40 nuances de Next - les champions de la French Tech

FeuilleBlanche Studio

Bienvenue dans le monde des champions de la Tech Française et de ses entrepreneurs du palmarès Next40.


Parce que nous avons besoin de modèles pour grandir, nos invités partagent les clés de leurs succès, les écueils par lesquels ils sont passés, leurs problématiques, leurs ambitions et leurs visions pour le monde et leurs marchés. 40 nuances de Next c'est aussi un podcast qui découvre l'homme ou la femme derrière l'entreprise, qui tâche de comprendre les ressorts qui ont construit l'invité.e, ses choix et donc sa réussite.


Et en ce moment plus que jamais, parler du Next, c'est envisager avec nos invités le monde d'après. Dans une émission sans langue de bois rythmée et co-animée par Olivier Mathiot et Thomas Benzazon, les invités reviennent sur l'actualité et révèleront les coulisses de leurs aventures entrepreneuriales et humaines.


Parce que la solidarité entrepreneuriale est essentielle, a fortiori en ce moment, et parce que l'écosystème est toujours plus mobilisé, de nombreux partenaires se sont associés à 40 nuances de Next pour porter haut la voix des entrepreneurs : France Digitale, La French Tech, La Tribune, Maddyness, Neuflize OBC et le Village by CA.


Parce que vous entendrez encore trop peu de voix féminines parmi les dirigeants du Next40 nous avons voulu féminiser à notre manière ce palmarès des champions de la Tech en proposant à leurs dirigeants de mettre en lumière une femme entrepreneure qu'ils admirent. Place aux "Sistas" du Next40, au micro de Solène Etienne, une émission clin d'œil au collectif du même nom porté par deux femmes entrepreneures, Celine Lazorthes et Tatiana Jama.


On espère que vous trouverez dans ces échanges de l'inspiration pour vos projets, vos entreprises et vos vies.


Olivier, Thomas & Solène.


Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

read less

:49 Pierre-Damien Vaujour - Loft Orbital Solutions : La scaleup NewSpace qui côtoie les étoiles au sens propre comme au figuré
09-03-2023
:49 Pierre-Damien Vaujour - Loft Orbital Solutions : La scaleup NewSpace qui côtoie les étoiles au sens propre comme au figuré
C’est la tête dans les étoiles mais le corps en Californie que Pierre-Damien Vaujour s’épanche au micro de 40 Nuances de Next sur l'aventure de Loft Orbital qu’il a co-fondée en 2017. Un pied à Toulouse, l’autre à San Francisco, la jeune entreprise opère des satellites afin de rendre l’espace plus accessible aux entreprises. Concrètement, les clients de Loft Orbital utilisent ses satellites pour y développer des applications comme le suivi de bateaux ou l’évolution d’une parcelle agricole touchée par le feu, etc. A l’image de ce que fait sur terre AWS ou Google Cloud.La startup a levé 156 millions de dollars depuis ses débuts. Elle compte désormais 100 personnes et revendique 300 millions de dollars de contrats signés. Loft Orbital est lancé dans une course à l’armement, celle d’augmenter le nombre des satellites qu’elle met en orbite à 500 km au-dessus de nos têtes, un peu plus loin que la station spatiale internationale, là où l’air n’existe plus.Vous découvrirez dans cet épisode un homme intarissable sur l’espace, passé par l’agence spatiale européenne, la NASA ou une startup américaine de la SpaceTech. Un terrain d’expression idéal qui a permis à ce passionné d’espace de rencontrer Elon Musk. Rien que ça.Côté “Sista”, Pierre-Damien Vaujour a choisi Mathilde Colin, fondatrice de Front, entrepreneure française vivant à San Francisco, “qui est une source d’inspiration”.A vos écouteurs 🎧 Dans cet épisode on cite Alexandre Tisserant, Kineis, Blackrock, Elon Musk, Richard Branson, Jeff BezosPour écouter l’épisode sur Kineis :39 Alexandre Tisserant - Kinéis : La tête dans le New Space, c’est iciMerci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : Neuflize OBC, La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale et Village by CA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
:48 Nicolas Hernandez - 360Learning : “Si tu entreprends c’est pour faire bouger la société”
09-02-2023
:48 Nicolas Hernandez - 360Learning : “Si tu entreprends c’est pour faire bouger la société”
Co-fondateur de 360Learning, plateforme de formation collaborative, Nicolas Hernandez est un entrepreneur discret. Il ne fuit pas les interviews mais il n’aime pas s’exposer pour dérouler les éléments de langage de son entreprise et encore moins révéler les X raisons de son succès, à la manière d’un post LinkedIn. Il aurait de quoi pourtant : l’entreprise compte près de 500 salariés. Créée en 2010, 360Learning a pris son temps avant de trouver son chemin et de parvenir à lever 200 millions de dollars en 2021. Elle est l’une des rares sociétés tech françaises à avoir damner le pion aux Américains, sur leurs terres.Fils d’immigrés argentins et colombiens, Nicolas Hernandez porte en lui la détermination à réussir. Il refuse l’échec. C’est dans ses gênes. Il fera Polytechnique comme son père le désirait. Mais après une expérience dans un groupe bancaire, il quittera le salariat, incompatible avec son envie de se réaliser sans contraintes, sauf celles qu’il s’impose.Vous ne serez donc pas surpris d’écouter un épisode tout en digression, dans lequel la tech et l’entrepreneuriat servent de cadre pour parler de philosophie, de sociologie, de politique ou de science. Dans ce 40 Nuances de Next, vous découvrirez avec intérêt le raisonnement tout en complexité et en nuances de Nicolas Hernandez sur l’école à la maison, la diversité neurologique, les bienfaits de la méditation pour prendre des décisions clés, la vérité et la responsabilité des entrepreneurs pour construire la société de demain, quitte à questionner et heurter nos présupposés et habitus.Côté “Sista”, Nicolas Hernandez a choisi sa femme Sophie Agosta, ancienne CMO de 360Learning, “quelqu'un que j'admire pour sa grande détermination et son ambition très élevée pour elle et les autres”.A vos écouteurs 🎧 Dans cet épisode on cite Jean-David Chamboredon, Pierre Kosciusko Morizet, Michel Foucault, Jacques Derrida, Xavier Zeitoun, Nietzsche, Sylvie Nhansana🙏 Merci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : Neuflize OBC, La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale, et Village by CA.    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[HORS-SERIE] Alexandre Pachulski - Talentsoft : L’entrepreneuriat à la sauce pop-culture
05-01-2023
[HORS-SERIE] Alexandre Pachulski - Talentsoft : L’entrepreneuriat à la sauce pop-culture
