnée de l’humain qui cherche sans cesse de nouvelles idées et solutions collectives pour concilier les deux avec amour et émerveillement. Avec Pierre, nous parlons de : > pourquoi créer une fondation familiale quand on a déjà créé une fondation d'entreprise; > comment aborder l'impact différemment; > de la relation horizontale et de confiance entre bailleurs de fonds et porteurs de projet. Mais aussi d'honnêteté, d'authenticité, de valeurs et de passion ! Pour plus d'informations sur la Fondation Famille Lemarchand, rendez-vous sur : ⁠https://www.fondationlemarchand.org⁠ Bonne écoute !
Switzerland for UNHCR et le nécessaire ancrage local pour porter les causes humanitaires
24-10-2024
Switzerland for UNHCR et le nécessaire ancrage local pour porter les causes humanitaires
Selon le dernier rapport “Tendances Mondiales” du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), à la fin de 2022, le nombre de personnes déplacées de force dans le monde a atteint le chiffre record de 108,4 millions. Parmi elles, 35,3 millions sont des réfugiés, ayant franchi des frontières internationales pour fuir les conflits, les persécutions ou les violations des droits humains. Ces chiffres alarmants reflètent l'intensification et la multiplication des crises humanitaires à travers le globe. Les conflits en Ukraine, en Syrie, et en Afghanistan continuent de générer des flux importants de réfugiés. Cependant, d'autres crises, moins médiatisées, persistent dans l'ombre, exigeant une attention et un soutien urgents. L'une de ces crises oubliées est celle qui sévit au Soudan. Depuis avril 2023, le conflit entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide a provoqué un exode massif. Le HCR rapporte qu'à la fin de 2023, plus de 1,5 million de personnes ont fui le Soudan vers les pays voisins, tandis que 4,5 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays. Cette situation dramatique met à rude épreuve les ressources déjà limitées des pays d'accueil comme le Tchad, le Soudan du Sud et l'Égypte. D'autres crises prolongées, comme celles en République démocratique du Congo, au Yémen, ou dans la région du Sahel, continuent de générer des besoins humanitaires immenses, souvent éclipsés par les urgences plus récentes ou plus médiatisées. Face à ces défis, le financement de l'aide humanitaire reste cruellement insuffisant et ce sous-financement chronique limite la capacité des organisations humanitaires à fournir une assistance vitale aux populations les plus vulnérables. Les organisations humanitaires doivent donc innover pour diversifier leurs sources de financement et maximiser leur impact.  La création de fondations dédiées, comme Switzerland for UNHCR, représente une stratégie intéressante. Elles contribuent non seulement à mobiliser des ressources supplémentaires, mais aussi à sensibiliser le public sur ces crises oubliées et à maintenir l'attention sur les besoins persistants des réfugiés et des déplacés internes à travers le monde. Dans cet épisode, j’accueille Cristina Davies, Directrice Exécutive de Switzerland for UNHCR pour échanger sur ces questions, et notamment sur : > les avantages et les inconvénients pour une organisation internationale ou non-gouvernementale de créer sa propre fondation; > les tendances collecte de fonds de ces dernières années dans le secteur humanitaire; > l'utilisation du plaidoyer et de la sensibilisation pour soutenir les efforts de collecte de fonds. Pour plus d'informations sur Switzerland for UNHCR: https://unrefugees.ch/en Bonne écoute !
