Bientôt trois ans que les Américains ont quitté l’Afghanistan. Plus de deux ans que la Russie mène sa guerre en Ukraine. Deux crises qui ont un impact certain sur cette immense région qu’est l’Asie Centrale, où le prisme russe a longtemps prévalu occultant la relation multiséculaire qu’entretient Pékin avec cet espace qui la connecte au Moyen-Orient et à ses réserves. Terre de passage entre l’Asie et l’Europe, l’Asie Centrale a connu de profonds bouleversements.
Elles sont cinq Républiques, Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Kirghizistan et Tadjikistan, anciennement soviétiques -aujourd’hui arrière-cour de la Russie- qui constituent une région stratégique.
S’étendant de la mer Caspienne à l’ouest à la Mongolie à l’est, et de la Russie au nord à l’Iran et l’Afghanistan au sud, l’Asie Centrale est un point de convergence de multiples influences. Deux ouvrages viennent de paraitre en France qui mettent l’accent sur la centralité de cette région qui s’éloigne chaque jour de l’oubli dans lequel elle est longtemps restée plongée.
Leurs auteurs sont nos invités :