Co-fondateur de Talentsoft un éditeur de logiciel RH, Alexandre Pachulski est déjà venu au micro de 40 Nuances de Next pour parler du succès de son entreprise. Et il est acté qu’il reviendra dans Cash Out pour parler du rachat effectué en 2021 par Cegid. Mais derrière sa facette d’entrepreneur, se cache celle d’un auteur prolixe. A son compteur, déjà 6 livres, dont le dernier en date “Start-up Story - Le guide pop culture de l'entrepreneuriat”, paru chez Diateino Eds. C’est donc un épisode de 40 Nuances de Next un peu spécial que l’on vous propose en parcourant ce guide pratique émaillé de références culturelles, musicales et cinématographiques. Renvoyant au Seigneur des anneaux, au mouvement des impressionnistes, à Taxi Driver, à Radiohead, et même à Philippe Lavil, Alexandre Pachulski distille ses conseils, de la création à la vente, en passant par l’importance de la culture d’entreprise, de la confiance, du choix des clients. Pour donner plus de corps à ce guide, l’entrepreneur délivre quelques anecdotes de ses propres expériences personnelles.“Il n’y a pas de recette magique. Chacun dispose de sa propre recette et il faut apprendre à l’appliquer au bon moment. Talentsoft est née d’une demande qui m’a d’abord ennuyé”, indique-t-il dans ce podcast.Dans cet épisode, on cite Talentsoft, Claude Lelouch, Le Seigneur des anneaux, Les Incorruptibles, The Social Network, Facebook, Taxi Driver, Paul Schrader, Radiohead, Philippe Lavil, EDF, Pôle Emploi, The Master, Velvet Underground, Genesis, Phil Collins; l’Associé du Diable.A vos écouteurs 🎧  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[BEST OF] Loïc Soubeyrand - Swile : « multipliez vos ambitions par 10 et demandez vous comment y arriver"
30-12-2022
[BEST OF] Loïc Soubeyrand - Swile : « multipliez vos ambitions par 10 et demandez vous comment y arriver"
Entrepreneur multirécidiviste, licorne et bientôt centaure, qui garde les mêmes valeurs depuis ses débuts, même après avoir levé 200 millions de dollars l’année dernière… Découvrez la formidable expansion de Swile et l’incommensurable humanité de son fondateur Loïc Soubeyrand.           🙂 Swile, c'est une startup qui aspire à remplacer les moyens de paiement des employés par une unique carte, et donc faciliter le quotidien des salariés progressivement. Lancée en février 2018, le rôle du CEO évolue avec le nombre de salariés, 700 désormais, néanmoins ses 3 piliers restent inchangés : la culture, le produit et la finance.L’enjeu de Loïc ? Dédier une application aux employés et « bâtir un écosystème hyper fort. On est persuadés que le tout est plus fort que la somme des parties. »Son ambition est intacte, même après « l’aventure absolument fantastique » de Teads, sa première entreprise qu’il a cédé pour 285 millions d’euros. « On souhaite tous être des centaures le plus vite possible. Nous, on est en très bonne voie. J'espère qu'on pourra annoncer ce statut prochainement. »Initialement appelé Lunchr, la marque devient Swile en mars 2020. Fruit de la contraction de « Smile at Work », avec le M de « Smile » qui se retourne pour devenir le W de « Work ». Très attaché à la culture d’entreprise, il met toujours l’homme avec un grand H au cœur de ses projets et promeut l’esprit d’équipe en tête de ses valeurs.« We are a team player. Évidemment, on a tous un ego, mais il faut impérativement qu’il soit au service de l'équipe. Le succès collectif fera notre succès personnel d'une manière ou d'une autre. »📈 « Moi je suis convaincue que la performance sociale, c’est le moteur de la performance économique. »Très empathique, ce qu’il se passe dans sa vie personnelle affecte sa vie professionnelle et vice versa, « tout est question d’équilibre ». Depuis deux ans, il essaye de calmer le jeu et d’avoir un bon équilibre de vie avec sa famille : ses trois enfants et sa femme, qui a d’ailleurs mis sa carrière momentanément entre parenthèses. Très à l’aise sur la question du rapport homme/femme, en toute transparence Loïc assume le fait qu’il ferait la même chose si sa femme voulait lancer son entreprise, ou partir vivre dans une autre ville.🩺 Issu d’une famille de médecins, il déjoue tous les pronostics, sans que personne ne lui mette de bâtons dans les roues. Pourtant, il commence Teads en vendant sa voiture et vit avec 800 € par mois seulement.Son moteur ? La création, l’impact sur la société et surtout son esprit de compétiteur. « Je crois que le propre d’un entrepreneur, c’est d’avoir un impact sur la société. J’aimerais beaucoup que la finance soit plus dirigée sur des projets qui font du bien à la société et pas que au portefeuille. »Changer les choses de manière globale, c’est la case « impact » de sa vision d’entrepreneur. Découvrez aussi Loïc président de la République Française ou encore sa “sista” de cœur…Écoutez cet incroyable épisode deux en un, une première en public, dans un lieu phare de l’écosystème start-up : Le Village by CA Paris (merci Fabrice Marsella pour l’accueil). C’est sûr, vous en redemanderez !Merci à mes compères Olivier Mathiot et Solène ETIENNE, ainsi qu’à nos partenaires pour leur soutien et leurs questions à nos invités: Neuflize OBC, La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale et Le Village by CA Paris.À vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[BEST OF] Nathalie Balla - La Redoute : Offrir une nouvelle vie à une marque iconique
29-12-2022
[BEST OF] Nathalie Balla - La Redoute : Offrir une nouvelle vie à une marque iconique
Quand elle reprend La Redoute avec Eric Courteille en 2014, pour 1 euro symbolique au groupe Kering (Pinault), Nathalie Balla a une mission colossale : assurer la survie d’une entreprise française iconique mais donnée pour morte. Sept ans plus tard, le pari est réussi. Les espoirs originaux dépassés. Au bord de la faillite au moment de la reprise, La Redoute a réalisé 1 milliard d’euros de volume d’affaires en 2021, année de cession totale au Groupe Galeries Lafayette, pour un montant non dévoilé, déjà détenteur de 51% des parts depuis 2017.Pour réussir ce tour de force salué par tous les observateurs, les deux associés sont repartis de l’histoire de l’entreprise, afin de travailler sur un ADN commun, capable d’être compris en interne et en externe. Le choix se porte sur l’innovation, et la capacité que cette filature de 1837 a eu à se réinventer au fil des années, devenant un spécialiste de la vente par correspondance. Communication, produits et culture : Nathalie Balla et Eric Courteille imposent le digital first à toutes les strates de La Redoute.Pourtant, rien ne prédisposait le duo complémentaire à reprendre La Redoute. Quand la PME est mise en vente par PPR - devenu Kering - au même titre que Conforama ou FNAC, les offres s’accumulent. En tant que PDG pour elle, et de secrétaire général de la holding Redcats pour lui, ils sont tous les deux chargés de la cession. C’est une aubaine. D’une part, ils apprennent à travailler ensemble et adorent cela. D’autre part, ils voient défiler les offres et aucune n’emporte leur adhésion même s’ils ne sont pas décideurs. C’est à ce moment qu’ils se disent qu’il faut entrer dans la danse.“Aucun de nous ne regrette d’avoir écrit ce projet à 4 mains. On a vécu une aventure de dingue”Huit ans plus tard, ils ont complètement passé la main. Natalie Balla a hâte de replonger dans l’entrepreneuriat, avec un regard tourné vers deux secteurs qui lui sont inconnus mais qui la passionnent, l’éducation et la santé. Rien n'est acté pour l'instant.Fille d’une mère allemande et d’un père hongrois, Nathalie Balla a puisé dans ses racines sa soif incessante d’apprendre, sa capacité d’adaptation, son besoin de liberté et son indépendance.Au cours de cet échange, elle évoque également les forces d’un binôme à la tête d’une entreprise, la concurrence des marques digitales, son côté introverti, mais aussi la question de justice sociale qui lui tient à cœur…Si elle avait du faire un choix “Sista”, elle aurait choisi Cholé Hermary, créatrice d’Ada Tech School, “qui porte un sujet important, embarque les gens avec une énergie de dingue. Je l’admire.” (comme Anabelle Bignon :))Dans cet épisode, sont également cités Eric Courteille, La Redoute, Kering, Vinted, Brigitte Lemercier de NB Lemercier et Associés, l’association Solfa.A vos écouteurs 🎧Crédit Photo : Léo-Paul Ridet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[BEST OF] Part 2 - Louis Chatriot - Alma : Sur le canap
