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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.

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Immigration : Barnier sur la ligne dure ? - L'intégrale -
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Immigration : Barnier sur la ligne dure ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute :  https://audmns.com/EUDBMds  C dans l'air du 16 septembre - Immigration : Barnier sur la ligne dure ?Un nouveau gouvernement cette semaine ? C’est la promesse faite ces derniers jours par Michel Barnier, qui poursuit ses tractations en vue de constituer son équipe gouvernementale. Mais "nous aurons du mal à l'avoir avant dimanche", a tempéré ce lundi le porte-parole des députés LR, Vincent Jeanbrun. En cause ? L'équilibre que doit respecter le nouveau Premier ministre afin de faire voter les textes sans être censuré par la moitié de l'Assemblée nationale, soit 289 députés. Le Premier ministre qui a appelé hier, dans un post sur X, à garder "l'esprit olympique", au lendemain de la parade des champions sur les Champs-Elysées, enchaîne les consultations et reçoit des mises en garde. François Bayrou l’a ainsi appelé hier à prendre en compte la diversité et le pluralisme issus des urnes. S’il y avait "une mainmise" des Républicains sur l’exécutif cela "ne marcherait pas" a averti le patron du MoDem. Le président du groupe MoDem à l'Assemblée Marc Fesneau était déjà monté au créneau ce week-end, assurant dans La Tribune Dimanche qu'un groupe de 47 députés "ne peut pas imposer sa politique".Les LR ont approuvé jeudi dernier le principe d'une participation au gouvernement que doit composer Michel Barnier. Depuis entre les offres de service à peine voilées et les noms de ministrables potentiels, les rumeurs vont bon train à droite et les ambitions se bousculent pour les postes régaliens (intérieur, justice, finances). Une situation raillait ce week-end par l’ancien Premier ministre de droite Dominique de Villepin. Ce dernier est revenu sur cette "bizarrerie" qui fait que "c'est le parti arrivé en dernier qui forme le gouvernement. Alors, reconnaissez quand même qu'il y a un mérite à ce choix, c'est qu'il donne raison à la parole évangélique : les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers" a-t-il glissé.L’équilibre va être complexe à trouver. D’autant qu’à gauche, aucun profil ne se profile et qu’à l’extrême droite Marine Le Pen qui a fait sa rentrée politique samedi, a souhaité que la nouvelle "mandature soit la plus courte possible", appelant de ses vœux à une nouvelle dissolution. "Il reste dix mois et moi je suis convaincue qu'il y aura à l'issue de ces dix mois, ou au printemps ou à l'automne, des nouvelles élections législatives", a-t-elle développé. En attendant, le RN n’exclue pas de valider le budget du gouvernement, à condition que des lignes rouges ne soient pas franchies, à savoir pas de hausse des impôts, et attend le nouveau locataire de Matignon au tournant sur la question de l’immigration. Un sujet qui divise de plus en plus les 27 au moment où le gouvernement Allemand, sous la pression du parti d’extrême droite AfD en progression dans les urnes, a décidé de rétablir pendant six mois des contrôles à l'ensemble de ses frontières pour lutter contre l'immigration illégale et le terrorisme après avoir connu ces dernières semaine une série d d‘attaques. Parallèlement, en Grande-Bretagne, le gouvernement britannique a annoncé, ce dimanche soir, la mise en place d’un commandement d’élite chargé de la sécurité des frontières quelques heures après un nouveau naufrage meurtrier de migrants dans la Manche. Le Premier ministre britannique Keir Starmer doit également rencontrer ce lundi son homologue italienne d’extrême droite Giorgia Meloni à Rome pour échanger sur la lutte contre l’immigration illégale. Alors qui dans le gouvernement Barnier ? Pour mener quelle politique ? Et que se passe-t-il en Allemagne ? Pourquoi le gouvernement Scholz durcit-il sa politique migratoire ? Comment le parti d’extrême droite AfD est-il parvenu à prendre la tête des sondages dans le Brandebourg ?Les experts :- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’Ombre d’un traître - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOPPRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Jacques Attali - Gvt Barnier: la mise en garde de Jacques Attali -
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Jacques Attali - Gvt Barnier: la mise en garde de Jacques Attali -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute :  https://audmns.com/EUDBMds  C dans l'air, l'invité du 14 septembre : Jacques Attali, écrivain, économiste, conseiller d'Etat honoraire, et auteur de "Histoires et avenirs de la consolation" (éditions Flammarion). Présentation: Lorrain SénéchalDans une récente tribune publiée dans les Echos, Jacques Attali écrit : « Le pays ne peut pas se permettre de continuer à perdre son temps dans la procrastination au sommet, la convoitise au milieu et le ressentiment à la base. Il a besoin de donner un grand coup de pied au fond de la piscine. Et d’agir ». Un besoin d'action, selon lui, indispensable, l'état réel du pays ne devant pas être masqué par la réussite des Jeux olympiques. « Chacun sait que la France, pays si magnifique qui a, récemment, si bien fait illusion aux yeux du monde (...) est très profondément menacé », affirme-t-il.Une prise de position qui survient alors que le budget doit être bouclé cet automne. Cette semaine, Bruno Le Maire, ministre depuis 7 ans, quittait Bercy avec une dette record. Michel Barnier, nouveau Premier ministre, sera alors contraint à un compromis, déjà qualifié de quasi impossible : dégager des économies, face aux lignes rouges imposées par les différents groupes parlementaires pour le budget. Notre invité, également président de France Positive, ancien conseiller du président Mitterrand, reviendra sur l'actualité politique, alors que la composition du gouvernement Barnier n'a pas encore été annoncée.
