Pourquoi jugeait-on autrefois les animaux ?

Choses à Savoir

23-11-2022 • 3 minutes

Pour écouter la série sur Xavier Niel sur mon podcast Comment j'ai bâti un empire: Apple podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922 Spotify: https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZw Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/2676812 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D --------------------------------- Il existait, au Moyen-Âge, un usage judiciaire qui ne manque pas de nous surprendre aujourd'hui. En effet, du XIe au XVIIIe siècle environ, des animaux étaient traduits en justice. Ce qui signifie qu'on les jugeait coupables de certains actes. En reconnaissant leur responsabilité, dans ces actions, on les traitait comme des hommes, et non comme des choses. Les animaux qu'on pouvait appréhender, comme les porcs, les vaches ou les chevaux, étaient enfermés dans une cellule. Puis ils comparaissaient devant un tribunal. Là, le procès se déroulait selon les règles habituelles. Des témoins étaient entendues et le juge prononçait sa sentence. S'il s'agissait d'animaux dont il était très difficile, ou même impossible, de s'emparer, comme les insectes, on d'adressait à la justice ecclésiastique. Certains animaux passaient en jugement plus souvent que d'autres. C'était notamment le cas des porcs, qui, malgré certaines interdictions, vaquaient librement dans les rues des villes et des villages. Il leur arrivait ainsi de s'en prendre à de jeunes enfants et même de les tuer. Dans ce cas, ils étaient souvent condamnés à mort. Les juges se déplaçaient jusqu'à la prison où était détenu l'animal pour lui lire la sentence. Leur châtiment variait. Ils étaient souvent étranglés et pendus par les pattes arrière. Mais certains étaient brûlés vifs. Parfois, les animaux étaient mutilés, à l'endroit où ils avaient blessé leur victime. Curieusement, certains d'entre eux étaient affublés de vêtements d'homme avant de subir leur châtiment. Quant aux frais de justice, qui n'étaient pas négligeables, ils étaient à la charge du propriétaire de l'animal jugé. Quand les animaux, des chenilles, des sauterelles ou des mouches par exemple, étaient déférés devant les tribunaux ecclésiastiques, ils risquaient souvent l'excommunication. Avant de la prononcer, on se rendait sur les lieux, un champ dévasté par des insectes par exemple, et on leur enjoignait de partir sans tarder. L'ordre était même répété plusieurs fois. L'homme partageait parfois le sort de l'animal. Dans les cas de bestialité par exemple, l'homme ayant copulé avec un animal pouvait être brûlé avec lui. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

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