27-12-2022
[BEST OF] Part 2 - Louis Chatriot - Alma : Sur le canap
Co-fondateur d’Alma, Louis Chatriot ne se définit pas comme un entrepreneur. Le regard aiguisé qu’il porte sur l’entreprise et son environnement mérite d’être écouté.Avec Alma , Louis Chatriot a créé sa troisième entreprise. Pour autant, il refuse de se définir comme un entrepreneur. Pour lui “ça n’a aucun sens”. Il est même gêné de voir la starification qui peut être faite des CEO de startups. Un recul par rapport à l’époque qu’il doit en partie à sa famille et son éducation. Fils d’une maman artiste-sculptrice et d’un papa touche-à-tout (médecine, sport automobile, théâtre), Louis Chatriot a évolué dans un environnement où l’accent a été mis sur la manière, l’engagement et la passion de faire les choses plutôt que sur l’activité en elle-même. “Fais pizzaiolo ok. Mais dès lors, tu fais les meilleurs pizzas du monde”, image-t-il en souriant. En se l’appliquant à lui-même, il s’est vite rendu compte que son premier métier de consultant chez Bain n’était pas fait pour lui.À 37 ans, Louis Chatriot ne se départit pas d’un côté enfantin. Il aime apprendre. Comprendre. Ce passionné de sciences et de technologie a créé son premier programme à 7 ans - un mot de passe - sur un Genius 2000. Au point d’énerver sa petite sœur.Aujourd’hui, il est insatiable sur l’algèbre de Boole et les Legos Technic. Son passe-temps actuel. Si vous ne savez pas ce que c’est, le mieux c’est encore de l’écouter vous l’expliquer, avec passion.Critique sur l’éducation scolaire, le Polytechnicien de formation place le jeu comme l’une des meilleures méthodes d’apprentissage. Il a ainsi toujours pensé que c’est la traction qui faisait avancer plutôt que la pression. Comme pour la croissance d’une entreprise. Comme pour une équipe. Se définissant comme exigeant, il place la discipline comme la valeur cardinale d’un développement réussi d’une entreprise, sans pour autant affirmer qu’il réussit dans cette quête.Attaché à un équilibre vie pro/vie personnelle, ce personnage facétieux n’imagine pas travailler sans s’amuser. “Ma vision du travail c’est d'être sérieux sans se prendre au sérieux”💬 Son inspiration ? La lecture d’ouvrages de science-fiction tels que Le Problème à trois corps ou Dans la toile du temps.🎧 La carte blanche sur la perversité de la réglementation, la première claque qu’il a prise, son premier recrutement, sa première décision s’il était Président, taxer l’héritage à 100%… Louis Chatriot continuera d'évoquer ses prises de position tout au long de cet échange.Dans cet épisode, on cite :Adrian Tchaikovsky,Liu Cixin,Georges Boole,Philip K. Dick,The Diff,Benedict Evans,Not Boring,Dune🙏 Merci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : Neuflize OBC, La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale, et Village by CA.A vos écouteurs 🎧  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[BEST OF] Part 1 - Louis Chatriot - Alma "Comment lancer une scale-up sans aller en prison"
27-12-2022
[BEST OF] Part 1 - Louis Chatriot - Alma "Comment lancer une scale-up sans aller en prison"
💡 C’est en tant que salarié chez Stripe que Louis Chatriot remarque les demandes répétées des marchands pour du paiement fractionné. S’emparant de ce faible signal, il crée Alma en 2018 avec Guillaume Deloges. La fintech française fournit des solutions de paiement fractionné et différé. Elle a levé en début d’année 115 millions d’euros en equity auprès d’un pool d'investisseurs et 95 millions d’euros sous forme de dette.Alma a commencé avec un produit de crédit technique et sur un marché très réglementé. Pour le dire autrement, en paraphrasant Louis Chatriot : comment faire en sorte de monter une entreprise sans aller en prison ?L'obsession des débuts pour les associés a été de rapidement trouver un premier marchand afin de tester la solution et de savoir si elle répondait bien à un besoin. L’enjeu : éviter de tomber dans l’écueil entrepreneurial de passer des années à créer et tenter de développer “une entreprise qui ne sert à rien”. Pour ce faire, Alma a pris des raccourcis dans sa stratégie de financement, de développement technique et sur la réglementation.💬 “Tu peux être un génie, si ta boîte n’est pas bien positionnée sur son marché dès le départ, elle ne marchera pas.”Le crédit à la consommation existe depuis des dizaines d’années. Alma n’a rien inventé. Mais la technologie a aiguisé l’appétit des marchands pour des solutions instantanées et faciles. Avec ces innovations sont apparus des nouveaux acteurs. Le Suédois Klarna est devenu en quelques années un géant mondial qui traite une dizaine de milliards d’euros de volume d’affaires sur sa plateforme.Cet environnement concurrentiel n’inquiète pas Louis Chatriot. Selon lui, Alma a toujours eu un positionnement cohérent. Au départ, l’entreprise a ciblé les PME, devenant de fait quasiment le seul acteur sur ce créneau. Peu à peu, la startup a gravi sa propre pyramide de Maslow, élargissant de fait ses cibles en prenant la parole sur le surendettement et la surconsommation. La tendance actuelle observée chez Alma tendrait d’ailleurs à lui donner raison : selon les données de l’entreprise, le panier moyen de ses clients augmente, de 40 à 60%.Affirmant être “la seule entreprise au monde qui n’a jamais prélevé de frais de retard”, qui peuvent aller jusqu’à 8% du capital restant dû - Louis Chatriot s’agace d’un modèle algorithmique qui favorise ce schéma plus rentable que les taux d’intérêt sur le crédit en lui-même. “On a compris qu’on avait une solution unique à apporter au marché”.De quoi taper dans l'œil des clients et des financiers. Alma vient de décrocher un contrat avec Apple pour assurer le paiement fractionné de ses produits vendus en ligne et dans ses Apple Store en France. Les nombreux investisseurs n’ont pas attendu cette notoriété soudaine pour s'intéresser à une startup qui n’en est bientôt plus une avec 400 salariés. Le rôle de Louis Chatriot, CEO, a d’ailleurs changé. Il faut s'adapter à une nouvelle gouvernance. À une exigence de résultats qui est montée d’un cran. Affable, le dirigeant n’y voit aucun problème. Au contraire.“ Je suis darwinien. Quand tu lèves des centaines de millions d’euros, oui tu vas perdre le contrôle de ta boite. Et c’est une bonne chose.”À cette taille d'entreprise, pour être un bon CEO, “il faut arriver à lire un peu le futur, le comprendre, l’expliquer et embarquer son équipe vers ce futur”, estime l’entrepreneur qui a besoin tous les jours d’apprendre au contact de ses équipes pour être heureux au travail. Un bien-être qui passe par une culture de la confiance, de la transparence et de la créativité, estime-t-il.🙏 Merci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : Neuflize OBC, La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale, et Village by CA.A vos écouteurs 🎧  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[BEST OF] Vera Kempf - Singulart : L’art de bousculer les statu quo
26-12-2022
[BEST OF] Vera Kempf - Singulart : L’art de bousculer les statu quo
