Le Beau Bizarre par Zineb Soulaimani

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Le Beau Bizarre, se veut un espace sonore libre et hybride. Où quelques questions de l'époque seront posées. Où des formes non ordinaires seront traversées. Où la parole sera donnée aux artist.e.s, aux auteur.ice.s, aux chercheur.e.s...; En avançant souvent entre l'intersection et la marge. Le Beau Bizarre, est une tentative, une expérimentation, un geste réflexif. Le Beau Bizarre, sera très loin de Christophe et très loin de Baudelaire, mais il ne les oublie pas !

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Le Beau Bizarre #69 : conversation critique avec Belinda Mathieu et Lea Poire
08-10-2024
Le Beau Bizarre #69 : conversation critique avec Belinda Mathieu et Lea Poire
Depuis sa création, le Beau Bizarre tente un positionnement organique et expérimental. Une ligne éditoriale libre qui trouve sa place, davantage dans les marges qu’au centre. Et de plus en plus, une envie de nourrir un dialogue avec d’autres regards, d’autres professionnelles…mais toujours dans des affinités électives. Dans la continuité des deux premiers épisodes dédiés à la critique, je suis heureuse de m’entourer pour ce nouveau Beau Bizarre critique de deux talentueuses journalistes et spécialistes de la critique en danse : Léa Poiré et Belinda Mathieu. Au menu de notre table critique aujourd’hui, deux spectacles présentés récemment à Paris : Sane Satan de Teresa Vettucci présenté au CDCN de La Briqueterie dans le cadre du festival Excentriques, et le projet We have decided not to die de Louise Siffert présenté aux Laboratoires d’Aubervilliers avec le festival Jerk Off. Mais aussi : la rubrique "l'archive critique" + l'Entracte, la carte blanche de Wilson Le Personnic + les coups de cœurs des critiques ! Un épisode copieux fait dans la joie collective, salvateur par les temps qui courent ! Si je devais résumer nos discussions, je dirais en empruntant cette idée à Léa avec laquelle elle clôture presque l'épisode : Créer des utopies dans lesquelles il est possible d'exister ! Repères de temps : à 2min45  > la rubrique "l'archive critique" à 20min > discussion autour de Sane Satan de Teresa Vettucci à 40min > l'entracte, la carte blanche de Wilson à 49min > discussion autour de We have decided not to die de Louise Siffert à 1h14 > les coups de cœurs des critiques Les bios des critiques : Léa Poiré, après des études chorégraphiques, vous avez été responsable danse et rédactrice en chef adjointe pour le magazine Mouvement. Aujourd’hui, vous êtes journaliste indépendante et vous élargissez votre activité de critique à l’éducation aux médias. Vous collaborez aussi en tant que chercheuse avec la chorégraphe Mette Edvardsen, ET, vous assurez également la direction éditoriale du CN D magazine. Belinda Mathieu, vous êtes journaliste et critique spécialisée en danse, vous travaillez pour plusieurs médias dont Télérama, Mouvement ou Sceneweb. Vous êtes diplômée de Lettres Modernes et de journalisme. Et vous poursuivez actuellement un master au département danse de l’Université Paris 8, où vous menez une réflexion sur votre pratique et les enjeux des textes critiques dans l’écosystème de la danse contemporaine. Wilson Le Personnic est rédacteur indépendant et travailleur de l’art, il collabore aujourd’hui avec des artistes du champ de la danse et développe une activité d’écriture pour des journaux et des théâtres. Il est notamment un collaborateur régulier du Journal de l’ADC à Genève. Suivez nous sur les réseaux, abonnez vous sur les plateformes d’écoute ! Facebook Linkedin Instagram
Le Beau Bizarre #68 avec Soa Ratsifandrihana
03-06-2024
Le Beau Bizarre #68 avec Soa Ratsifandrihana
Comment arrive le besoin de trouver sa propre danse malgré un parcours académique reconnu et applaudi ? Comment apprendre à désapprendre ? Comment se reconnecter à son histoire lorsque celle ci a été écrite uniquement du point de vue du dominant ? Comment trouver dans le corps un ancrage dans son histoire davantage que dans une langue non transmise ? Comment la fiction et la création peuvent combler les trous qui percent l’Histoire ? Et comment le collectif peut donner de la force et du poids aux récits manquants ?  