La FONGIT et l'écosystème des start-ups en Suisse
18-09-2024
La FONGIT et l'écosystème des start-ups en Suisse
Je vous propose de plonger aujourd’hui dans l'univers dynamique des start-up en Suisse, un écosystème en pleine effervescence qui joue un rôle crucial dans l'innovation et la croissance économique du pays. Mais commençons par définir ce qu'est une start-up. Il s'agit d'une jeune entreprise innovante, généralement à fort potentiel de croissance, qui cherche à développer un produit ou un service unique et à conquérir rapidement un marché. Ces entreprises se caractérisent par leur agilité, leur capacité d'innovation et leur ambition de croissance rapide. En Suisse, l'écosystème des start-up a connu une croissance remarquable ces dernières années. Selon le Swiss Venture Capital Report, en 2023, les start-up suisses ont levé plus de 3,1 milliards de francs suisses, malgré un contexte économique mondial difficile. Ce chiffre témoigne de la vitalité et de l'attractivité du secteur. La Suisse compte aujourd'hui plus de 3'000 start-up actives dans divers domaines tels que la technologie, la santé, la finance et l'industrie. Des pôles d'innovation comme Zurich, Lausanne et Genève se sont imposés comme des hubs majeurs, attirant talents et investisseurs du monde entier. Cependant, créer et développer une start-up reste un défi de taille. C'est pourquoi l'accompagnement de ces jeunes pousses est crucial. Les incubateurs, les accélérateurs et les organismes de soutien jouent un rôle essentiel en offrant du mentorat, des ressources et un accès à des réseaux précieux. Ils aident les entrepreneurs à affiner leur modèle d'affaires, à accéder au financement et à naviguer dans les complexités du développement d'entreprise. C'est dans ce contexte que j’accueille aujourd'hui Alexandra Osvath, Responsable Marketing, Communication et Engagement à la FONGIT, un acteur majeur de l'écosystème start-up genevois. La FONGIT, ou Fondation Genevoise pour l'Innovation Technologique, est une plateforme qui soutient depuis plus de 30 ans les entrepreneurs innovants dans leur parcours. Nous allons découvrir comment cette fondation contribue à façonner le paysage des start-up en Suisse et à Genève en particulier, et apprendre de leurs bonnes pratiques, qui pourraient s’avérer également utiles pour le secteur à but non lucratif. Avec Alexandra, nous échangeons sur: > l'importance de déminer le parcours entrepreneurial et de soutenir les entrepreneurs avec les expertises, ressources et financements nécessaires ; > les collaborations possibles entre acteurs économiques, philanthropiques et à but non lucratif ; > la responsabilité sociale d'entreprise (RSE) et les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) et comment ces aspects sont pris en compte par les start-ups ; > les ingrédients indispensables pour réussir quand on crée sa propre structure ou son propre projet. Pour plus d'information sur la FONGIT, Fondation Genevoise pour l'Innovation Technologique, et pour retrouver toutes les dates des rendez-vous Café-Croissant, visitez https://www.fongit.ch/ Bonne écoute !
Genève pour le Bien Commun et les événements de collecte comme catalyseurs de générosité
21-08-2024
Genève pour le Bien Commun et les événements de collecte comme catalyseurs de générosité
Selon les dernières données disponibles, la Suisse se classe régulièrement parmi les pays les plus généreux au monde. En 2023, le Rapport sur les dons - Suisse publié par Swissfundraising et la Fondation Zewo estimait que près de 80% des ménages suisses faisaient des dons à des organisations caritatives, avec une moyenne annuelle d'environ 400 francs suisses par donateur. Mais qu’est-ce qui motive les donateurs?  Des études récentes menées par l'Université de Zurich ont mis en lumière plusieurs facteurs clés. Parmi eux, on trouve le désir d'avoir un impact positif sur la société, un fort sentiment de responsabilité sociale, et la volonté de perpétuer une tradition familiale de philanthropie. Mais un phénomène particulièrement intéressant dans ce domaine est l'impact des événements collectifs sur les comportements de don. En effet, les recherches montrent que les personnes sont souvent plus motivées à donner dans le cadre d'initiatives collectives ou d'événements communautaires. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance. Tout d'abord, le sentiment d'appartenance à une communauté joue un rôle crucial. Lorsque les gens se sentent partie intégrante d'un mouvement plus large, leur motivation à contribuer augmente significativement. Les événements collectifs, qu'il s'agisse de téléthons, de courses caritatives ou de campagnes de crowdfunding, créent un sentiment d'unité et de but commun qui stimule la générosité. De plus, l'effet d'entraînement social ne doit pas être sous-estimé. Voir d'autres personnes donner encourage les individus à faire de même, créant ainsi un cercle vertueux de générosité. Ce phénomène, connu sous le nom de "preuve sociale", est particulièrement puissant dans les contextes où les dons sont visibles ou publiquement reconnus. Enfin, ces initiatives collectives apportent souvent un élément de plaisir et de satisfaction immédiate aux donateurs. Participer à un événement caritatif peut être une expérience enrichissante en soi, combinant le don avec un sentiment d'accomplissement personnel et de connexion sociale. Dans ce contexte, j'accueille Mathieu Jeanne-Beylot, qui s’occupe de la gestion des bénévoles en duo avec une autre collègue pour Genève pour le Bien Commun. Genève pour le Bien Commun est une grande soirée de collecte de dons pour les associations du territoire genevois et qui joue un rôle crucial en orchestrant et en soutenant ces événements annuels, catalysant ainsi la générosité à une échelle plus large. Avec Mathieu, nous en apprenons plus sur : > les coulisses de l'organisation de la Nuit du Bien Commun à Genève; > pourquoi les mécènes et grands donateurs aiment participer à ce type d'événement; > les clés du succès de cette soirée; > les éléments d'un bon pitch en termes de contenu, mais aussi de posture sur scène. Pour plus d'informations et pour s'inscrire à la prochaine soirée de Genève pour le Bien Commun, qui aura lieu le jeudi 26 septembre à 19h au Bâtiment des Forces Motrices, rendez-vous sur https://geneve.lanuitdubiencommun.com Bonne écoute !
