Canal Crime

Un médecin de famille apprécié de tous, notable respecté dans sa région, aurait-il pu commanditer l'élimination de son gendre ? La question agite la Belgique depuis que l´on a découvert le corps de Stijn Selens éliminé par balle. À première vue, la victime présentait le profil d´un gendre idéal. Propriétaire d´un château, Stijn avait hérité d´une fortune familiale. Mais cette façade cachait une personnalité fantasque. Passionné de nature, il s´était rapproché d´un mouvement écologiste frisant le mysticisme. Stijn avait d´ailleurs l´intention d´émigrer en Australie avec femme et enfants pour vivre dans un éco-village dirigé par ce mouvement. Aux yeux de son beau-père, ce projet signifiait que sa fille et ses quatre petits-enfants, qu´il adorait, allaient lui devenir inaccessibles. Cette perspective l´aurait-il rendu fou au point de manigancer un crime ?

Une affaire de meurtre peut-elle être résolue un quart de siècle après les faits ? C’est ce que pensent les policiers qui enquêtent sur le cas de Christelle, cette collégienne de 16 ans, tuée en décembre 1986 de 33 coups de couteau, au Creusot en Bourgogne. En décembre 2011, ils ont interpelé Jean-Pierre Mura, 44 ans, qui a connu l’asile psychiatrique. En examinant sa collection d’armes blanches, les enquêteurs ont découvert qu’elles étaient affutées de la même manière que le couteau qui a tué Christelle. Depuis son incarcération, d’autres familles de la région reprennent espoir. Car, en Saône-et-Loire, 11 meurtres similaires, commis dans les années 1980-90, n’ont jamais été élucidés.

Le destin de ces deux fillettes a tenu en haleine l’Europe entière toute la semaine. Alissa et Livia, deux sœurs jumelles âgées de 6 ans, qui vivaient en Suisse au bord du lac Léman ont disparu le 30 janvier.

Sophie Berkmans, 41 ans, a été assassinée en pleine journée, dans son cabinet médical. Discrète et menant une vie rangée, la rhumatologue jouissait d'une excellente réputation. La piste d'un tueur en série surgit trois semaines plus tard quand le corps d'une étudiante est découvert à quelques centaines de mètres du cabinet de Sophie Berkmans. Mais cette piste tourne court quand la police retrouve l'assassin de l'étudiante, qui n'est pas celui de la rhumatologue. L'affaire demeure irrésolue durant de longues années, avant que les policiers ne découvrent enfin à qui appartenaient les ongles collectés sur la scène de crime.

En 1982, Kalinka Bamberski, une jeune fille de 14 ans, est assassinée par son beau-père allemand. Condamné en France, le meurtrier n'a jamais été extradé. Depuis 25 ans, il vit tranquillement en Allemagne et les proches de la victime ne cessent de dénoncer des protections haut placées.

L'affaire a été très largement diffusée dans les médias. Amanda Knox, étudiante américaine, aurait commis ce crime avec l'aide de son petit ami italien, Raffaele Sollecito et d'un ami, Rudy Guede. La jolie jeune fille est-elle une manipulatrice qui s'amuse à tuer pour le plaisir, ou a-t-elle été victime d'un système judiciaire expéditif ?

La Cour suprême d'Indonésie a rejeté l'ultime recours du Français Serge Atlaoui condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue. Il demandait un procès en révision après avoir été condamné en 2007 à la peine capitale.

C'est le fait divers de l'été 2006… un naufrage au large du Portugal, le 17 août dernier. Deux Français sont secourus par la marine sur un trimaran à la dérive, « l'Intermezzo ». Ils sont incarcérés quelques heures plus tard, soupçonnés de meurtre car on a retrouvé un corps ligoté et lesté à bord du bateau. C'est celui du propriétaire, André Le Floc'h, un retraité breton de 67 ans. Que s'est-il passé ? Qui sont vraiment les naufragés ? Nous avons retrouvé la mère des meurtriers présumés et le fils de la victime qui accepte, pour la première fois, de s’exprimer.

