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Culture Numérique

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Culture Numérique c'est un flux de podcast édité par Siècle Digital qui embellit votre culture web chaque semaine. Nous y abordons des thématiques liées aux géants du numérique (Meta, Google, Apple, Amazon), à l'utilisation des technologies en Chine, mais aussi du marketing, des réseaux sociaux, et même de l'économie.

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La France s’attaque à la fast fashion : vers l’instauration d’un système de bonus-malus
08-04-2024
La France s’attaque à la fast fashion : vers l’instauration d’un système de bonus-malus
H&M, Zara, Primark, Shein ou encore Temu : les plateformes de fast fashion ne cessent de se multiplier ces dernières années. Des vestes à 11 euros, des chaussures à moins de 15 et même des t-shirts à moins de 2 euros, elles pratiquent des tarifs extrêmement bas, avec le seul objectif de pousser à consommer toujours plus. La fast fashion, c’est une partie de l’industrie textile qui produit des vêtements de mauvaise qualité et parfois fabriqué dans des conditions douteuses, avec des produits nocifs pour la santé. Le tout à des prix défiant toute concurrence, et des centaines si ce n'est des milliers de nouvelles références mises en vente chaque jour. Surproduction, surconsommation, ce modèle est aussi néfaste pour la planète : importés d’Asie, ces vêtements finissent souvent par se retrouver à l’autre bout du monde, polluant l’environnement. Ce succès nuit également à l’industrie européenne, qui beaucoup de ses clients se détourner au profit de ces plateformes. Pour lutter contre la fast fashion et ses dérives, une proposition de loi est née, en France. Voté en mars à l’unanimité par l’Assemblée Nationale, ce texte, porté par la députée Horizons Anne-Cécile Violland, vise à instaurer un système de bonus-malus. Elle s'attaque également à la publicité de ces marques. Alors les vêtements de fast fashion coûteront-ils bientôt plus cher ? Que prévoit le texte exactement ? Quelle mesure fait débat ? Pour le savoir, Siècle Digital s’est entretenu avec le député Les Républicains de la Loire, Antoine Vermorel Marques.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et sur les plateformes de streaming. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
TikTok : vers une interdiction aux États-Unis ?
01-04-2024
TikTok : vers une interdiction aux États-Unis ?
L’avenir de TikTok n’a jamais été autant remis en question aux États-Unis. Début mars, un projet de loi lui fixant un ultimatum a été dévoilé. S’il est voté et appliqué, ByteDance, maison mère de TikTok, pourrait être obligé de vendre sa plateforme. Sinon, le réseau social pourrait tout bonnement être interdit sur le sol américain. Depuis le mandat de Donald Trump, l’administration américaine s’attaque au réseau social chinois. Espionnage ou encore propagande, Washington craint que ce géant du numérique ne pose des problèmes de sécurité nationale. Mais cette fois, c’est différent. Le projet de loi avance très rapidement et des votes ont déjà eu lieu, tous favorables au texte. TikTok tente bien d’organiser la résistance, mais sans réel succès. Plus les semaines passent, plus la situation semble se dégrader. Cependant, il convient de relativiser. Avec Mathilde Velliet, chercheuse au sein du Centre Géopolitique des technologies de l'Ifri, spécialiste des enjeux internationaux liés aux nouvelles technologies, cet épisode a vocation à montrer qu'il reste encore plusieurs étapes avant que ce projet ne devienne loi, et que la loi ne s’applique. Peut-être même qu'il ne deviendra jamais réalité.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et sur les plateformes de streaming. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
DMA : les Big Tech se mettent en conformité, la Commission aux aguets
18-03-2024
DMA : les Big Tech se mettent en conformité, la Commission aux aguets
DMA, trois lettres qui impactent déjà les vies de millions d'Européens. Elles signifient Digital Markets Act, le nom d’un règlement européen historique, entré pleinement en vigueur le 7 mars. Le cousin du DSA, concerne les très grandes entreprises, son but étant d'augmenter la transparence et la concurrence sur les marchés numériques, en attaquant directement la domination des Big Tech. Apple, Microsoft, Google, Amazon, TikTok et Meta sont concernés. Plusieurs de leurs services ont donc eu le droit à des nouveautés, bon gré mal gré. Des changements qui impactent notre façon d’utiliser les smartphones et Internet.Aujourd'hui, si vous tapez une adresse dans Google, impossible d'être renvoyé rapidement vers Google Map. Avec un iPhone, il est obligatoire de choisir un navigateur par défaut. Quelques exemples découlant directement du DMA. Siècle Digital, s’est demandé quelle est la suite pour ce texte, si la Commission européenne est prête à faire face aux géants du numérique et à leurs contestations, mais aussi comment ces derniers intègrent les mesures du DMA. Des questions qui ont été posées à Joëlle Toledano, professeure émérite d’économie et membre du Conseil national du numérique.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sam Altman, les dessous d'un projet à 7 000 milliards de dollars
26-02-2024
Sam Altman, les dessous d'un projet à 7 000 milliards de dollars
Sam Altman, PDG d’OpenAI, a un grand projet, titanesque, pour ne pas dire utopiste, à 7 000 milliards de dollars. L’homme d’affaires veut réorganiser l’industrie mondiale des semi-conducteurs, afin d'approvisionner OpenAI et de lui permettre de produire un jour ses propres puces. L’intelligence artificielle a besoin de puces, ou plus précisément de GPU, pour fonctionner. Par conséquent, avec le boom de l’intelligence artificielle, une course mondiale aux puces pour IA s’est engagée. Une société domine ce marché : Nvidia. Ses GPU haut de gamme permettent d’alimenter les IA les plus puissantes. Ils s’arrachent à prix d’or, entraînant une dépendance à ce géant américain et des risques de pénuries. Les petites entreprises, elles, ne peuvent pas toujours se payer ces GPU. Voilà pourquoi Sam Altman veut réorganiser l’industrie : pour mettre un terme à cette pénurie et sortir OpenAI de la dépendance à Nvidia. Cela coûterait entre 5 000 et 7 000 milliards de dollars, soit deux fois le PIB de la France. S'il en a déjà discuté avec plusieurs investisseurs et potentiels partenaires, comme TSMC, SoftBank, ou encore le gouvernement des Émirats arabes unis, rien n'indique que son projet réussira, ni que l'industrie est prête pour de tels changements. C'est en tout cas l'avis de Arrian Ebrahimi, chercheur en semi-conducteurs à Pékin.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Threads : que vaut le « Twitter bienveillant » après son ouverture en Europe ?
