Thune

Laurence Vély et Anna Borrel

Warning : ce podcast ne va pas vous apprendre à faire fortune en 10 étapes ni à devenir un winner des cryptomonnaies.

Il va vous ouvrir les yeux sur la réalité crue de l'argent chez les autres... et peut-être même sur votre propre rapport à la thune.

Deux jeudis par mois, les journalistes Laurence Vély et Anna Borrel questionnent un invité sur ses revenus, ses dépenses et son rapport à l'argent.

De temps en temps, elles invitent un expert à éclairer les zones d'ombre de notre outil transactionnel préféré.

Un podcast sociétal intime et cash, pour enfin parler thune sans langue de bois.


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Société et cultureSociété et culture

Épisodes

Thune & drag queens : sous les paillettes, le stress !
Hier
Thune & drag queens : sous les paillettes, le stress !
Vous vous rappelez, les JO ? Et cette cérémonie d'ouverture complètement folle, sous une pluie battante avec des êtres pailletés et déjantés au genre incertain qui dansaient autour de Philippe Katherine en schtroumpf ? Alors moi, il y en avait plusieurs que j'avais reconnus dans la troupe parce qu'il se trouve que je fais partie des + de 500 000 télespectateurices de "Drag race France". Vous savez, cette émission de France télévision qui est un peu le "top chef" des drag queens. Entre ça et les spectacle de drags dans les cabarets parisiens qui se donnent à guichet fermé, il faut reconnaître que le drag est clairement tendance. Mais avec mon regard "thune", je me suis forcément demandé : d'où sortent ces talents et ces tenues et ces perruques et cet art du make up qui nous séduisent et nous amusent ? Et combien ça coûte en faux-cils et faux seins pour arriver à des résultats aussi bluffants ?Grâce à Minima Gesté, la plus parisienne des drags toulousaines, je vous propose d'aller regarder dans le décolleté de ces créatures nocturnes, là ou elles rangent leur portefeuille bien sûr. Mais ne vous attendez pas à un entretien gentillet entre métier passion et clubbing, Ah non, contre toute attente, le drag nous fait basculer dans un monde ultra libéral, très compétitif, où seules les meilleures business girls gagnent. Et à notre époque où le CDI bat de l'aile, où le monde professionnel nous incite de moins en moins à faire carrière dans une boîte, et de plus en plus à être notre propre patron, ou notre propre micro-patron, et aussi peut-être notre propre produit, et notre propre attachée de presse, et notre propre comptable.. eh bien le parcours de Minima Gesté résonne comme une trajectoire finalement beaucoup plus classique qu'on ne l'attendait.Vous allez voir, à la fin de cet entretien, vous réaliserez qu'on est très nombreux, nombreuses en réalité, chacun dans nos domaines, à nous battre pour survivreéconomiquement comme autant de petites drags sans perruques et sans make up.La masterclass de la win à paillettes, c'est tout de suite, bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Merci Patron ! (1/2) A l'usine, on gagne "sa vie"
10-10-2024
Merci Patron ! (1/2) A l'usine, on gagne "sa vie"
Ca veut dire quoi "gagner sa vie" ? Un coach thune que j'avais interviewé au tout début de notre podcast (épisode #30) m'avait dit d'un ton empreint de sagesse "mais c'est une illusion de croire qu'on gagne sa vie, puisque sa vie, on l'a déjà !". Sur le moment j'avais trouvé ça smart, et c'est vrai que dans de nombreuses discussions autour de l'argent, j'avais gardé sa petite remarque en tête.Et puis, pour ce nouvel épisode, j'ai interviewé Jean-Michel Frixon. Son CV tient en une très grosse ligne : "ouvrier Michelin pendant 43 ans". Il est rentré dans l'entreprise en 1977 (quand je suis née !) et il en est sorti en 2019. Michelin, les 3/8, la production, la chaîne, c'est devenu... sa vie. Et s'il y est retourné tous les jours, c'est uniquement pour la gagner. Et, vous allez l'entendre, lorsqu'il a frôlé le licenciement, sa vie, il a bien cru la perdre, et c'était vrai.Dans notre