Quand les gendarmes découvrent à Louvroil dans le nord le corps de Jean Moritz lardé de coups de couteau, pour eux l’affaire est relativement claire : soit un suicide, soit un meurtre commis par un concurrent professionnel. Le milieu des artificiers est petit, et les marchés durs à prendre…. Pendant de long mois, Laury un des 4 enfants de Jean Moritz se refuse à admettre cette version des faits. Pour lui, il y a une affaire de jalousie derrière le meurtre… A force d’insistance, il réussit à faire rouvrir l’enquête par la police judiciaire…Et un nouvel élément est pris en compte…Un message Facebook d’un certain Youssef T, ex-compagnon de la dernière copine de Jean. Le texte est clair : méfie toi de tes relations féminines..ce n’est pas une plaisanterie…. ». L’enquête est reprise depuis le début, Youssef n’a pas d’alibi et ses explications sont confuses. 4 ans après il est écroué pour le meurtre de l’artificier... Retour sur l’enquête d’une famille qui voulait connaître la vérité...

Jacqueline Veyrac est retrouvée ligotée à l’arrière du fourgon par un riverain 48 heures après son kidnapping. Pendant la « détention » de la vieille dame, aucune demande de rançon n’a été formulée en échange de sa libération. Qui pouvait en vouloir à cette riche héritière très discrète sur ses affaires ? Les enquêteurs pensent avoir trouvé le commanditaire : un ancien employé d’un des restaurants de Jacqueline Veyrac…

Le 27 janvier 2014, lorsque Sophie Richard rentre chez elle après un weekend à Disneyland, elle découvre sa maison retourner. Paniquée, elle demande de l’aide à son voisin et découvre dans son garage son mari, Julien Thévenet, militaire de carrière, assassiné de plusieurs coups de pioche dans le thorax. L’hypothèse avancée du cambriolage ne convainc pas les gendarmes qui soupçonnent plutôt une terrible machination. La suite de l’enquête va leur donner raison et mettre en lumière deux amants diaboliques… Sophie Richard et son amant Sébastien Chantereau qui ont planifié leur geste depuis plusieurs semaines.

C’était une famille d’aristocrates fortunés et sans histoires… Jusqu’à ce qu’un certain Thierry Tilly les place sous son emprise pour faire main basse sur leur fortune. Au fil des années, ce spécialiste de manipulation mentale les a obligés à vivre reclus dans leur château du Lot-et-Garonne. Il leur a soutiré plus de 2 millions d’euros. Séquestration, privation de nourriture, violences… tout était bon pour leur faire avouer où ils cachaient un prétendu « trésor familial ». Ce manipulateur a été arrêté fin octobre à Zurich.

Le 13 décembre 2011, le corps de Michèle Laforge, 64 ans, gérante d'une boutique d'accessoires pour animaux, est découvert par son mari dans leur appartement parisien. À demi dénudée, la victime est immergée dans sa baignoire, un sèche-cheveux à la main.

La police est alertée un soir de janvier, en Suisse. Un coup de fil de Laurent Ségalat, un scientifique renommé, qui affirme avoir découvert le corps de Catherine, la femme de son père, dans sa maison sur les hauteurs de Lausanne .

Dans un petit village de 180 habitants en Haute-Saône, une histoire secoue le village depuis 2008. Charles Bau, un électricien père de famille de 38 ans, a été condamné il y a quelques mois pour avoir tué Frédéric Badet, de trois coups de couteaux, à un an de prison et 80000 euros d'amende. Une histoire classique sauf que Frédéric Badet terrorisait le village depuis plusieurs années. Il s’attaquait aux vieilles dames, volait dans les jardins et dans les maisons. Après la condamnation de ce père de famille, tout le village a décidé de s'organiser pour payer les frais de justice et l'amende car Charles Bau est leur sauveur. Des kermesses, des vides greniers, des tombolas sont organisés dans le village pour récolter de l'argent. Le maire a même fait voter une subvention exceptionnelle de 1000 euros pour donner à la famille de Charles Bau. De l'autre côté, la famille de Frederic Badet est persécuté par les villageois. Alors qui sont vraiment les méchants dans cette histoire ? Les villageois qui terrorisent une famille en deuil depuis le décès d’un de leur membre ou ce bon père de famille qui avoue avoir tué Frédéric Badet par légitime défense.