Alors que la première édition réussie de Paris+ Art Basel vient de se conclure, on prolonge le plaisir avec Véra Kempf, la co-fondatrice de Singulart, la galerie d’art en ligne, qui rassemble 13 000 artistes venus de 130 pays différents. L'entreprise, créée en 2017, accompagne peintres, sculpteurs et photographes vers un nouveau canal de distribution et offre aux collectionneurs la possibilité de découvrir des talents du monde entier.Jusqu’à l’arrivée du Covid et des confinements, ce monde d'initiés n’avait jamais imaginé pouvoir vendre une œuvre d’art en ligne. Et en plus avec les prix affichés. On touchait au blasphème ! C’est pourtant devenu aujourd’hui une réalité.Mais avant de casser les codes, Véra Kempf et ses trois associés ont dû s’accrocher. “Ce ne sont pas de vrais artistes que vous représentez”, pouvait ainsi entendre l’entrepreneure lors des premières foires d’art auxquelles Singulart participait. Cinq ans après sa création, l'entreprise est devenue une marque internationale, capable de vendre des œuvres de 250 euros à plusieurs centaines de milliers d’euros. Et même un Picasso, un Dali, un Renoir le temps d’un partenariat.Depuis ses 13 ans et du haut de son poste de jeune élue au Conseil Général Jeunesse de Savoie, Vera Kempf est animée par l’envie de monter des projets. “J’ai su tardivement que ça s’appelait entreprendre” confie-t-elle. Élève studieuse et appliquée, elle entre à Sciences Po. Elle rêve d’engagement public, de politique, de commission européenne, d’ONG. Mais c’est lors d’un stage à la chambre de commerce de Pointe Noire au Congo-Brazzaville qu’elle aura le déclic “A force de côtoyer des entrepreneurs, je me suis sentie très proche d’eux et je me suis dit “en fait, c’est peut-être ça que j’ai envie de faire.”Dans cet épisode de 40 Nuances de Sista, elle raconte le chemin tortueux d’une entrepreneure “stressée”. Elle revient sur sa rencontre avec Denis Fayolle et Brice Lecompte, le moment “où ça commence à prendre”, le rôle de la data, l’expérience de marque Singulart avec les artistes et les collectionneurs, le dernier projet de la maison, balthasart mais aussi la dernière levée de fonds de 60 millions d’euros, closée en un (presque) temps record entre son retour de congé maternité et le départ en congé paternité de son associé, le meilleur argument au monde pour imposer son timing et accélérer le closing.Cet échange est aussi le moyen de découvrir l’humilité et la méticulosité avec laquelle Véra Kempf s’attaque aux sujets de notre époque : environnement, mixité sociale, parentalité, diversité, valorisation du travail des femmes artistes. Elle nous partagera son goût de la lecture, se confiera même sur son groupe de lecture “le JJ Club” et on parlera du podcast “Les couilles sur la table”.Côté “Sista”, Véra a choisi son amie Emilie Vialle, la CEO de Snapkey, avec qui elle partage ses joies et ses doutes d’entrepreneure. “C’est la fille qui a le plus d'énergie au monde”. On confirme.Dans cet épisode, on cite Vincent Huguet de Malt, Carole Zibi, Denis Fayolle, Catherine Deneuve, “Les Cahiers d’Esther” de Riad Satouff, “Lean In” de Sheryl Sandberg, Daphné Aubé de Caractères.A vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
:47 Part 2 - Romain Moulin - Exotec : “J’ai été élevé dans l’odeur de la graisse”
08-12-2022
:47 Part 2 - Romain Moulin - Exotec : “J’ai été élevé dans l’odeur de la graisse”
Romain Moulin est presque un enfant de la balle. Il est ingénieur. Comme son père. Il dirige une usine. Comme son père. Mais la comparaison s’arrête là : son papa dirigeait une fabrique de moules pour la verrerie, en Seine-Maritime. Lui a cofondé, dans le nord de la France, Exotec qui est devenue la première licorne industrielle française. Ses petits robots soulagent le travail des opérateurs dans les entrepôts de marques et plateformes e-commerce dans le monde entier. De cette enfance, “dans l’odeur de la graisse, dans le ronronnement des machines”, Romain Moulin a conservé un amour de la résolution de problèmes mécaniques. Exotec vient même de créer son propre concours de robots qui se déroulera en 2023. Passionné de science-fiction et de cinéma fantastique, il est admiratif du travail des réalisateurs et scénaristes dont il trouve des points communs avec son métier. Il a d’ailleurs toujours pour projet de finir un scénario. Un jour.Constatant avec tristesse le manque de femmes dans les études d’ingénieurs et donc dans les startups, Romain Moulin n’a pourtant pas choisi une entrepreneure de la tech à mettre en avant. La “Sista” qu’il aimerait écouter au micro de 40 Nuances de Sista se nomme Anne-Sophie Pic, la cheffe étoilée, pour la manière dont elle a trouvé son chemin entrepreneurial.🙏 Merci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : Neuflize OBC, La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale, et Village by CA.      Dans cet épisode, on cite : Exolegend, Anne-Sophie PicA vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
:47 Part 1 - Romain Moulin - Exotec : Comment naît une licorne industrielle française
08-12-2022
:47 Part 1 - Romain Moulin - Exotec : Comment naît une licorne industrielle française
Une fois n’est pas coutume, c’est un épisode de 40 nuances de Next à distance qu’on vous propose d’écouter. Depuis Atlanta, où il s’est installé, Romain Moulin revient pendant près d’une heure sur l’histoire et le développement d’Exotec, la première licorne industrielle française, co-fondée en 2015 avec Renaud Heitz. Ses petits robots logistiques, capables d’aller chercher des produits à 12 mètres de haut dans les entrepôts logistiques, partent à la conquête du monde, de la France aux Etats-Unis en passant par les Pays-Bas ou le Japon. En 6 ans, Exotec a réalisé 4 levées de fonds, la dernière atteignant les 335 millions de dollars. Romain Moulin explique au micro de Thomas Benzazon comment deux ingénieurs, qui n’ont pas été formés au sempiternel pitch, ont appris à choisir leurs investisseurs, et ce qu’ils en attendent.  Passés par General Electric, ils ont gardé du groupe industriel une culture de la rigueur et de l’exigence dans la conception des machines qu’ils portent aujourd'hui comme un étendard. Dans un écosystème habitué à ne parler que de croissance, Exotec a atteint l’an dernier son seuil de rentabilité, avec plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. Un sentiment agréable pour l’entrepreneur qui a le loisir d’imaginer un futur fait de robots et d’humains, de réduction d'émissions de carbone, de moins de fausses informations et d’Elon Musk à la sauce Twitter.🙏 Merci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : Neuflize OBC, Oracle, La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale, et Village by CA.      Dans cet épisode, on cite : Bernard Bouvier, Elizabeth Holmes, Breega, Iris Capital, 360 Capital, 83 North, Goldman Sachs, Elon Musk, Tesla, Uniqlo, Amazon, Jean-Marc Jancovici  A vos écouteurs 🎧  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[SISTA ALMA] Edwige Michau - Barooders : Elle offre à la planète le marché de la seconde main dans le sport
01-12-2022
[SISTA ALMA] Edwige Michau - Barooders : Elle offre à la planète le marché de la seconde main dans le sport
