Gérard Gavarry alterne trois points de vue sur Jean-Pierre Léaud dans les cinquante-quatre textes de son livre. Dans les uns, l’auteur analyse le jeu de l’acteur. « Léaud met en scène des signes. Ce qu’il inscrit dans l’espace filmé par la caméra est une chorégraphie de signes. Pas de jeu distancié, néanmoins. » Dans les autres, il décrit dans l’ordre chronologique une ou plusieurs séquences de l’un de ses films (Les Quatre Cents Coups, Baisers volés, La Maman et la Putain, J’ai engagé un tueur, etc.), où l’acteur révèle une part de sa personnalité et de son talent. Il partage enfin une série de souvenirs personnels, de moments vécus aux côtés de Jean-Pierre Léaud. L’ensemble forme un portrait très juste et sensible de l’acteur.