Écoutez sans publicité

:55 [NEXT40] Part 1 - Georges Lotigier - Vade : Levée de fonds avortée, procès onéreux aux US, rester debout, poursuivre ses ambitions

40 nuances de Next - les champions de la French Tech

21-04-2022 • 1 h 12 minutes

Annoncer une levée de fonds qui n’aura finalement pas lieu, faire face à un procès onéreux devant la justice américaine, et rester debout, voire renforcé. Aujourd’hui on vous fait vivre une aventure du Next40 garantie zéro bullshit.


De Vade Retro, à Vade en passant par Vade Secure, le parcours de ce géant de la cybersécurité a été pour le peu mouvementé. Après la vente de sa précédente boite, Georges Lotigier rachète Vade lors d’une spin-off opérée par Thierry Tarnus avant sa mort. Georges reprend le flambeau et internationalise l’entreprise avec l’aide d’Adrien Gendre et de Grégoire Lepoutre.


Le terrain de jeu de l’entreprise : la cybersécurité. 92% des cybers attaques commencent aujourd’hui par un email. Pour contrer ce fléau, c’est Vade, le leader mondial de la protection prédictive de la messagerie et ses 180 collaborateurs qui analysent chaque jour près de 70 milliards d’informations.


Pour connaitre les tenants et les aboutissants de ce marché et le développement de l’entreprise à l’international, nous accueillons aujourd’hui Georges Lotigier, CEO de Vade et son associé Adrien Gendre, à distance, au micro de 40 nuances de Next.


Beaucoup d’entrepreneurs se cassent les dents lors de la conquête du marché américain. Georges et ses acolytes lancent donc une opération séduction en intégrant le MAAAWG, une association internationale qui regroupe les leaders du secteur “On s’est débrouillé pour être au board de cette grosse assoc. à coté de Google, Apple etc”. Pari gagnant, ils gagnent la confiance d’acteurs japonais et américains comme Cisco.


En 2020, ils annoncent une levée de fonds d’environ 70 millions d’euros qui sera malheureusement avortée d’un commun accord avec le fonds d’investissements General Catalyst. La faute au covid et à un procès qui leur coutera plus de 500 000€ par mois en frais d’avocat. Son concurrent l’accuse de détournement du secret des affaires et contrefaçon des droits d’auteur. En cause, le recrutement d’un talent. Le genre de procès auquel il faut être prêt quand on vient grignoter le marché de concurrents américains bien installés.


Coté Sista, son coup de projecteur se porte sur Nathalie Balla qui vient de quitter La Redoute après avoir oeuvré pendant des années à redorer l’image du groupe et en faire l’un des leaders que l’on connait aujourd’hui.


Merci à nos nombreux partenaires : La French Tech, France Digitale, Maddyness, La Tribune et Neuflize OBC.


A vos écouteurs 🎧


Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.