Canicule à répétition, incendies de forêts, crues dévastatrices… L’été 2022 a été, pour de ,nombreuses personnes, une prise de conscience des effets concrets du réchauffement climatique. Pas pour Edwige Michau. Son propre déclic remonte à 2020, en pleine crise sanitaire. Avec son mari Geoffroy d’Autichamp, elle se demande comment agir à leur niveau pour le climat. Ils démissionnent de leurs postes dans la cosmétique et la banque d’investissement pour lancer leur propre projet. Pendant plusieurs mois, ils se forment puis décident de passer à l’action. Épargne durable ? Gestion des déchets ? Non, ce sera le marché de l’occasion pour les vêtements et articles de sport de plein air. En novembre 2021, le couple lance la plateforme Barooders, soutenue par plusieurs business angels connus de la French Tech. Et cette diplômée d’HEC, fille et petite-fille d’entrepreneurs, de confier au micro de Solène Etienne les bienfaits qu'elle tire de l’entrepreneuriat en famille.  Mais ses engagements, Edwige Michau ne les réserve pas qu’à la défense de la nature. La jeune maman défend avec ardeur la place des femmes dans la tech, au point de leur avoir réservé une part des fonds levés par sa startup.  Côté “Sista”, Edwige Michau a choisi de mettre en lumière Anne Balez, fondatrice de Lizee, “qui se bat avec qualité d'exécution assez incroyable” pour développer un logiciel qui permette aux marques de gérer la seconde main de leurs produits. Dans cet épisode, on cite Vinted, Le Bon Coin, Omaj, Décathlon, Apple, Amazon, ManoMano, Instragram, Justine Hutteau, Guirec Soudée, Benjamin Ferre, Nicolas d'Estais, Veepee, Ankortsore, Thomas Rebaud, Anthony Bourbon , Paul Lê, LVMH, Lizee A vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
:46 Part 2 - Erwan Keraudy - CybelAngel : Il était une fois deux frères entrepreneurs
24-11-2022
:46 Part 2 - Erwan Keraudy - CybelAngel : Il était une fois deux frères entrepreneurs
Il était une fois deux frères devenus associés. D’un côté, Erwan Keraudy, diplômé de l’ESCP, trader en Inde pour une banque française. De l’autre, Stevan, centralien, chercheur et spécialiste du machine learning. Le business pour l’un, la tech pour l’autre. “Les deux lobes du cerveau”, confie l’entrepreneur qui ne se serait jamais lancé dans le projet sans lui.Mais la relation fraternelle n’empêche pas les règles d’engagement afin d’éliminer tout sentiment ou ressentiment dans la conduite de l’entreprise. Vous apprendrez comment l’arrivée du troisième associé, Matthieu Finiasz, (Normale Sup, Polytechnique, Berkeley), chercheur en cryptographie, a entériné l’équilibre des pouvoirs.Dans cet épisode, Erwan s’épanche aussi sur sa soif de comprendre le monde qui l’entoure, de l’accès à l’énergie qui pourrait résoudre tous les potentiels conflits armés, à la crypto en passant par la richesse de la diversité et la tolérance inculquée par ses parents. Engagé sur la promotion des femmes dans la tech, il a choisi Kat Borlongan, l’ancienne directrice de la Mission French Tech jusqu’en 2021, “une femme exceptionnelle, qui ne manque pas de talent”, comme Sista à suivre.🙏 Merci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : Neuflize OBC, Oracle, La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale, et Village by CA.📣 Dans cet épisode, on cite : Stevan Keraudy, Matthieu Finiasz , Olvid, WhatsApp, Telegram, Paul Valé🎧 A vos écouteurs Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
:46 Part 1 - Erwan Keraudy - CybelAngel - Il réinvente l’approche cyber et bluffe le FBI
24-11-2022
:46 Part 1 - Erwan Keraudy - CybelAngel - Il réinvente l’approche cyber et bluffe le FBI
Les histoires d’entrepreneurs de la cybersécurité ressemblent parfois à des longs soliloques techniques et austères, dans lesquels la liberté de parole est souvent contrainte par la sensibilité des données concernées. Ce n’est pas le cas d’Erwan Keraudy. Pour évoquer le développement de Cybel Angel, le cofondateur et CEO convoque des anecdotes savoureuses, qui mêlent conférence de hackers à Las Vegas en sweat à capuche par 50 degrés ou le recrutement d’un ancien agent du FBI.Dans cet épisode, vous aurez un aperçu concret de la manière dont la startup française de 175 salariés a conquis la moitié du CAC 40, qui est prête à utiliser ses coûteux services pour repérer et protéger leurs données égarées sur le web. Partie à la conquête des Etats-Unis, la startup est devenue une licorne, l’une des deux du secteur en France avec Vade Secure. Et l’entrepreneur en espère d’autres pour relever les défis de souveraineté des Européens alors que la bataille fait rage face aux deux autres blocs, les Etats-Unis d’un côté, la Russie et l’Asie de l’autre.Dans cet épisode, cet ancien trader à Mumbai (Inde) évoque également l’importance de la parité, de l’égalité salariale et de la promotion des femmes dans la tech et ce que lui inspire le rachat de Twitter par Elon Musk.🙏 Merci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : Neuflize OBC, Oracle, La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale, et Village by CA.📣 Dans cet épisode, on cite : le FBI, Todd Carroll, la Def Con, Vade Secure, Tehtris, Gatewatcher🎧 A vos écouteurs Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[SISTA AKENEO] Laure Bouguen - Ho Karan : Entreprendre dans le CBD sans s’épuiser
17-11-2022
[SISTA AKENEO] Laure Bouguen - Ho Karan : Entreprendre dans le CBD sans s’épuiser
Écouter Laure Bouguen parler de son entreprise et de son parcours, c’est prendre une bonne dose d’optimisme et d’énergie. La philosophie de vie de la créatrice d’Ho Karan, marque de cosmétique à base de chanvre pour "déstresser les urbains”, pourrait se résumer en une chanson qu’elle a choisie : “Ride like the wind” de Christopher Cross. Avec ses mots, cela donne : “Profiter du chemin et prendre du plaisir en toute chose. Il n’y a pas de destination dans l’entrepreneuriat. Il n’y a pas de destination dans la vie. On est. Si on se laisse porter, on peut voler et s’amuser”. Portée par son rapport à la nature, on vous laisse découvrir pourquoi Laure Bouguen a fait le choix de gérer son entreprise à distance, en tant que nomade du 21e siècle, pendant un an. Les profanes pourront apprendre comment son expérience de cérémonies d’ayahuasca au Costa Rica a changé sa vie. En revenant à un sujet plus terre-à-terre, la jeune femme le reconnaît : elle n’a pas choisi la facilité en se lançant dans cette activité très normée, où communiquer et réaliser des ventes en ligne relèvent parfois du miracle. Depuis les débuts de l’entreprise, née sur les fonts baptismaux d’un projet de fin d’études en école de commerce, l'imaginaire collectif derrière le chanvre - les effets psychotropes du cannabis - complique sérieusement l’activité d’Ho Karan. Des publicités sur Facebook ou Instagram ? Impossible. Utiliser la plateforme Stripe pour les paiements ? Impossible. Faire une campagne sur Kickstarter ? Impossible.Financement, marketing, stratégie, covid, licenciements… L’histoire entrepreneuriale de Laure Bouguen est une succession de hauts et de bas. Avec une rare transparence, elle raconte tout de ce chemin accidenté. Pour autant, malgré toutes ses galères, elle ne se définit pas comme une personne résiliente, un mot dans lequel “il y a une idée de douleur” selon elle. “Je préfère parler de flexibilité. Il faut accepter de changer.” Persuadée des bienfaits de ses produits naturels pour le corps et l’esprit, elle développe aussi son entreprise au gré de ses envies. Elle vient ainsi d’inaugurer un espace dans le 3e arrondissement de Paris, à la frontière entre une boutique, un spa et un lieu de restauration.  “Ho Karan, c’est un projet de vie”, confie-t-elle.Sa nouvelle idée : transformer le square du carreau du Temple à Paris en forêt comestible. Une utopie ? On ne pariera pas sur le fait que cette femme engagée ne réussisse pas à relever ce challenge.Côté “Sista”, Laure Bouguen a choisi Sarah Msika, fondatrice de Plantation, et Fleur Phelipeau, de D-Labs. Dans cet épisode, on cite Frédéric de Gombert, Horace, Audencia, entourage network, Thierry Van de Weld, Nature et découvertes, Sephora, agence RDAI, Lita.co, prix Moovjee, Mickaël Froger de Lengow, Station F, Studio Harmonic. A vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[SISTA JOBTEASER] Alix Poulet - Leetchi : Passer de la casquette d’entrepreneure à celle de CEO