La Fondation MSC et l'importance du corail
24-06-2024
La Fondation MSC et l'importance du corail
“La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre” disait le chef Seattle, un chef de la tribu amérindienne des Susquamish qui vivait sur les îles du détroit du Puget dans l’Etat de Washington, dans son désormais célèbre discours prononcé en décembre 1854 pour défendre ses terres.  Nous sommes la nature, nous faisons partie d’elle. Et pourtant, des décennies d’industrialisation, de production intensive, de consommation, nous ont amené à regarder de haut ce qui constitue pourtant la source même de notre vie, de notre existence sur cette planète.  Comment alors restaurer l’équilibre entre l`homme et la nature? Comment favoriser l’engagement de chacun, y compris des acteurs économiques, dans cette quête de la reconnexion à soi et à notre environnement?  C’est avec ces questions essentielles en trame de fond, que j’ai le plaisir de recevoir Marina Anselme, Secrétaire Générale de la Fondation MSC, pour échanger sur le sujet de l’environnement, et plus particulièrement des océans, mais aussi sur l’engagement d’une grande entreprise, et surtout d’une famille, dans la voie de la responsabilité et de la philanthropie. Avec Marina, nous échangeons sur : > les différences et spécificités des fondations d’entreprise et des fondations familiales ;  > le greenwahsing ou écoblanchiment ; > l’importance du corail dans notre ecosystème et pourquoi il faut absolument le protéger ; > comment une organisation à but non lucratif peut se faire connaître d’une fondation qui n’accepte pas les sollicitations. Bonne écoute !
The END Fund (in English)
22-04-2024
The END Fund (in English)
According to the World Health Organization, Neglected tropical diseases (NTDs) are a diverse group of conditions that are mainly prevalent in tropical areas, where they thrive among people living in impoverished communities. They are caused by a variety of pathogens including viruses, bacteria, parasites, fungi and toxins.  1 in 5 people globally is affected by these diseases, meaning over 1.7 billion people primarily living in Africa and Asia. They flourish mainly in rural areas, in conflict zones and hard-to reach-regions. They thrive in areas where access to clean water and sanitation is scarce – worsened by climate change.  Some of them are preventable and inexpensive to treat. Yet, they are ‘neglected’ because they are almost absent from the global health agenda. Neglected tropical diseases have very limited resources and are almost ignored by global funding agencies, even when they are responsible for devastating health, social and economic consequences. They perpetuate a cycle of poor educational outcomes and limited professional opportunities. In addition, they are associated with stigma and social exclusion.  This has to end. And that’s the reason why The END Fund was created in 2012, embodying the African proverb “alone we go faster, but together we go further”.  The END Fund is a leading philanthropic fund solely dedicated to ending neglected tropical diseases to achieve the 2030 World Health Organization elimination goals. To talk about how collective efforts can have a significant impact on a specific topic, such as NTDs, I am happy to interview Bridie Layden, Senior Director - Investor Relations for the END Fund. With Bridie, we discuss: > What is a pooled fund and how does it work? > What are the best successes and the biggest challenges of this collaborative effort to address together one specific topic? > How does the END Fund, both as a grant-making organization and a fundraiser, work with its grantees and ensure alignment to deliver impact? > How to be convincing when pitching potential donors? For more information about the END Fund, click here. For more information about the exhibition on NTDs that will be in Geneva in May 2024, click here.