Missiles longue portée : les Occidentaux ont-ils « peur » ? - L'intégrale -
2d ago
Missiles longue portée : les Occidentaux ont-ils « peur » ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute :  https://audmns.com/EUDBMds  C dans l'air du 14 septembre - Missiles longue portée : les Occidentaux ont-ils « peur » ?Présentation: Lorrain SénéchalDonner ou non aux Ukrainiens le feu vert à l'utilisation de missiles longue portée. La question est au centre des discussions côté leaders occidentaux. Joe Biden y est pour le moment réticent, tout comme le Premier ministre britannique Keir Starmer, en visite hier à la Maison blanche.Il n'en fallait pas moins pour s'attirer les foudres du président ukrainien, qui reproche à ses alliés d'avoir « peur » face à un Vladimir Poutine évoquant ces missiles comme une « ligne rouge ». Mais Volodymyr Zelensky veut pouvoir frapper des cibles militaires comme des bases aériennes d'où décollent les avions bombardant l'Ukraine. Sa colère s'explique aussi par la situation complexe sur le terrain puisque l'armée russe opère une sévère contre-offensive sur les deux fronts. Pendant ce temps, des associations ukrainiennes récoltent des dons pour les ravitailler l'armée. Sans l'aide de l'Etat, elles vont chercher de l'argent dans les fêtes et festivals, ou bien en ligne. Avec les sommes récoltées, elles achètent ensuite du matériel pour l'envoyer aux soldats.En France, un des fleurons de la défense nationale reste le porte-avions Charles de Gaulle. Ce bâtiment de combat à propulsion nucléaire impressionne, à tel point qu'il a fait ses premières démonstrations de force lors d'une opération de l’OTAN au printemps dernier.Alors, l'Occident doit-il autoriser l'Ukraine à utiliser des missiles longue portée ? Comment s'organise l'aide associative pour ravitailler les soldats ukrainiens ? À quoi sert un porte-avion à propulsion nucléaire ? Les experts :- Pierre HASKI - Chroniqueur international à France Inter au Nouvel Obs- Marie JEGO - Journaliste au Monde, ancienne correspondante en Russie- Général Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitiquePRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Vendredi 13: que deviennent les gagnants du loto?
2d ago
Vendredi 13: que deviennent les gagnants du loto?
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute :  https://audmns.com/EUDBMds  C dans l'air, l'invitée du 13 septembre : Isabelle Cesari, responsable accompagnement des grands gagnants - FDJChaque vendredi 13 est un jour particulier pour le Loto, avec une cagnotte exceptionnelle à la clé. 69% des Français envisagent de jouer à un jeu d'argent en ce jour considéré comme un jour de chance, selon une étude Flashs parue sur le site Jeuresponsable.fr. A la Française des Jeux, on recense en moyenne deux à trois fois plus de mises au Loto un vendredi 13.Si les grands gagnants - plus d'un million d'euros de gain de jeu - sont rares, ils vivent instantanément un grand changement de vie. Pendant au moins cinq ans, ils bénéficient d'un suivi par la cellule d'accompagnement des grands gagnants, pour qu'ils bénéficient au mieux de leurs gains. Placements financiers, gestion patrimoniale, notariale...Un accompagnement "technique" destiné à éviter que la belle histoire ne tourne au drame.Pourquoi un tel engouement pour le loto ? Le contexte de crise économique et d'inflation entraine-t-il une hausse du recours au jeu d'argent ? Qu'est-ce que cela dit sur notre société ?Isabelle Cesari, responsable accompagnement des grands gagnants à la Française des Jeux, nous racontera les coulisses de ces incroyables changements de vie. "Pour moi c'est une chance incroyable. Je suis la témoin privilégiée de cette nouvelle qui change la vie. Je le vis comme un privilège", affirme-t-elle. En tant que confidente, quels conseils donne-t-elle aux gagnants ? Quelles sont les histoires de gagnants qui l'ont le plus marqué ? Que font les gagnants de leur argent ?