A Caumont, petit village niché au cœur du Gers, le mystère reste entier après la disparition d’une figure de la noblesse locale, la vicomtesse Michèle de Castelbajac. Dans le château de la vieille dame, dont la famille est apparentée avec celle du célèbre couturier du même nom. L’auteur des faits s’appelle Arnaud Larrieu. Ll’individu, qui aurait crié « je suis ici chez moi » en voyant arriver les gendarmes, n’en est pas à son premier coup d’essai. Car ce même mercredi, le jeune homme a aussi brisé l’existence paisible d’une autre famille…Celle d’Hubert Baron, un ancien garagiste de 99 ans et coqueluche du hameau de Cazaux-Savès. Vers midi, à bord d’un véhicule volé quelques heures plus tôt, Larrieu aurait volontairement foncé sur ce nonagénaire apprécié de tous. Alors que s’est-il réellement passé dans le château de Caumont ? Qui est vraiment Arnaud Larrieu ?

C’est une histoire hors du commun dont Chabrol aurait fait un film. Dans le Morbihan, l’épouse d’un riche industriel a été tuée par des cambrioleurs. Seulement, au cours de l’enquête, les gendarmes découvrent qu’il s’agit sans doute d’un assassinat maquillé. Pire, le commanditaire ne serait autre que la belle-fille de la victime. Le mobile : l’héritage estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros. Plongée au cœur de cette famille recomposée où les enfants se battent depuis des années pour récupérer une part de la fortune amassée par le patriarche.

Nadine Chabert a-t-elle disparut volontairement ou a-t-elle été tuée par son mari ? C’est la question à laquelle devra répondre cette semaine la cour d’assises de Draguignan. Au départ, une histoire tristement banale : un jeune couple qui se déchire après quelques années de mariage. Et puis subitement, à partir du 11 juin 2003, Nadine ne donne plus signe de vie. Son mari Patrick affirme qu’elle a disparu volontairement pour refaire sa vie. Mais ce n’est pas l’avis des juges qui ont pointé des incohérences dans ses déclarations et l’ont condamné en première instance à 20 ans de prison pour meurtre. Patrick Chabert est-il l’auteur d’un crime parfait ou Nadine réapparaîtra-t-elle un jour, comme il dit l’espérer ?

Rognonas, dans les alentours d’Avignon. 24 Novembre 2010. Il est 6 h 30, Christophe Lejard, 48 ans, s’apprête à quitter sa propriété. Mais au moment où il sort de son véhicule pour ouvrir son portail, l’homme s’effondre au sol. Ses proches le découvrent quelques minutes plus tard gisant dans une mare de sang. Il ne respire plus. Aussitôt, ils appellent la gendarmerie. La section de recherches de Marseille se charge de l’enquête. Selon les premières constatations, Christophe Lejard a été tué d’une balle en pleine tête. Aucun autre indice. Le tueur a visiblement guetté sa proie et l’a abattue méthodiquement d’une seule balle. Pour les enquêteurs, c’est la signature d’un tueur à gage. Qui aurait pu commanditer un tel contrat ? Stéphane Lejard est un homme à qui tout réussi. Menuisier de formation, il a su monter une entreprise qui lui rapporte beaucoup d’argent. Une réussite qui n’est pas sans attirer les convoitises et susciter la jalousie et notamment celle de sa femme Roselyne. Car selon des proches, Christophe voulait divorcer pour vivre avec sa maîtresse mais il n’arrivait pas à se mettre d’accord avec son épouse sur le partage des biens. Roselyne Lejard voulait-elle tout récupérer en éliminant son mari ? La piste d’un drame familial se dessine…

Son manège aura duré 4 ans ! Eugène Satori, 50 ans et habitant à Dettwiller dans le Bas-Rhin, vient d’être écroué jeudi à Strasbourg. Il est soupçonné d’avoir tué son locataire et voisin, Denis Garni, puis d’avoir dissimulé son cadavre dans un fût pendant plus de 4 ans dans sa cabane de jardin ! Ne s’arrêtant pas au meurtre, il a ensuite usurpé l’identité de son locataire afin de travailler sur des chantiers car lui touchait une pension d’invalidité… Pourquoi avait-il gardé le cadavre de sa victime à son domicile ? Qu’est ce qui a conduit cet homme à tuer son locataire ? Enquête sur une sordide affaire de meurtre…