Le Fonds du Bien Commun
22-03-2024
Le Fonds du Bien Commun
Savez-vous combien représente l’investissement à impact au niveau mondial ? Chaque année, 1 trilliard de dollars est investi par des fonds d’impact, un montant considérable.   En France, d’après FranceInvest, dans son Panorama 2023 de la Finance à Impact, le marché de la finance à impact représente 14,8 milliards d’euros d’actifs et 11,74 milliards de ce capital sont investis dans des organisations à impact, principalement sur le continent européen. Les acteurs français soutiennent particulièrement les organisations à vocation sociale, avec 65 % des véhicules dont l’Objectif de Développement Durable principal a une dominance sociale et 19 % une dominance environnementale. Vous l’aurez compris, les chiffres autour de l’investissement à impact sont en constante augmentation. Les différentes crises accélèrent largement ce mouvement et font sentir l’urgence, pour tous, de trouver de nouvelles solutions, de nouveaux modes d’action.  Pour parler de ce sujet, j’accueille dans ce podcast, Alban du Rostu, Directeur Général du Fonds du Bien Commun. Le Fonds du Bien Commun rassemble les mondes de l’investissement, de l'entreprenariat et de la philanthropie pour créer et accélérer des projets à impact positif. Avec Alban, nous échangeons sur: > Ce qu'est l'investissement à impact? > En quoi un rapprochement entre la philanthropie et l'investissement à impact pourrait être nécessaire et comment cela peut-il se faire? > Comment les porteurs de projets peuvent-ils s'inspirer des entrepreneurs? Pour plus d'informations sur le Fonds du Bien Commun, rdv sur leur site Internet. Pour visiter les plateformes dont nous parlons dans ce podcast, visitez: > Les Bienfaiteurs > RGoods
The Julius Baer Foundation (in English)
26-02-2024
The Julius Baer Foundation (in English)
Have you ever heard of the Gini index or Gini coefficient ? If you haven’t, the Gini index is a synthetic indicator of the level of inequality for a given variable and population. It varies between 0 (perfect equality) and 1 (extreme inequality). Between 0 and 1, the higher the Gini index, the greater the inequality. Inequalities measured in this way can relate to variables such as income, salaries, standard of living, and so.  According to the World Bank, for economic inequality, the top five countries are:  South Africa - 63%Namibia - 59.1%Suriname - 57.9%Zambia - 57.1%Sao Tome and Principe - 56.3% My invitee today, the Julius Baer Foundation, decided to focus its work on wealth and education inequalities with interventions in countries with the highest Gini index.  As they define it, “wealth inequality is the unequal distribution of assets among people and organizations. It encompasses not only the lack of financial resources but also the lack of social capital, which allows an individual to access the networks and opportunities necessary to live a dignified life.” Wealth inequality is indeed one of the most significant challenges of modern times. It can lead to unequal societies, social instability, violence, unrest, and further societal problems that affect the world at large.  To discuss this very complex topic, I am happy to interview Laura Hemrika, Chief Executive Officer of the Julius Baer Foundation. With Laura, we talk about: the complex approach to inequalities;the impact in terms of synergies created among different stakeholders;the necessity of a power shift in the donor-grantee relationship;what organizations should pay attention to when working on the topic of inequalities whether directly or indirectly via other topics, such as health, gender, housing, etc. For more information about the Julius Baer Foundation, please visit its website.