03-11-2022
[SISTA JOBTEASER] Alix Poulet - Leetchi : Passer de la casquette d’entrepreneure à celle de CEO
Leetchi fait partie de ces entreprises dont l'histoire est intimement liée à une personne. Pour la cagnotte en ligne, il s’agit de Céline Lazorthes, une des premières fondatrices de startup française à la fin des années 2000, et porte-voix de l’entrepreneuriat féminin. Succéder à cette figure de la French Tech, qui vient de créer Resilience, relevait donc d’un challenge. C’est celui qu’a accepté Alix Poulet, quand son amie, rencontrée sur les bancs de l’incubateur HEC, est venue la chercher en 2017 pour devenir directrice des opérations de Leetchi. “Ça tombait sous le sens. Je me suis toujours engagée dans des aventures sous le sceau de l'amitié. J’avais à cœur d’assurer la continuité tout en offrant un nouvel élan”, explique Alix Poulet, devenue CEO de Leetchi en 2018, au micro de 40 Nuances de Sista.Après le rachat par Crédit Mutuel Arkea en 2015, Leetchi et sa petite sœur Mangopay appartiennent depuis mi 2022 au fonds Advent International. Une opération qui “nous donne les moyens de nos ambitions" avec un investisseur qui souscrit " à notre vision solidaire”, assure Alix Poulet. Une nouvelle application et un nouveau site web verront notamment le jour au printemps 2023.Pour Alix, il s’agit désormais de réussir l’évolution de Leetchi en devenant la plateforme européenne des dons pour des projets solidaires. Persuadée que Leetchi a une mission d’intérêt public, celle de mettre la générosité à portée de toutes les mains le plus simplement possible, la dirigeante ne se décrit pourtant pas comme une entrepreneure sociale. Elle connaît bien la question pour avoir voyagé un an, durant ses études, à la rencontre de 100 entrepreneurs qui avaient la volonté de changer le monde. Elle en est revenue convaincue que l’impact de chacun passe par l’engagement. “J’écoute les théories, mais il n’y a rien de tel que d’expérimenter par soi-même, même de façon douloureuse. La meilleure façon d'apprendre, c’est d’essayer, de se relever, de mettre les mains dans le cambouis”, déclare celle qui a réalisé, via l'entrepreneuriat, son rêve “d’avoir 1000 vies”.Sororité, diversité, santé mentale... Alix Poulet en profite pour faire part de ses engagements pour que les entreprises soient davantage le reflet de la France et s'inscrivent encore plus dans un rôle social.Côté “Sista”, Alix Poulet a choisi deux femmes : Aude Gogny-Goubert, comédienne, metteuse en scène, réalisatrice, écrivaine, autrice de la série Virago, qui met en lumière plus de 70 portraits de femmes extraordinaires, inspirantes et courageuses. Et Isabelle Rabier, fondatrice de Jolimoi, un exemple de “persévérance et de résilience”, et qui donne une capacité aux femmes d'être indépendantes financièrement.Dans cet épisode, on cite Céline Lazorthes, Ronan Le Moal, Crédit Mutuel Arkea, Mangopay, Advent International, Lydia, Mathieu Leroux, auteur de “80 hommes pour changer le monde”, fondations Ashoka et Schwab, Thomas Lang, Hachette, Céline Orjubin , Isabelle Rabier, Tatiana Jama, Aude Gogny-Goubert.A vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
:45 Clément Delpirou - iad group : “Un tanker qui accélère comme un hors-bord”
27-10-2022
:45 Clément Delpirou - iad group : “Un tanker qui accélère comme un hors-bord”
À l’occasion du France Digitale Day, la grande messe annuelle des startups françaises, Clément Delpirou a accepté de s’arrêter au micro de 40 nuances de Next pour raconter la success story de la discrète fusée de l’économie française, iad Group. Il suffit d’une liste de chiffres pour s’en convaincre : un chiffre d’affaires de 526 millions d’euros ; 500 collaborateurs ; près de 19 000 conseillers indépendants dans 6 pays (France, Italie, Allemagne, Espagne, Portugal et Mexique) ; 70 000 biens en ligne ; plus de 400 000 projets immobiliers réalisés depuis sa création. Cerise sur le gâteau, l’entreprise a réalisé une levée de fonds de 300 millions d’euros en 2021, la valorisant 1,2 milliards d’euros. Dans le jargon de la Tech, iad Group est donc à la fois une licorne (valorisation de plus d’un milliard d’euros) et un centaure (plus de 100 millions de revenus).Si le dirigeant n’a pas créé l’entreprise, qu’il préside depuis deux ans après un passage en tant que directeur général de L’Express et de Libération, il a pourtant un verbe qui lui vient instinctivement pour résumer l'histoire de l’entreprise : grandir. “C’est la définition la plus courte et la plus pertinente pour qualifier l’aventure d’iad Group depuis 2008”, explique-t-il. Une croissance récurrente, loin des projecteurs et de Paris, avec parfois des parts de marché dans certains territoires pouvant atteindre les 25%. “Dans des départements, on ne peut pas faire 1 km sans voir le panneau d’un agent iad”.Créé il y a 14 ans par Malik Benrjdal et Jérôme Chabin, iad Group est un réseau de conseillers immobiliers indépendants. Dès le départ, le choix est fait de se démarquer des rivaux historiques comme Century 21 ou Orpi en ne disposant pas d’agence immobilière. La stratégie est de coller aux usages d’un parcours d’achat de bien immobilier désormais majoritairement réalisé en ligne. Le maillage du territoire français se fera par des travailleurs indépendants (qu’on ne peut pas appeler agents immobiliers en France) formés pendant 1 an, comme dans une académie. La culture entrepreneuriale chez iad Group est forte : chaque nouvel entrant est accepté, se forme, construit son fonds de commerce et est libre de l’exploiter à sa guise. “Tout le monde ne réussit pas, mais tout le monde dispose des mêmes chances au départ, avec un modèle de rémunération attractif”. Ainsi, 81% de la commission est reversée aux conseillers dont 85% d'entre eux ne sont pas issus du secteur immobilier.Au cours de cet entretien, Clément Delpirou évoque aussi sa vision du management, la manière dont iad aborde la crise économique annoncée, et les investissements technologiques importants pour rendre l’expérience d’achat et de vente de bien immobilier toujours plus simple. D’un point de vue plus personnel, celui qui passe plus de la moitié de son temps à l’étranger milite pour un enseignement des langues dès le plus jeune âge et revient sur les enseignements tirés de son passage dans une industrie en crise, celle des médias.Enfin, dans une carte blanche très personnelle, Clément Delpirou rend un hommage appuyé et tendre à son grand-père de 95 ans, un mentor qui a accompagné son parcours professionnel.Côté “Sista”, Clément Delpirou a choisi Charlotte Pudlowski, co-fondatrice de Louie Media, qui a réussi à construire “une équipe, une marque forte et de l’impact en produisant et racontant des histoires bouleversantes et enthousiasmantes”. Merci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : Neuflize OBC, Oracle, La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale, et Village by CA.      Dans cet épisode, on cite : Rémi Buttiaux d’IK Partners, Antoine Freysz de Kerala Ventures, Roland Tripard, Charlotte Pudlowski, Se Loger, Century 21, Orpi. A vos écouteurs Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[SISTA MALT] Vera Kempf - Singulart : L’art de bousculer les statu quo