Barnier, condamné à l'austérité? - L'intégrale -
3d ago
Barnier, condamné à l'austérité? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute :  https://audmns.com/EUDBMds  C dans l'air du 13 septembre 2024 - Barnier, condamné à l'austérité?Alors que Michel Barnier promet un gouvernement pour la semaine prochaine, certains ministres sont pressés de partir. C’est semble-t-il le cas de Bruno Le Maire qui a fait ce jeudi un "discours de remerciements", sans attendre la passation de pouvoir avec le futur ministre de l'Économie. Tous les agents de Bercy étaient conviés, mais aussi des parlementaires, des élus locaux, les anciens collaborateurs de tous les ministres passés par Bercy depuis 2017, des chefs d'entreprise, des représentants de fédérations professionnelles... Pas moins de 5 000 invités, une estrade, une sono, des écrans, installés dans la cour du ministère, pour diffuser les adieux de celui qui détenait les clés du ministère de l’Economie et des Finances depuis sept ans. L’occasion pour celui qui va reprendre son métier d’enseignant de donner quelques conseils à son successeur, quand il sera désigné. "La France ne doit pas revenir en arrière", a-t-il lancé, alors que la construction du budget 2025 s’annonce erratique. Avant de continuer : "La France ne doit pas revenir en arrière sur le rétablissement de ses comptes publics. Elle doit continuer de se fixer pour objectif de revenir sous les 3 % de déficit en 2027". Il préconise pour cela 30 milliards d’économies dès 2025 et 100 milliards d’euros supplémentaires d’ici 2028, tout en évitant de sortir du chapeau de nouveaux impôts.Des préconisations et un grand raout qui n’ont pas été au goût de l’opposition en pleine tempête budgétaire. Sour le feu des critiques, notamment des élus de la commission des finances qui le jugent responsable de la dérive des finances publiques françaises, Bruno Le Maire va transmettre à son successeur des comptes en piètre état. Le pays en effet ne respecte plus aucun des critères budgétaires inscrits dans les traités européens. Cette année, le Trésor mise sur un déficit de 5,6 % de produit intérieur brut, bien loin du plafond théorique de 3 %. Quant à la dette, elle frôle 3 160 milliards d’euros, soit près de 112 % du PIB, presque le double des 60 % visés. En 2017, ces indicateurs s’élevaient à 2,8 % et 97 %. Dans ces conditions, le futur ex-ministre est mal placé pour donner des leçons de rigueur, tancent la gauche comme le RN.Ces dérapages sont en partie liés à la crise due au Covid-19, et au "quoi qu’il en coûte", qui a protégé le pouvoir d’achat des Français et empêché des licenciements en masse, plaide de son côté Bruno Le Maire qui se félicite d’avoir "sauvé l’économie française". "L’économie est sur de bons rails", répète-t-il de plateau en plateau. Depuis sept ans, "la croissance cumulée de la France est supérieure à celle de la Grande-Bretagne, de l’Italie ou de l’Allemagne".Mais des signaux inquiètent. Depuis avril, le nombre d’usines fermées ou menacées de l’être a redépassé les annonces d’ouvertures, selon les pointages du cabinet de recherche Trendeo. Sur les six premiers mois de l'année, le nombre global de défauts a notamment bondi de 18 % par rapport à la même période de 2023 et près de 102.500 emplois se retrouvent menacés dans l'Hexagone.Alors quelle est la situation économique de la France ? Michel Barnier est-il condamné à l’austérité ? Qui pour reprendre les clés de Bercy ?  Pourquoi la France est-elle confrontée à une forte poussée des défaillances d'entreprises ? Enfin que contient le plan à 800 milliards d’euros par an de Mario Draghi pour relancer la compétitivité européenne ?Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction – La Tribune dimanche , La Tribune- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- Thomas PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business
Barnier : le casse-tête du casting ! - L'intégrale -
4d ago
