"Ce que traversent les personnes migrantes dans ce pays, c'est ce qui pourrait arriver à toutes les autres minorités à la moindre crise politique", affirme Ruben, dans l'épisode 32 d'Extimité.
Il y évoque notamment :
Son enfance comme latino non-blanc au Vénézuéla jusqu'à ses 13 ans (2:30). Suite à l'élection d'Hugo Chávez, sa famille et lui s'installent en France où il doit apprendre la langue et s'adapter malgré le racisme, dont l'exotisation (09:00). Son rapport compliqué à son corps, à la masculinité, et à la sexualité (20:00). La fétichisation (38:00). Son coming-out (42:00) qui lui a permis d'en apprendre davantage sur son oncle mort des suites du sida. Comment la situation socio-économique du Vénézuéla s'est détériorée au point qu'il ne s'imagine plus y retourner (55:00). Son engagement auprès de l'association BAAM Bureau d'Accueil et d'Accompagnement des Migrants) venant en aide aux personnes migrantes et demandeuses d'asile (58:00). Son métier d'ingénieur comme reproduction de la classe sociale de ses parents (1:10:00).
Ce podcast est une création originale de Douce Dibondo et Anthony Vincent.
Pistes sonores diffusées :
FEM'd - Me llamo yo
Kabilito - Mi locura
Olé Olé - No controles
"Alice Diop : L'exil raconte le bouillonnement du monde" entretien du documentariste William Karel
Ruben vous recommande :
- Série TV: VIDA de Tanya Saracho
- Tout le travail artistique de Daniel Arzola, artiviste vénezuelien qui a fait la série "No soy tu chiste" (im not your joke).
- L'album "Pero no pasa nada" de Amaia
- "La mécanique raciste", livre de Pierre Tevanian,
- La série espagnole Paquita Salas sur Netflix
Le générique est un extrait du morceau To Na Bi de l'artiste Persian Empire.
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