25-10-2022
[SISTA MALT] Vera Kempf - Singulart : L’art de bousculer les statu quo
Alors que la première édition réussie de Paris+ Art Basel vient de se conclure, on prolonge le plaisir avec Véra Kempf, la co-fondatrice de Singulart, la galerie d’art en ligne, qui rassemble 13 000 artistes venus de 130 pays différents. L'entreprise, créée en 2017, accompagne peintres, sculpteurs et photographes vers un nouveau canal de distribution et offre aux collectionneurs la possibilité de découvrir des talents du monde entier.Jusqu’à l’arrivée du Covid et des confinements, ce monde d'initiés n’avait jamais imaginé pouvoir vendre une œuvre d’art en ligne. Et en plus avec les prix affichés. Mais avant de casser les codes, Véra Kempf et ses trois associés ont dû s’accrocher. “Ce ne sont pas de vrais artistes que vous représentez”, pouvait ainsi entendre l’entrepreneure lors des premières foires d’art auxquelles Singulart participait. Cinq ans après sa création, l'entreprise est devenue une marque internationale, capable de vendre des œuvres de 250 euros à plusieurs centaines de milliers d’euros. Et même un Picasso, un Dali, un Renoir le temps d’un partenariat.Depuis ses 13 ans et du haut de son poste de jeune élue au Conseil Général Jeunesse de Savoie, Vera Kempf est animée par l’envie de monter des projets. “J’ai su tardivement que ça s’appelait entreprendre” confie-t-elle. Élève studieuse et appliquée, elle entre à Sciences Po. Elle rêve d’engagement public, de politique, de commission européenne, d’ONG. Mais c’est lors d’un stage à la chambre de commerce de Pointe Noire qu’elle aura le déclic.Dans cet épisode de 40 Nuances de Sista, elle raconte le chemin tortueux d’une entrepreneure “stressée”. Elle revient sur sa rencontre avec Denis Fayolle et Brice Lecompte, le moment “où ça commence à prendre”, le rôle de la data, le dernier projet de la maison, balthasart mais aussi la dernière levée de fonds de 60 millions d’euros, closée en un (presque) temps record entre son retour de congé maternité et le départ en congé paternité de son associé, le meilleur argument au monde pour imposer son timing et accélérer le closing.Cet échange est aussi le moyen de découvrir l’humilité et la méticulosité avec laquelle Véra Kempf s’attaque aux sujets de notre époque : environnement, mixité sociale, parentalité, diversité, valorisation du travail des femmes artistes. Elle nous partagera son goût de la lecture, se confiera même sur son groupe de lecture “le JJ Club” et on parlera du podcast “Les couilles sur la table”.Côté “Sista”, Véra a choisi son amie Emilie Vialle, la CEO de Snapkey, avec qui elle partage ses joies et ses doutes d’entrepreneure. “C’est la fille qui a le plus d'énergie au monde”. On confirme.A vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
:44 Part 2 - Frédéric de Gombert - Akeneo : Jeux vidéo, théâtre, il n’y a pas de chemin tracé vers l’entrepreneuriat
13-10-2022
:44 Part 2 - Frédéric de Gombert - Akeneo : Jeux vidéo, théâtre, il n’y a pas de chemin tracé vers l’entrepreneuriat
Frédéric de Gombert révèle comment ses deux passions de jeunesse lui servent aujourd’hui dans son quotidien de chef d’entreprise.Adolescent, Frédéric de Gombert s’imagine comédien ou développeur de jeux vidéo afin de vivre de ses deux passions. S’il n’a finalement embrassé aucune de deux carrières, ces passions de jeunesse demeurent un fil rouge auquel il s'est toujours raccroché. Au point d'y trouver des astuces pour diriger une entreprise de 400 personnes.Du théâtre classique à l'improvisation, la scène est selon lui une mise en danger salutaire où "on accepte de sortir de sa zone de confiance", comme quand on quitte une situation confortable pour créer une entreprise. C’est donc assez naturellement qu’il fait venir des troupes d’improvisation chez Akeneo en séminaire pour déclencher des réflexes collectifs et créer des souvenirs communs.Du jeu vidéo, Frédéric de Gombert tire deux compétences indispensables à un manager : le leadership et la pédagogie. Ainsi, mener une partie en multi-joueurs nécessite à la fois “une discipline incroyable” et une capacité à faire collaborer des gens qui ne se connaissent pas parvenir pour un projet commun, battre le boss final.Le boss final, Akeneo ne l'a pas encore rencontré. En filant la métaphore du jeu vidéo, l’entrepreneur estime que l’entreprise n’est qu’au niveau 1 de l’aventure. Il avait sous-estimé la profondeur du marché. Il savoure. Il n’avait jamais imaginé non plus atteindre cette taille d’entreprise. Ni même voir une cession annulée du jour au lendemain.Ces expériences inattendues ont forgé le caractère de Frédéric de Gombert. Il l’avoue sans détours : entreprendre, “ça attaque profond”. Il ne se plaint pas mais la pression est constante. Il faut apprendre à vivre avec. On ne peut pas s'en détacher.  “La pire chose qui peut t’arriver, c’est de réussir. Les gens s’attendent à ce que tu te plantes au départ. Et après, tu deviens un entrepreneur normal. Ton entourage s’attend à ce que tu ne te plantes plus jamais. Tu incarnes un modèle de réussite”.On ne peut que vous recommander d'écouter avec attention sa carte blanche : c'est un plaidoyer pour l'application de l'open source à la recherche médicale. Les labos derrière les médicaments et les vaccins n'ont déjà plus le choix selon lui. “Le brevet tue l’innovation. On va plus vite sans.”Côté “Sista”, Frédéric de Gombert a choisi Laure Bouguen, créatrice de la marque de cosmétique à base de chanvre Ho Karan. “C’est un modèle de résilience, qui se bat dans un milieu extrêmement régulé et contraint.”🙏 Merci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale, Neuflize OBC et le Village by CA.Dans cet épisode, on cite : Adobe, Saastr, Jason Lemkin, Catane, Akropolis, Magento, Talend, Laure Bouguen, Ho KaranA vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
:44 Part 1 - Frédéric de Gombert - Akeneo : La scaleup open source du Next40 se dévoile
13-10-2022
:44 Part 1 - Frédéric de Gombert - Akeneo : La scaleup open source du Next40 se dévoile