podcast, chaque semaine, on interroge de quoi la thune est le nom dans nos existences. Mais aujourd'hui, on revient aux basics : la thune, c'est ce qui te permet de payer ton loyer, de te nourrir, et de nourrir tes enfants. La thune, c'est la base, nécessaire si ce n'est suffisante. Et quand on est rappelé constamment au fait que l'argent prend une telle place dans notre existence, il nous façonne avec précision, jusqu'au plus profond de notre identité. Bonne écoute !Si vous le pouvez, merci de soutenir Thune sur Tipeee. Pour que le projet continue, en toute indépendance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Combien gagnent les influenceurs (pour de vrai) ? Épisode 1/2
26-09-2024
Combien gagnent les influenceurs (pour de vrai) ? Épisode 1/2
On est nombreux.ses à mettre dans notre voix une intonation de mépris quand on parle, au sens large, des influenceurs. On entend "télé réalité", "arnaque crypto", éventuellement "Dubaï" ou "chirurgie esthétique".Pourtant, en se multipliant, les influenceurs sont devenus aussi multiples que l'est la société. Et s'il y a encore quelques années leur activité était peu lisible, elle est finalement devenue structurée, et offre plusieurs façons de gagner sa vie. Elle s'est même dotée d'un nouveau nom : on dit maintenant créateurs de contenus.Pour parler de ce nouveau business, je reçois aujourd'hui Emilie Le Guiniec, fondatrice de l'agence Quarks et autrice du livre Influenceurs, un quotidien sous algorithmes (Robert Laffont), qui représente principalement des créatrices de contenus aux univers variés.Avec cette experte de l'influence, nous allons faire le tour de la question : qui sont les nouveaux influenceurs ? Tout le monde peut-il tenter sa chance et espérer en vivre ? À partir de combien de followers ? Quels sont les tarifs ? Combien d'influenceurs gagnent vraiment leur vie avec ce métier ? L'influence a-t-elle encore de beaux jours devant elle ? Ca raconte quoi sur l'époque ? Sommes-nous tous condamnés à nous transformer en hommes et femmes sandwich ?Si vous le pouvez, merci de soutenir Thune sur Tipeee. Pour que le projet continue, en toute indépendance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Divorce, héritage : pourquoi les femmes sont perdantes ? Avec Céline Bessière, auteure du Genre du capital
29-08-2024
Divorce, héritage : pourquoi les femmes sont perdantes ? Avec Céline Bessière, auteure du Genre du capital
En 2020 est sorti un ouvrage majeur écrit par deux sociologues, Céline Bessière et Sybille Gollac : Le genre du capital. L'essai étant une référence au Capital de Karl Marx, les deux universitaires s’inscrivent dans cette lecture de notre monde par classes sociales. Mais elles y intègrent un nouvel ingrédient : le genre. Vous pourrez dire "oui d'accord, mais ça fait longtemps qu’on sait que les hommes gagnent plus que les femmes. "Dans ce livre, ce n’est pas de cela qu'il s’agit.On ne parle pas ici du salaire des femmes, du temps partiel subi et des réunions calées à 17h30 pile quand elles doivent aller chercher les enfants à l’école… les deux sociologues enquêtent sur de la partie immergée de l’iceberg : le patrimoine.Le patrimoine, c’est quoi ? C’est l’argent - qu’il soit sur des comptes, dans des biens immobiliers ou dans des entreprises familiales - qu’on a obtenu sans avoir travaillé. Parce qu’on nous l’a légué. C’est la transmission, c'est l’héritage. Et bien figurez-vous que là aussi, se nichent des inégalités entre hommes et femmes. Et que cette inégalité se reproduit de génération en génération et devient donc structurelle. Céline Bessière est venue nous parler de ça, mais aussi de mariages et de divorces. C’est édifiant, ça vous donnera peut-être envie de lire le livre ou sa version BD, que nous vous conseillons.Cette interview est menée par Claire Teysserre-Orion. Si vous le pouvez, merci de soutenir Thune sur Tipeee. Pour que le projet continue, en toute indépendance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.