Fondation Entreprendre
25-01-2024
Fondation Entreprendre
Ces dernières années, une pandémie et de nombreuses guerres ont entraîné une hausse spectaculaire du coût de la vie en Europe, entraînant une crise sanitaire, sociale et économique. Si tout cela nous touche individuellement, le secteur à but non lucratif n’a pas été épargné:  > au niveau européen, le montant des dons des particuliers a diminué de 32 % en 2022 par rapport à 2021,  > dans de nombreux pays, comme l’Irlande par exemple, près de la moitié des organisations caritatives ont constaté une augmentation de la demande pour leurs services, alors que les dons ont diminué de plus de 30%, créant ainsi des conditions plus difficiles en matière de collecte de fonds. Même si le secteur à but non lucratif s’est montré agile, résilient et parfois même innovant, la question de leur modèle économique et de leur professionnalisation se pose. Comment les accompagner au mieux pour les armer face aux nouveaux enjeux sociaux, environnementaux et économiques de nos sociétés en constante évolution ? Les dirigeants d’ONGs et d’associations n’ont-ils pas tout intérêt à adopter une posture plus entrepreneuriale ? Pour aborder ce sujet complexe, mais aussi parler d'entrepreneuriat en France, j’accueille Louis Gaucherand, Chargé de Développement chez la Fondation Entreprendre.  La Fondation Entreprendre est une vraie pépite qui a adopté une toute nouvelle façon de faire dans le collectif en créant des ponts solides entre l’entrepreneuriat, la philanthropie et le milieu associatif. Avec Louis, nous abordons des éléments clés pour les associations: > la nécessité de soutenir les associations dans leur développement, notamment en finançant aussi les frais administratifs; > les leviers qui accompagnent la résilience du secteur associatif; > la dynamique relationnelle bailleurs de fonds / porteur de projet; > les modèles économiques émergents du secteur. *** Pour plus d'informations sur la Fondation Entreprise, rdv sur ⁠https://www.fondation-entreprendre.org⁠. Pour consulter le Mapping du mécénat et de ses pratiques, publié par Carenews dont nous parlons dans ce podcast, rdv sur ⁠https://carenews.plezipages.com/mapping-mecenat⁠
Fondation RAJA-Danièle Marcovici
26-09-2023
Fondation RAJA-Danièle Marcovici
D’après une analyse de Gender Climate Tracker, l'espace le plus important qui détermine la politique climatique mondiale est la Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la COP. La dernière en date, la COP27, qui a eu lieu en novembre 2022, a mis en évidence l'absence de progrès en matière d'équilibre entre les sexes, puisque les femmes déléguées représentaient 35,6 % seulement de l'ensemble des délégués nationaux des parties. Pourquoi cette inégalité ? Pourquoi est-il essentiel pour les femmes de jouer un rôle dans les décisions environnementales et en lien avec le changement climatique ? Pour parler de ce sujet essentiel, j’accueille Sophie Pouget, Déléguée Générale de la Fondation RAJA - Danièle Marcovici. Avec un budget global de plus de 15 millions d’euros, la Fondation a pu soutenir plus de 300 associations - et plus de 700 projets - dans une soixantaine pays dans le monde grâce à des programmes autour de:  la défense des droits et la lutte contre les violences faites aux femmes;l’éducation et l’égalité des chances;l’insertion professionnelle et les droits économiques des filles;et l’action des femmes en faveur de l’environnement.  Et c’est ce dernier point que nous abordons grâce à Sophie, et notamment: Comment féminisme et environnement sont-ils liés ?Comment la Fondation change la donne avec son programme "Femmes et Environnement", mais aussi son tout nouveau Fonds Féministe pour le climat ?Qu'est-ce qu'une étude sur "l'agriculture et les femmes", mandatée par la Fondation et qui sera prochainement publiée, nous apprend ?Quels sont les éléments essentiels à prendre en compte pour inclure une approche genre aux projets environnementaux ? Pour plus d'informations sur la Fondation RAJA-Danièle Marcovici, visitez: Son site InternetSa page sur le Fonds Féministe pour le climat Bonne écoute !