Ce sont quelques unes des questions que j'ai eu envie de poser à Soa Ratsifandrihana, artiste franco-malgache installée à Bruxelles. Elle déploie un projet en diptyque : "Rouge cratère", une pièce sonore issue de son voyage retour à Madagascar et "Fampitaha, fampita, fampitàna", une pièce chorégraphique crée en mai dernier au Kunstenfestivaldesarts. Elle est mon invitée dans ce 68ème épisode du Beau Bizarre. "Rouge cratère" sera disponible sur les plateformes d'écoute à partir du 26 juin 2024, date d'anniversaire de l'indépendance de Madagascar. "Fampitaha, fampita, fampitàna" sera ce 6 juin au festival June event avant une jolie tournée qui passera notamment par la MC93 dans le cadre du festival d'automne. Avec les apports de l'auteur malgache Naivo, de l’historienne malgache Helihanta Rajaonarison, de l'artiste Rebecca Chaillon, de l'autrice Faïza Guène, et du rappeur Kerry James. Avec un clin d’œil à Lisa Simpson. Les dates de tournée de Fampitaha, fampita, fampitàna : http://amabrussels.org/en/spectacles/fampitaha-fampita-fampitana/ Suivez nous sur les réseaux, abonnez vous sur les plateformes d’écoute ! Facebook Linkedin Instagram
Le Beau Bizarre #67 : conversation critique avec Belinda Mathieu et Lea Poire
24-05-2024
Le Beau Bizarre #67 : conversation critique avec Belinda Mathieu et Lea Poire
Qu'est ce qui définit la pratique critique ? Quel est son rôle ? Quels sont les outils mobilisés à travers le regard posé sur les spectacles ? Comment inscrire les projets discutés dans une histoire chorégraphique contemporaine ? Comment les faire résonner avec les enjeux de l'époque ? Comment les textes et les images qui participent à la promotion des spectacles, infusent l'inconscient et peuvent parfois, influencer le regard ou le ressenti ? Comment garder une neutralité de pratique critique dans un écosystème qui oblige souvent les mêmes personnes, à participer à l'écriture des textes de communication mais aussi, des textes critiques ? Quelle place laissée au regard situé pour construire une critique ? Comment transmettre et participer à la fabrique du regard critique chez la jeune génération ? Ce sont les questions que j'ai eu envie de discuter avec trois critiques de danse. Dans cet épisode, je me suis entourée des journalistes Léa Poiré et Bélinda Mathieu, et à distance de Callysta Croizer. Au menu de notre table critique du jour, deux spectacles de danse présentés récemment à Paris : "Toi, moi, Tituba…" de la chorégraphe britannico-rwandaise Dorothée Munyaneza, qui est passé par Chaillot après la Ménagerie de verre à l'automne dernier; et le spectacle "Hatched Ensemble" de la chorégraphe sud africaine Mamela Nyamza qui a fait l'ouverture des rencontres chorégraphiques de la Seine Saint Denis, et qui va poursuivre une tournée en France et en Europe, après Bruxelles et Paris. Léa Poiré, après des études chorégraphiques, a été responsable danse et rédactrice en chef adjointe pour le magazine Mouvement. Aujourd’hui, elle est journaliste indépendante et élargit son activité de critique à l’éducation aux médias. Elle collabore aussi en tant que chercheuse avec la chorégraphe Mette Edvardsen, et assure également la direction éditoriale du CN D magazine. Belinda Mathieu, est journaliste et critique spécialisée en danse. Elle travaille pour plusieurs médias dont Télérama, Mouvement ou Sceneweb. Elle est diplômée de Lettres Modernes et de journalisme et poursuit actuellement un master au département danse de l’Université Paris 8, où elle mène une réflexion sur sa pratique et les enjeux des textes critiques dans l’écosystème de la danse contemporaine. Callysta Croizer, termine un master d’histoire transnationale à l’École normale supérieure de Paris. Ses recherches portent sur la formation du Corps de ballet du Théâtre municipal de Rio de Janeiro. Elle est chroniqueuse danse pour Mouvement et Springback Magazine, un média anglophone spécialisé dans la danse contemporaine, et elle est également critique théâtre pour Les Échos. Avec la participation de Mai-Juli Machado Nhapulo; des lycéens et lycéennes du Lycée Clément Ader. Et une archive pépite du masque et la plume, qui date de 1961. Pour écouter la conversation avec Mamela Nyamza : https://audiosauti.com/@Le_Beau_Bizarre/episodes/le-beau-bizarre-17-avec-mamela-nyamza-a-geneve Pour lire la critique autour de "Toi, moi, Tituba…" de Dorothée Munyaneza : https://www.mouvement.net/scenes/dorothee-munyaneza-toi-moi-tituba-et-la-danse Suivez nous sur les réseaux, abonnez vous sur les plateformes d’écoute ! Facebook Linkedin Instagram