Barnier : le casse-tête du casting ! - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute :  https://audmns.com/EUDBMds  C dans l'air du 12 septembre - Barnier : le casse-tête du casting !Emmanuel Macron et Edouard vont être réunis au Havre ce soir pour commémorer les 80 ans de la libération de la ville. Les relations sont compliquées entre le président et son premier Premier ministre, encore plus depuis que ce dernier a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle la semaine dernière. Car si le président d’Horizons multiplie ces derniers jours les compliments à l’égard du nouveau locataire de Matignon – "un homme expérimenté, méthodique, droit, (…) qui sait être ferme aussi" et a rappelé que son parti va participer au nouveau gouvernement dirigé par le membre des Républicains (LR), il entend jouer sa partition et son positionnement tranche avec celui du parti présidentiel. Pendant ce temps, le nouveau locataire de Matignon continue ses consultations pour former un gouvernement "pluriel" qu’il a promis pour la semaine prochaine. Aujourd’hui il avait rendez-vous avec sa famille politique, les parlementaires LR qui ont accepté de participer à la future équipe gouvernementale, après avoir rencontré la veille François Bayrou et Edouard Philippe.A gauche, la polémique faire rage. Dans son nouveau livre "Itinéraire. Ma France en entier, pas à moitié", François Ruffin déplore que la France insoumise abandonne une partie de la population et "construise des murs" au lieu de construire des ponts. Le député qui a rompu avec LFI au moment des législatives, raconte le virage du parti fondé par Jean-Luc Mélenchon à partir de 2022 qui aurait abandonné les classes populaires blanches pour ne s’adresser qu’à la jeunesse, aux quartiers, aux enfants d’immigrés, allant jusqu’à faire du tractage au faciès pendant les législatives. Des propos qui ont déclenché un véritable tir de barrage de la part de ses anciens collègues de LFI. "’Campagne au faciès’. Quelle formule immonde ! […] Ruffin n’est pas un camarade", a écrit sur X le député Aurélien Saintoul. "L’archétype du politicard", ajoute son collègue Paul Vannier. "Laisser à penser que parce que LFI combat le racisme, ce qui est indispensable, on abandonnerait la question sociale, c'est uniquement cotiser à ce que disent nos adversaires et je pense que ce n'est pas digne de François", a réagi Eric Coquerel sur France Inter, dénonçant cette posture adoptée par le député de la Somme et d'autres "parce que ça leur donne pas mal d'audience télé, peut-être pour une ambition présidentielle pour la suite".Le président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, Eric Coquerel (LFI) a également demandé ce jeudi une loi de finances rectificative pour 2024, avant le projet de budget pour 2025, pour tenir compte de "l’annulation de 16,5 milliards" d’euros de crédits qui ont été gelés et ce après les 10 milliards déjà gelés en début d’année.  "Ça ferait 26,5 milliards d’économies sur le budget" pour l’année en cours. Ce sont "des sommes conséquentes", a-t-il souligné, "une cure d’austérité". "Ce n’est pas possible que ça passe comme ça !" "Donc il faut un débat au Parlement", a-t-il complété, avant celui sur le budget 2025 qui est déjà dans toutes les têtes. Ce dernier doit être présenté au Parlement le 1er octobre prochain.Alors quel gouvernement autour de Michel Barnier ? Où en sont les tractations ? Que se passe-t-il à gauche ?  Enfin en ce qui concerne le budget 2025, quelles sont les pistes ?Les experts :- MARC LAZAR - Professeur émérite d’histoire et de sociologie - Sciences PoSpécialiste de la gauche- CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - LUDOVIC VIGOGNE - Journaliste politique - La Tribune Dimanche
Trump / Harris : clash in America ! - L'intégrale -
5d ago
Trump / Harris : clash in America ! - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute :  https://audmns.com/EUDBMds  C dans l'air du 11 septembre - Trump / Harris : clash in America !C’était un débat télévisé très attendu. Pour leur premier face-à-face, l’ex-président républicain et la vice-présidente démocrate se sont âprement affrontés cette nuit sur l’économie, l’avortement, l’immigration et les armes. Mais si fin juin, sur CNN, Donald Trump avait assisté au naufrage de Joe Biden lors de leur joute télévisée, cette fois, c’est lui qui s’est montré sur la défensive, bousculé par une Kamala Harris à l’offensive et