Laetitia Gill - Co-Directrice du CAS/DAS en Philanthropie, Université de Genève
10-05-2023
Laetitia Gill - Co-Directrice du CAS/DAS en Philanthropie, Université de Genève
Une philanthropie plus collaborative, plus inclusive et moins élitiste est-elle possible ? Qu’est-ce que cela implique à la fois pour les philanthropes, mais aussi pour les porteurs de projet ? Comment repenser les collaborations, mais aussi le positionnement de chacun, pour une co-création renforcée et surtout un impact plus grand ? A l’heure où tout le secteur philanthropique est en ébullition - professionnalisation; réflexions sur les meilleures pratiques; nouvelles tendances comme la philanthropie basée sur la confiance ou trust-based philanthropy; recherches académiques, voir scientifiques, qui se multiplient - ces questions sont essentielles.  Pour tenter d’y répondre, j’accueille Laetitia Gill, Co-Directrice du ⁠CAS/DAS en Philanthropie Stratégique et Opérationnelle de l’Université de Genève⁠, mais aussi Senior Advisor, Learning and Partnerships pour ⁠Fondations Philanthropiques Canada⁠⁠, le réseau des fondations donatrices au Canada. Elle est membre du comité de direction du PhiLab, laboratoire de Philanthropie de l’Université de Québec à Montréal (UQAM). Active depuis 20 ans dans le domaine de la philanthropie et l’innovation sociale, Laetitia a à cœur de connecter, de fédérer les acteurs d'horizons différents afin de créer ensemble des solutions en faveur d'une société plus équitable. Directrice exécutive du ⁠Centre en Philanthropie⁠ de l'Université de Genève, de sa création en 2017 jusqu'en 2022, elle a défini et mis en place la stratégie de ce centre académique interdisciplinaire unique en Europe. Désormais basée à Montréal, elle accompagne les fondations philanthropiques canadiennes dans leur apprentissage et leurs partenariats pour une philanthropie collaborative et inclusive. Nous interrogeons ensemble la philanthropie d'aujourd'hui et explorons : Les relations entre philanthropes et porteurs de projet à travers le prisme de la roue du pouvoir et des privilèges ;Comment contribuer à rééquilibrer les pouvoirs entre le secteur philanthropique, les porteurs de projet et les bénéficiaires;Les changements qui s'opèrent dans le secteur philanthropique et des exemples concrets de bonnes pratiques; Le business mindset des philanthropes et leur rôle de catalyseurs, de connecteurs.  Voici également les liens vers les ressources mentionnées dans ce podcast: ⁠La roue du pouvoir et des privilèges⁠, Conseil canadien pour les réfugiés⁠Be an Octopus⁠, Fondation Mava⁠Strategic Partnerships – MAVA’s approach to scaling up conservation impact⁠, Fondation Mava Bonne écoute !
La Chaîne du Bonheur - Suisse
24-04-2023
La Chaîne du Bonheur - Suisse
Créé en 1946 et devenue fondation indépendante en 1983, la Chaîne du Bonheur est aujourd'hui le principal bailleur de fonds privé pour l'aide humanitaire en Suisse. Étroitement liée à la SSR - Société Suisse de Radiodiffusion et de Télévision - elle organise de nombreuses campagnes d'appels à la générosité en faveur des populations touchées par des catastrophes naturelles ou des conflits, qui suscitent de formidables élans de solidarité dans toute la Suisse. Dans ce podcast, j'accueille Miren Bengoa, Directrice de la Chaîne du Bonheur. Miren dispose d’un parcours professionnel riche et inspirant dans la coopération internationale et le secteur à but non lucratif. Elle a travaillé pour la fondation Terre des Hommes, puis au Fond des Nations Unies pour la Population et chez UNICEF en Afrique et en Amérique Latine. Fortement engagée pour la participation active des femmes et des filles dans la société, elle a fondé en 2013 et présidé le Comité national ONU Femmes France. Elle poursuit sa carrière professionnelle en tant que Directrice de la Fondation Chanel à Paris, avant de rejoindre la Chaîne du Bonheur en janvier 2022 à Genève, également en tant que Directrice. Mais Miren n’est pas seulement brillante. Son authenticité, son esprit d’équipe et ses valeurs ancrées autour de la collaboration et de la solidarité la caractérisent tout autant. “On doit rester conscient de ce qui nous rassemble, plutôt que ce qui nous divise” souligne d’ailleurs Miren dans une interview de Migros Magazine. Avec elle, nous explorons : Les changements majeurs du secteur à but non lucratif et philanthropique ces dernières années ;Le fonctionnement très spécifique de la Chaîne du Bonheur et le rôle clé de fédérateur qu'elle joue ;Les lignes directrices importantes à suivre en terme de communication ;Comment une ONG peut tirer son épingle du jeu dans un contexte très volatile avec des collectes de fonds extrêmement ciblées sur certaines causes. Vous y trouverez aussi beaucoup d'inspiration autour du partenariat, de la co-création et de la collaboration.