En l’espace de dix ans, Akeneo est devenu un éditeur de logiciel en open source incontournable pour les marques et distributeurs. Sa solution leur assure une gestion simplifiée de leurs catalogues de produits en ligne. De Nantes aux Etats-Unis, son PDG Frédéric de Gombert revient sur la décennie de croissance de l’entreprise.Créée en 2013, Akeneo n’a pas attendu sa levée de fonds de 122 millions d’euros en mars 2022 pour rapidement franchir les rives de la Loire-Atlantique. Lancée à Nantes par Frédéric de Gombert, Benoit Jacquemont, Nicolas Dupont et Yoav Kutner, l’éditeur de logiciel open source a rapidement décidé de s’installer aux Etats-Unis. Son métier : rassembler dans un seul fichier toutes les données d'un produit (photos, description, dimensions, empreinte carbone, etc) parfois éparpillées dans les services marketing, achat, digital, sans parler de celles se trouvant uniquement dans un catalogue papier…Pour une grande marque de luxe, Akeneo a ainsi été capable de réduire par trois le temps de mise en ligne de ses nouvelles collections. “Les marques ont considérablement investi ces 20 dernières années pour savoir qui était leur client. Mais elles ont un peu oublié la rencontre du client et du produit. On vient combler ce manque”, analyse Frédéric de Gombert au micro de 40 Nuances de Next.Surfant sur l’avènement des marketplaces, sur lesquelles une autre pépite du Next 40 se développe, Mirakl, les ingénieurs fondateurs d’Akeneo ont dès le départ voulu “faire quelque chose d’aussi simple qu’Excel”. Pour y parvenir, ils ont développé un logiciel en open source en s’appuyant sur la communauté d’un des leaders du secteur, Magento. Bingo. Akeneo a rapidement attiré des développeurs du monde entier qui viennent se greffer sur l’outil, le spécialiser et l’améliorer.Conséquence directe, Akeneo trouve des clients dans le monde entier. Elle dispose désormais de bureaux à Boston (US) et Düsseldorf (Allemagne). Pourtant à l’international, tout n’a pas été simple. Frédéric de Gombert confie ainsi “qu’en allant aux Etats-Unis, on a fait toutes les conneries qu’on nous avait dit de ne pas faire”.Des erreurs qui n’ont pas été préjudiciables. Pas plus que la pression mise par un actionnaire lors d’un tour de table, au risque de faire capoter le deal. “Dans notre histoire, on n’a pas toujours été bien entouré”, avoue le dirigeant, saluant des investisseurs comme Alven, Partech et Summit Partners qui partagent aujourd’hui la vision et les objectifs de long terme de la PME de 400 personnes.Revenant sur la manière dont il pilote l’entreprise avec ses associés et l’importance de l’aventure collective, Frédéric de Gombert ne peut s’empêcher de s’interroger sur le futur que certaines entreprises nous prédisent. Il le dit sans ambages : le métaverse l’effraie. Il conseille à ses clients de ne pas y aller et préfèrerait que l’apprentissage du code à l’école devienne une matière à part entière car “ça éveillera tous les enfants à une autre manière de structurer leurs idées et ça apportera de la diversité dans des métiers techniques” où les hommes sont encore surreprésentés.🙏 Merci à nos partenaires de nous soutenir tout en challengeant le Next40 avec leurs questions : La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale, Neuflize OBC et le Village by CA.Dans cet épisode, on cite : Mirakl, Oracle, SAP, Microsoft, Partech, Alven, Summit Partners, Jérémy Uzan, Reza Malekzadeh, Meta.L’épisode de Philippe Corrot, co-fondateur et CEO de Mirakl, à notre micro est à retrouver ici :Part 1 : Dessine-moi une Licorne: https://smartlink.ausha.co/40-nuances-de-next/24-part-1-philippe-corrot-mirakl-dessine-moi-une-licornePart 2 : Itinéraire d'un autodidacte passionné : https://smartlink.ausha.co/40-nuances-de-next/24-part-2-philippe-corrot-mirakl-itineraire-d-un-autodidacte-passionneA vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[SISTA VADE] Nathalie Balla - La Redoute : offrir une nouvelle vie à une marque iconique
29-09-2022
[SISTA VADE] Nathalie Balla - La Redoute : offrir une nouvelle vie à une marque iconique
Quand elle reprend La Redoute avec Eric Courteille en 2014, pour 1 euro symbolique au groupe Kering (Pinault), Nathalie Balla a une mission colossale : assurer la survie d’une entreprise française iconique mais donnée pour morte. Sept ans plus tard, le pari est réussi ! Les espoirs originaux dépassés. Au bord de la faillite au moment de la reprise, La Redoute a réalisé plus d' un milliard d’euros de volume d’affaires en 2021, année de cession totale au Groupe Galeries Lafayette, pour un montant non dévoilé, déjà détenteur de 51% des parts depuis 2017.Nathalie Balla en est convaincue, ce qui a fait la réussite de ce tour de force salué par tous les observateurs, c’est avant tout le binôme qu’elle mène avec Eric Courteille. Un duo complémentaire qui prend toutes les décisions à deux. Une hérésie ? Bien au contraire, c’est ce qui a fait leur force et leur ambition “L’ego n’a pas de place, on était porté par un truc qui nous dépassait, c’était d’assurer la survie de La Redoute”.Pour réussir, les deux associés sont repartis de l’histoire de l’entreprise, afin de travailler sur un ADN commun, capable d’être compris en interne et en externe. “Il fallait remettre l’entreprise en mouvement” indique-t-elle. Le choix se porte sur l’innovation, le développement des marques propres et la capacité que cette filature de 1837 a eu à se réinventer au fil des années, devenant un spécialiste de la vente par correspondance. Communication, produits et culture : Nathalie Balla et Eric Courteille imposent le digital first à toutes les strates de La Redoute.Pourtant, rien ne prédisposait le duo à reprendre La Redoute. Quand la PME est mise en vente par PPR - devenu Kering - au même titre que Conforama ou FNAC, les offres s’accumulent. En tant que PDG pour elle, et secrétaire général de la holding Redcats pour lui, ils sont tous les deux chargés de la cession. C’est une aubaine. D’une part, ils apprennent à travailler ensemble et adorent cela. D’autre part, ils voient défiler les offres et aucune n’emporte leur adhésion même s’ils ne sont pas décideurs. C’est à ce moment qu’ils se disent qu’il faut entrer dans la danse.“Aucun de nous ne regrette d’avoir écrit ce projet à 4 mains. On a vécu une aventure de dingue”Huit ans plus tard, ils ont complètement passé la main. Natalie Balla a hâte de replonger dans l’entrepreneuriat, avec un regard tourné vers deux secteurs qui lui sont inconnus mais qui la passionnent, l’éducation et la santé. Rien n'est acté pour l'instant.Fille d’une mère allemande et d’un père hongrois, Nathalie Balla a puisé dans ses racines sa soif incessante d’apprendre, sa capacité d’adaptation, son besoin de liberté et son indépendance.Au cours de cet échange, elle évoque également les forces d’un binôme à la tête d’une entreprise, la concurrence des marques digitales, sa personnalité introvertie, mais aussi les questions de l'éducation et de justice sociale qui lui tiennent à cœur…Si elle avait dû choisir une Sista, elle aurait nommé Chloé Hermary, créatrice d’Ada Tech School, “qui porte un sujet important, embarque les gens avec une énergie de dingue. Je l’admire.” Dans cet épisode, sont également cités Eric Courteille, La Redoute, Kering, Vinted, Brigitte Lemercier de NB Lemercier et Associés, l’association Solfa.Les épisodes de son bro, Georges Lotigier, fondateur et CEO de Vade, sont à découvrir ici :Part 1 - Georges Lotigier - Vade : Levée de fonds avortée, procès onéreux aux US, rester debout, poursuivre ses ambitions : https://smartlink.ausha.co/40-nuances-de-next/36-part-1-georges-lotigier-vade-levee-de-fonds-avortee-proces-onereux-aux-us-rester-debout-poursuivre-ses-ambitionsPart 2 - Georges Lotigier - Vade : L'entrepreneur qui murmurait à l’oreille des chevaux : https://smartlink.ausha.co/40-nuances-de-next/36-part-2-georges-lotigier-vade-l-entrepreneur-qui-murmurait-a-l-oreille-des-chevauxA vos écouteurs 🎧Crédit Photo : Léo-Paul Ridet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.