très à l'aise pour répondre à ses outrances ou contre-vérités comme sur les migrants qu’il a accusé de manger les animaux de compagnie des Américains. Le candidat républicain a également accusé les démocrates de vouloir exécuter les bébés et de le faire même après la naissance dans certains Etats. L’occasion pour Kamala Harris de dénoncer des mensonges et défendre le droit des femmes à disposer de leur corps contre le projet républicain de restreindre l’accès à l’avortement. Un sujet central outre-Atlantique depuis la décision du 24 juin 2022 de la Cour suprême des Etats-Unis, dominée par les Républicains, d’annuler un arrêt fédéral, Roe vs Wade, qui garantissait le droit d’avorter sur tout le territoire, laissant ainsi à chaque Etat la liberté de déterminer sa propre politique sur l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Depuis vingt-deux d'entre eux ont interdit ou strictement restreint l'accès à l'IVG, d'après le New York Times. Sont notamment concernés le Texas, la Louisiane ou encore le Mississippi, qui ne prévoient aucune exception en cas de viol ou inceste. Nous avons rencontré une américaine qui a été contrainte de changer d’Etat pour avorter, alors qu’une fausse couche était jugée "inévitable" et qu’il y avait des risques pour sa santé.Kamala Harris s’est également posée comme la candidate de l’unité du pays des Américains rassemblés là où Donald Trump dit-elle veut les diviser. "Il a essayé de nous diviser sur la question raciale", a-t-elle lancé à l'encontre de son concurrent qui fin juillet l’accusé d'être "devenue noire" à des fins électorales. Née d'un père jamaïcain et d'une mère indienne, la candidate démocrate est la première femme noire et originaire d'Asie du Sud à être devenue vice-présidente, et à briguer la fonction suprême. Jusqu’à présent, elle avait peu évoqué son identité de femme noire au cours de la campagne, ni rappelé qu'elle était issue de la classe moyenne. "Nous savons que nous avons une pénurie de logement, que le coût de la vie est trop élevé", a reconnu la vice-présidente, à l'heure où l'inflation est légèrement inférieure à 3 %. Mais Donald Trump "pense que ce sont les Américains de la classe moyenne qui doivent payer pour les milliardaires", a-t-elle affirmé. En réponse, l'ancien président républicain a taclé Kamala Harris et l'administration Biden au sujet de l'inflation élevée des dernières années. "J'ai imposé des droits de douane et il n'y a pas eu d'inflation. L'inflation mine le pays, une inflation inédite, probablement la pire de l'histoire de notre pays", a poursuivi le candidat républicain, avant d'enchaîner très vite sur les immigrés. Reprenant son habituel discours xénophobe, Donald Trump a parlé de "millions de personnes qui envahissent notre pays", les accusant de "voler" des emplois occupés par des personnes hispaniques et noires américaines. Alors qui a remporté match ? Pour la presse américaine, c’est bien la candidate démocrate qui a pris l’ascendant hier soir. Mais quel sera l’impact de ce débat sur l’opinion publique américaine ? Difficile à dire dans une Amérique déjà largement partagée entre les deux prétendants. Il pourrait être moindre que le soutien apporté dans la foulée par la chanteuse Taylor Swift à la démocrate sur son compte Instagram suivi par 283 millions d’abonnés. Une très bonne nouvelle pour Kamala Harris qui peut également compter sur deux autres soutiens de poids : son époux Doug Emhoff, qualifié de "symbole sexuel moderne" par le Washington Post et d’"arme secrète de Kamala Harris" par le New York Times. Depuis son discours à la convention démocrate, on parle d’une véritable "Dougmania" avec son lot de posters, de mugs et de t-shirts à son effigie. Et il a également une fille Ella Emhoff qui adore sa belle-mère et dont la popularité ne cesse de croître également. Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Pierre  HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Sonia DRIDI  - Correspondante aux Etats-Unis (en duplex)PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Dorothée Olliéric - Afghanistan: les femmes réduites au silence.
5d ago
Dorothée Olliéric - Afghanistan: les femmes réduites au silence.