12-02-2024
Threads : que vaut le « Twitter bienveillant » après son ouverture en Europe ?
Comment s’en sort Threads, le dernier né du géant des réseaux sociaux Meta ? Il a été lancé dans le monde entier en juillet 2023, avant de débarquer en Europe en décembre. Trois jours seulement après son lancement sur le vieux continent, Threads comptait 2,6 millions de téléchargements. Au niveau mondial, en octobre, Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, évoquait le chiffre de 100 millions d’utilisateurs. À titre de comparaison, à ce moment-là X en comptait 245 millions. Une montée en puissance rapide et vertigineuse, qui augurait d’un avenir radieux. Le fonctionnement de Threads étant basé sur l’infrastructure d’Instagram, il facilite l’inscription et la création d’une audience. C’est également un lieu sans publicité, hybride, où information et instantanéité semblent se mélanger à du divertissement. En opposition à son concurrent X, Mark Zuckerberg a pensé Threads pour être positif, un endroit convivial pour discuter.Malgré tout cela, de nombreuses questions subsistent sur Threads : quels sont les contenus les plus prisés par ses utilisateurs ? Y a-t-il des opportunités pour les marques ? Quelles sont les communautés présentes ? Ou encore comment se comporte l’algorithme ? Devant tant d’interrogations, à Siècle Digital, nous avons décidé de faire un premier bilan sur Threads, après quasiment 2 mois de lancement dans l’Union européenne, avec Nathan Pillot, planeur stratégique chez We Are Social.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2023, une année en demi-teinte pour la French Tech
05-02-2024
2023, une année en demi-teinte pour la French Tech
2023 était-elle une année réussie pour la French Tech ? Si elle ne s'est pas révélée complètement ratée, elle n'était pas totalement réussie pour autant. En 2022, il y a eu 365 opérations de levées de fonds pour un total de 12,3 milliards d’euros récoltés par les start-up françaises. Mais en 2023, ce montant a chuté : 281 opérations pour 8,3 milliards d’euros. Une baisse importante en un an seulement. Est-ce vraiment étonnant ? L’année précédente était déjà placée sous le signe de la sobriété. Inflation, hausse des taux d’intérêt, frilosité des investisseurs et recherche de la rentabilité : ces facteurs ont entraîné une raréfaction de l’offre de financement.Pourtant, des champions français s’en sont bien sortis. Plus globalement, l’Hexagone a moins souffert du contexte économique difficile que certains de ses voisins, comme le Royaume-Uni. Alors qu'aujourd'hui, l’heure semble à la prudence, quels enseignements tirer des levées de fonds dans la French Tech en 2023 ? Quel bilan en dresser ? Qu’est-ce que cela dit de 2024 ? Quels sont les profils des investisseurs ? Pour répondre à toutes ces questions et bien d’autres encore, Siècle Digital est allé voir le cabinet de conseil KPMG, qui a dévoilé en janvier son baromètre annuel Tech Insights, et tout particulièrement Jean-Pierre Valensi, associé KPMG France.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Atos : « too big to fail », une faillite interdite
29-01-2024
Atos : « too big to fail », une faillite interdite
Un géant français de la technologie est au bord du précipice : Atos, entreprise de services numérique tricolore historique. Cette société née dans les années 1990 avait pourtant tout pour réussir. Partenaire historique des Jeux Olympiques ou encore du gouvernement sur le nucléaire, Atos, c’est à l’origine des activités de gestion de serveurs informatiques. Mais avec le temps, ce mastodonte européen s’est diversifié. Depuis quelques années, il est présent sur des marchés porteurs, à l’instar de la cybersécurité. Aujourd’hui, il compte plus d’une centaine de milliers d’employés, dont plus de 50 000 en France. Des employés plongés dans l’incertitude la plus totale depuis près de 2 ans.Atos est cerné de dette, et les échéances de paiement approchent, avec l’urgence de trouver des liquidités. À cette fin, en 2022, un projet est lancé : la scission de ses activités en deux entreprises : Eviden d’un côté, Tech Foundations de l’autre. Un projet qui s'est invité dans les débats des députés français et qui a suscité l'opposition de certains actionnaires. Aujourd’hui, la situation de l'entreprise est critique. Pour faire un point sur les dernières péripéties d'Atos, Siècle Digital est allé voir Leïla Marchand, journaliste aux Échos.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.