Et voici la Palme d'or ! Accompagnée d'une grande campagne d'affichage, beaucoup de relais médiatiques et d'avant-premières (dont celle du Club AlloCiné qui a plébiscité le film), Anatomie d'une chute est arrivé sur les écrans le mercredi 23 août, trois mois après son sacre à Cannes.

Anatomie d'une chute est un film d'une densité et d'une complexité passionnante. Le film de Justine Triet, coécrit avec Arthur Harari, repose sur un scénario très riche, mélangeant les genres, et qui ne va jamais là où on l'attend. Il est à la fois le drame d'un couple dont l'intrigue raconte la chute, mais il est aussi et surtout un thriller et un film de procès. Il comprend des scènes marquantes et de vraies idées de cinéma, en particulier dans son rapport au son. Le casting est impeccable, Sandra Hüller (remarquée dans Toni Erdmann) en tête, entourée de Swann Arlaud, le jeune Milo Machado Graner, Antoine Reinartz, Samuel Theis, et Jehnny Beth.

Qu'a pensé la Rédac AlloCiné du film ? Ecoutez notre retour à chaud, le soir de la Palme d'or !

L'histoire d'Anatomie d'une chute : Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête pour mort suspecte est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple.

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Crédits :

• Journalistes : Brigitte Baronnet, Yoann Sardet, Laetitia Ratane, Vincent Garnier
• Réalisation et montage : Ando Raminoson