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute :  https://audmns.com/EUDBMds  C dans l'air, l'invité du 10 septembre : Dorothée Olliéric, reporter de guerreDorothée Olliéric est journaliste et grand reporter à France Télévisions. Elle vient de publier "Maman s'en va-t-en guerre, Ma vie de grand reporter" (éditions du Rocher). Elle a couvert tous les conflits depuis trente ans. Son credo : raconter la guerre, à hauteur "d'hommes et de femmes".Elle a écrit ce livre pour ses enfants, afin qu'ils comprennent "pourquoi je pars - avec mon gilet pare-balles et mon casque lourd - aux quatre coins du monde : Tchétchénie, Afghanistan, Irak, Mali, Ukraine et autres terrains où l'existence est fragile, menacée".La situation des femmes afghanes continue de se détériorer sous les yeux du monde entier. Le régime des Taliban vient de promulguer une loi leur imposant de nouvelles restrictions très sévères : les femmes devront notamment couvrir leur visage avec un masque, et ne pourront plus faire entendre leur voix en public, chanter ou lire à voix haute. Les pays occidentaux – États-Unis et Union européenne en tête – ont dénoncé cette nouvelle législation, mais semblent par ailleurs s’accommoder du régime, qui garantit une forme de stabilité à la région.Notre invitée reviendra sur la situation des femmes afghanes et sur son parcours de reporter de guerre.
Affaire des viols de Mazan : le procès de l'horreur - L'intégrale -
6d ago
Affaire des viols de Mazan : le procès de l'horreur - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute :  https://audmns.com/EUDBMds  C dans l'air du 10 septembre - Affaire des viols de Mazan : le procès de l'horreurUn procès hors-norme s'est ouvert il y a une semaine à Avignon, devant la cour criminelle du Vaucluse. Dominique Pélicot, 71 ans, y est jugé pour avoir drogué sa femme, Gisèle, et l'avoir livrée, dans son sommeil, au viol par des dizaines d’inconnus contactés sur Internet. Une cinquantaine d'entre eux ont été retrouvés et comparaissent depuis lundi dernier. Après avoir écouté la victime et son entourage la première semaine, la deuxième semaine est en partie consacrée à la personnalité de l'accusé. Dominique Pélicot a été décrit tour à tour comme un mari, père et grand-père aimant par ses proches. "Pas de traits de personnalité saillants" ni de "pathologie mentale", " d’antécédents psychiatriques", ont de leur côté conclu les experts psychiatres entendus à la barre. Alors que son interrogatoire était prévu aujourd'hui, l'accusé n'a pas pu assister à l'audience à cause d'une hospitalisation. Le mystère demeure encore entier sur ce qui a pu motiver un homme au profil si banal à commettre de tels actes, mais les trois prochains mois du procès devraient apporter les réponses aux questions des juges, et des parties civiles.Au cœur de cette affaire, le public a découvert la soumission chimique, soit "l’administration d’une ou plusieurs substances psychoactives à l’insu des victimes ou sous la menace, à des fins criminelles ou délictuelles", selon l'association "M'endors pas" qu'a fondée Caroline Darian, l'une des filles de Gisèle Pélicot. Les Français avaient commencé à en entendre parler en 2021 lorsque plusieurs dizaines de jeunes femmes s'étaient faites droguer à leur insu dans des discothèques et bars, donnant lieu à l'ouverture d'une enquête par le parquet de Paris. Mais en réalité, parmi les 1 200 plaintes déposées chaque année, la grande majorité des soumissions chimiques interviennent dans l'entourage proche, professionnel ou amical. "Les victimes sont des personnes souvent particulièrement vulnérables, abusées ou maltraitées (battues chimiquement) parfois au long cours et de façon répétée", écrivent les figures de l'association "M'endors pas". Face à la montée en puissance de ce phénomène, des docteures comme Ghada Hatem-Ganzer et Leïla Chaouachi se sont spécialisées dans l'étude de la soumission chimique. Une équipe de C dans l'air est allée les rencontrer.Dominique Pélicot avait demandé le huit-clos pour son procès, mais les juges ne lui ont pas accordé, estimant que la publicité des débats est d'intérêt public. En creusant dans l'intimité de la famille et la psychologie des accusés, le procès risque d'alimenter les blessures émotionnelles des parties civiles. Caroline Darian ne parle déjà plus à son père depuis que l'affaire lui a été révélée. Pourtant, d'autres types de justice tentent de réparer le lien entre les victimes et leurs bourreaux. C'est le cas de la justice restaurative, qu'avait mise