L'édito éco

Europe 1

Inflation, pouvoir d’achat, chômage, entrepreunariat, marché du travail… Plongez au cœur des grandes thématiques économiques qui marquent notre époque avec l'édito éco d'Agnès Verdier-Molinié et Olivier Babeau. De l'évolution des marchés financiers aux politiques économiques, en passant par les tendances émergentes, vous aurez un éclairage précis pour mieux comprendre les enjeux économiques actuels. Agnès Verdier-Molinié et Olivier Babeau examinent les questions cruciales de l'emploi et de l'économie collaborative. Il met à votre disposition des clés de compréhension accessibles à tous.

L'"Édito Éco" vous propose une vision globale des actualités économiques, tout en vous offrant des clés de compréhension pour saisir les mécanismes économiques qui influencent notre quotidien. N'hésitez pas à vous plonger dans les éditos éco d'Agnès Verdier-Molinié et Olivier Babeau pour une analyse concise et pertinente des sujets économiques les plus importants de notre temps.

Sujets abordés : inflation, pouvoir d’achat, chômage de longue durée, réinsertion professionnelle, taux de chômage des jeunes, marché du travail, intelligence artificielle, automatisation croissante, protection des travailleurs, recrutement, entrepreneuriat, création d'emplois, PME, lutte contre les discriminations, reconversion professionnelle, innovation

read less
ActualitésActualités
Chronique économiqueChronique économique

Épisodes

Moins de dépense vaut mieux que trop d'impôts !
13-11-2024
Moins de dépense vaut mieux que trop d'impôts !
Dans cet épisode de l'Édito Éco, Olivier Babaud se penche sur les enjeux de la politique de l'offre mise en place par le gouvernement depuis 2017. Bien que cette approche visant à dynamiser l'activité économique en allégeant la fiscalité des entreprises n'ait pas permis de résoudre tous les problèmes, comme l'atteste la crise actuelle, Olivier Babaud défend l'idée qu'elle reste une piste intéressante, à condition d'être complétée par une baisse substantielle des dépenses publiques.Notre expert examine les résultats des politiques d'austérité menées dans différents pays, montrant que les plans fondés sur une réduction des dépenses publiques sont plus efficaces pour réduire le déficit et la dette que ceux misant sur une hausse des impôts. Il explique en effet que cette dernière option a un impact plus négatif sur l'activité économique, les agents économiques anticipant un retour de bâton fiscal.Loin de rejeter en bloc la politique de l'offre, Olivier Babaud plaide pour son renforcement, en y ajoutant un volet de maîtrise des dépenses publiques, afin de donner toutes ses chances à cette approche visant à stimuler la compétitivité des entreprises et la création d'emplois. Une analyse nuancée et pragmatique des enjeux économiques actuels.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Réforme du RSA : acceptons qu’ils soient de vrais demandeurs d’emplois
12-11-2024
Réforme du RSA : acceptons qu’ils soient de vrais demandeurs d’emplois
Agnès Verdier-Molinié examine en détail les implications de la réforme du RSA qui entrera en vigueur au 1er janvier 2025.Avec cette loi, tous les bénéficiaires du RSA devront désormais s'inscrire auprès de France Travail, l'agence qui a remplacé Pôle Emploi. Une mesure qui pourrait faire bondir le nombre de demandeurs d'emploi inscrits, faisant passer le taux de chômage officiel au-delà des 8 %.Cependant, le gouvernement semble vouloir éviter cette hausse statistique en créant deux nouvelles catégories de chômeurs - la catégorie F pour les allocataires orientés vers un parcours social, et la catégorie G pour ceux en attente d'orientation. Ces personnes seraient alors exemptées de l'obligation de recherche d'emploi et ne seraient donc pas comptabilisées dans les statistiques du chômage.L'experte décrypte les enjeux de cette réforme et s'interroge sur la sincérité des chiffres du chômage qui en résulteront. Elle analyse également les différences avec les pratiques des pays du Nord de l'Europe, où le lien entre perception d'aides et recherche active d'emploi est plus étroit.Cet épisode offre un éclairage essentiel sur les coulisses de la mesure phare de la loi Pleine Emploi, et invite à s'interroger sur la volonté réelle de refléter fidèlement la situation de l'emploi en France.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dette : les Américains c’est moins bien mais en fait c’est mieux
05-11-2024
Dette : les Américains c’est moins bien mais en fait c’est mieux
Bien que la dette américaine dépasse les 35 000 milliards de dollars, soit 125% de leur richesse nationale, le sujet n'a finalement pas été beaucoup abordé lors de la dernière campagne présidentielle. Pourtant, les chiffres sont alarmants : le seul remboursement des intérêts de cette dette atteint 1000 milliards de dollars par an, et le déficit public américain devrait atteindre 6,2% du PIB en 2024, soit un niveau similaire à celui de la France.Malgré ces indicateurs préoccupants, les États-Unis bénéficient encore de la confiance des marchés, grâce notamment à leur position de monnaie de réserve mondiale et à leurs taux de croissance élevés, favorisés par une innovation technologique financée par des fonds de pension en capitalisation et une fiscalité plus attractive pour les entreprises.Cependant, Agnès Verdier-Molinié nous met en garde : la France, avec une dette détenue à moins de 50% par des résidents français et des recettes fiscales représentant plus de 51% du PIB, pourrait bien devenir la nouvelle cible des inquiétudes concernant la soutenabilité de la dette publique dans les années à venir. 🤔Cet épisode de l'Édito Éco nous invite à porter un regard avisé sur la situation économique des États-Unis et à réfléchir aux défis que la France devra relever pour assainir ses finances publiques tout en préservant sa compétitivité.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Immobilier / notaires : Arrêtez les frais !
30-10-2024
Immobilier / notaires : Arrêtez les frais !
Olivier Babeau revient sur la possibilité d'une hausse des frais de notaire, également appelés droits de mutation à titre onéreux (DMTO). Il explique que cette mesure, loin d'être la solution, risquerait d'aggraver les difficultés du marché immobilier et des collectivités locales.Tout d'abord, Olivier Babeau rappelle que les frais de notaire sont en réalité perçus par l'État et non par les notaires eux-mêmes. Dans un contexte de baisse des transactions immobilières, les départements en difficulté réclament une hausse ou une compensation de ces DMTO pour combler leur manque à gagner. Cependant, Olivier Babeau juge que cette décision serait contreproductive.En effet, la France est déjà l'un des pays européens où les taxes sur l'immobilier sont les plus élevées, de la construction à la vente. Une augmentation des DMTO aurait trois effets néfastes : elle entraverait l'accession à la propriété, en particulier chez les jeunes, limiterait la mobilité résidentielle et donc le marché du travail, et découragerait les transactions, réduisant ainsi les rentrées fiscales des collectivités locales.Pendant des décennies, ces dernières se sont habituées à une "drogue dure" : des prix immobiliers en constante augmentation, générant des recettes fiscales toujours plus importantes. Mais avec le retournement du marché, cette dépendance s'avère désormais suicidaire. Olivier Babeau estime qu'il est temps de remettre entièrement à plat la fiscalité de l'immobilier, afin de limiter les effets pervers et les intérêts mal alignés.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.