Pour ce 38eme épisode, Douce Dibondo tend le micro à Noam, 26 ans, qui se décrit comme une "personne trans queer et racisée, d'origine marocaine et algérienne", assistant caméra, qui écrit en prose et par automatisme.
Noam se raconte dans une urgence, celle de recoller les morceaux de son enfance et de son adolescence assez floues nimbées de solitude et de honte, son rapport à sa famille, comment internet et la culture pop l'ont aidé à se construire. Noam réalise aussi comment l'urgence de son devenir trans l'a sauvé d'une vie qui n'était pas la sienne.
Il évoque aussi ce que l'amour représente dans sa vie, le nouveau chemin de vie artistique qu'il ose prendre de façon légitime. En tant que futur réalisateur, il se voit comme en duplicité : d'abord le Noam militant qui souhaiterait rendre hommage à sa culture, aux banlieues, avec des codes bien à lui " sans paillettes". Et l'autre face de lui qui souhaite montrer le banal, les corps, le nu, la simplicité.
Cette imprégnation très forte des images se retrouve aussi dans sa conception de la poésie...
Il raconte enfin sa foi en tant que personne queer musulmane, avant de répondre aux deux dernières questions rituelles du podcast.
Ce podcast est une création originale de Douce Dibondo et Anthony Vincent.
Pistes sonores utilisées :
Texte de Noam publié sur instagram, lu par Douce
Bawrut & Glitter - Fe Samaa
Getty Rafferty - right Down The Line
Le générique est un extrait du morceau "To Na Bi" de l'artiste Persian Empire.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.