en scène Jeanne Henry dans le film "Je verrai toujours vos visages". Dans son livre "Pardonner" (publié chez Odile Jacob), Anaïs Gletty raconte comment elle a réussi à reparler à la femme qui avait assassiné son père onze ans plus tôt, grâce à un programme de justice restaurative. Elle nous racontera son combat pour dépasser le deuil et pardonner à l'autre.Pourquoi le procès des viols de Mazan est-il emblématique ? Qu'est-ce que la soumission chimique, au cœur de cette affaire ? Et peut-on pardonner à son bourreau ?Les experts :- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint du service police-justice - Le Parisien- Laure HEINICH - Avocate pénaliste- Marie-Estelle DUPONT - Psychologue Clinicienne- Noémie SCHULZ - Journaliste police-justice- Jonathan SOLLIER - Journaliste - La Provence (par skype)PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Impôts, dette : que veut faire Barnier ? - L'intégrale -
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Impôts, dette : que veut faire Barnier ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute :  https://audmns.com/EUDBMds  C dans l'air du 9 septembre - Impôts, dette : que veut faire Barnier ?De l'écoute, du compromis, mais pas de miracle. Voilà ce qu'il fallait retenir, en substance, des premiers déplacements du Premier ministre Michel Barnier ce week-end. Quelques jours après sa nomination surprise à Matignon, l'ancien candidat à la présidentielle multiplie les consultations depuis plusieurs jours, de Laurent Wauquiez à Elisabeth Borne en passant par Yaël Braun-Pivet. Et ce petit manège pourrait durer longtemps, l'intéressé ayant annoncé que son discours de politique générale se tiendrait début octobre. C'est pourtant à ce moment-là que devront commencer les discussions au Parlement sur le budget 2025, sous haute surveillance du Rassemblement national qui agite la menace de censure. "Si vous tombez sur un premier ministre qui vous dit qu’il va faire des miracles, méfiez-vous !", a averti Michel Barnier, précisant : "Face à cette urgence, je ne m'interdis pas une plus grande justice fiscale". Pour se démarquer du RN, l'ancien commissaire européen consulte à gauche, selon Le Monde, au grand étonnement de plusieurs ténors socialistes qui attendent encore un éventuel appel de Matignon. Pour certains, pas question de rejoindre un gouvernement de droite. "Quand un gouvernement va être de droite, sur une politique de droite, soutenu par l’extrême droite, comment voulez-vous que des hommes et des femmes de gauche y participent ?", a prévenu sur France inter François Hollande, désormais député PS. Ce week-end, la chef de file des Verts Marine Tondelier avait déjà annoncé qu'aucun membre de son parti ne rejoindrait le gouvernement."Il y aura des gens de gauche" dans l’équipe exécutive, a assuré sur BFM TV, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, proche de Michel Barnier, qui s'est aussi félicité du "retour à la politique sérieuse, sobre et solide" que symbolise cette nomination. Pour mieux comprendre la personnalité du Premier ministre, nous sommes allés interroger celui qui fut Premier ministre entre 2002 et 2005, sous Jacques Chirac.Michel Barnier avait choisi l'hôpital pour enfants de Necker pour son premier déplacement, faisant de la santé l'une de ses priorités pour son mandat. À quelques centaines de kilomètres au sud, à Digne-les-Bains, l'hôpital est au bord de la rupture. Au mois d'août, le centre hospitalier a dû fermer ses urgences de nuit pendant plusieurs jours, par manque de personnel. "Le symbole de la politique de l'hôpital public menée depuis 40 ans", indique la CGT 04. "La situation du service public hospitalier est en danger", a déclaré dans un communiqué le sénateur des Alpes de Haute-Provence, Jean-Yves Roux. "Depuis plusieurs semaines, on  assiste au délitement des services des Urgences". Fin août, la maire Patricia Granet-Brunello, a pris un arrêté municipal appelant l'État à agir afin de garantir l’égalité d’accès aux soins, sous peine d'une astreinte de 1 000 euros par jour. Une mesure similaire avait été prise par une vingtaine de maires des Côtes-d'Armor en juin.Comment Michel Barnier va-t-il organiser son gouvernement ? Sa nomination symbolise-t-elle le retour à une politique plus classique, comme le sous-entendent certains ? Et pourquoi la mairie de Digne-les-Bains saisit l'État pour sauver son hôpital public ?Les experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France TélévisionsPRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/